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Lindsey Stirling + Marina Kaye au Grand Sud

L'effervescence est palpable quand on arrive au Grand Sud ce soir et ce malgré la bruine : la file d'attente est longue et à l'intérieur, le stand de merchandising est pris d'assaut : un sweat-shirt, un t-shirt, et avec ça on prendra bien aussi les petits CD présents sur le comptoir. Et vite car après on doit bondir dans la salle comme des cabris. Au premier rang, une série de badges flambant neufs : des VIP ayant bénéficié d'un meet and great. Badges ou pas, les sourires sont éloquents, les langues se délient et les panneaux se tendent : "Lindsey, we <3 you". On a beau être habitué aux fandoms très très dévoués (Depeche Mode, pour ne citer qu'eux), cela fait toujours plaisir à voir et l'ambiance est bon enfant. Comme souvent et encore plus ce soir, les fans pressés au bord sont des fans conquis, qui n'hésitent pas à faire la queue quelques heures avant et se déplacer. L'heure est donc à l'échange de souvenirs et d'anecdotes en attendant leur violoniste préférée.

En attendant, sur la scène un piano est installé, ainsi qu'un pied de micro central, preuves qu'une première partie est prévue. En l'occurrence il s'agit de Marina Kaye : jean, Converse et chemise sombre, cheveux longs, l'air d'une adolescente. Quand elle se met à chanter on oublie vite le contexte tant la performance est impressionnante. N'ayant pas la télévision, j'ai découvert après que la chanteuse a été découverte via une émission, La France a un incroyable talent, il y a de cela trois ans. Depuis elle est passée de Marina Dalmas à Marina Kaye, "la lettre K étant très importante dans [sa] vie", un tatouage sur l'avant-bras prouvant cette assertion. Et elle a fait son petit bonhomme de chemin, ayant notamment déjà sorti un premier single, Homeless, avant un album à sortir prochainement :

Applaudissements mérités. "Merci. Je m'appelle Marina Kaye et j'ai seize ans". Clameur dans la salle. "Seize ans ?", lance une voix. "Oui, seize ans". L'information a effectivement de quoi étonner tant la performance est juste, professionnelle mais aussi déjà affirmée, avec un univers bien présent. Outre une reprise, accompagnée sur tous les morceaux de son pianiste Yakov, elle présente ses propres chansons et si la jeune fille, entre les morceaux, paraît douce et frêle, l'interprétation, elle, est pleine de caractère. Un très bon moment.

Changement de plateau tandis que des morceaux électro envahissent la salle, et pas les pires, l'heure de se rappeler qu'en plus d'être violoniste, Lindsey Stirley est très fan du genre comme le montrait son premier album éponyme, sorti en 2013.

L'heure par exemple de jeter un œil à la setlist et d'écouter les passionnés, photographes ou public, donner des indications sur ce à quoi s'attendre pour ce soir. L'occasion d'apprendre au passage que les fans ont un surnom, les Stirlingites.

Le concert démarre avec un rideau, technique classique mais toujours amusante pour un public surexcité. La lumière et les effets ne manquent pas. Lindsey Stirling n'est pas que violoniste : elle envisage sa musique et son art comme une performance complète. En bonne performeuse donc, elle virevolte dès le début du concert. Et c'est un spectacle curieux de voir autant de gens d'horizons différents assister à un spectacle où le chant n'est pas la priorité et où le dub croise le classique.

Spectacle, c'est bien le mot puisqu'il faut appréhender la scène dans son ensemble : les écrans en arrière habillent les morceaux, les lumières colorées apportent un grain de folie sur les danseurs et Lindsey, qui arbore une tenue mi-fée mi-lutin (on peut lire que toutes ses tenues seraient cousues main et uniques). Pas de répit : le show est très dynamique et le public en retour est chaud bouillant.

Le concert démarre sur des morceaux du nouvel album, Shatter Me, sorti en avril 2014 : Beyond The Veil et Mirror House. Le concert va se découper en trois parties bien distinctes : sept premiers morceaux se terminent sur un "break vidéo" présentant des images d'enfance, avant que Lindsey ne revienne dans une nouvelle tenue.

Et là c'est la folie sur le thème de Zelda, qui a amené une partie de son succès. Via des collaborations avec ThePianoGuys ou encore Peter Hollens, ou en solo, elle a brillé sur le web par des vidéos où elle reprend de grands thèmes comme celui de Skyrim, ou encore la VO de Game Of Thrones. Après le doux Transcendance, Lindsey reprend All Of Me de John Legend, avant d'enchaîner sur Take Flight.

Encore un break et cinq chansons bouclent le concert, qui se termine sur le célèbre Crystallize et Shatter Me.

  1. Lola

    Bonjour,
    Je vous contact en tant qu'admin de la page Lindsey Stirling France Officiel.
    À l'occasion de l'anniversaire de ses dates de tournées 2014, nous cherchons actuellement des photos à poster.
    Nous souhaiterions donc obtenir votre accord pour poster les photos suivante en vous créditant évidemment.

    http://www.lillelanuit.com/wp-content/uploads/2014/11/001884551b93a1847b49b85d8c632221_copyrightLLN.jpg

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