Sans crier gare, JC Satan débarque dans un cataclysme sonore servi à un rythme frénétique. On retiendra du quintet bordelais une performance énergique, donnant dans le rock garage sans concession, mais aussi bourré de subtilités qui vont piocher dans le desert stoner, le rock psychédélique et une atmosphère retro. Une alchimie qui pourrait laisser transparaître l'empreinte des premiers albums des Queens Of The Stone Age par exemple. Un set qui laissera la part belle à la dernière production des bordelais, sobrement intitulée J.C. Satàn et parue en septembre dernier. Sans tomber dans la facilité ou au contraire dans la fausse complexité, JC Satan se démarque par son côté fougueux et authentique, se jouant des codes pour mieux surprendre le spectateur.
Avec Le Prince Harry, on navigue en eaux troubles, à mi-chemin entre le post punk et la cold wave sous acide. Originaire de Liège, le duo belge a ouvert la soirée sous ses riffs incisifs et percutants.
