Homme libre et artiste engagé, Fazil Say n’est pas seulement un immense interprète, c’est un véritable créateur, qui donne de chaque partition une vision nouvelle, interrogeant les textes sans relâche et sous les doigts duquel naît la plus profonde émotion.
Également compositeur, il nous mène ici au cœur d’Istanbul, évoquant avec pudeur et gravité dans Gezi Park 2 la répression contre les rassemblements pacifistes du printemps 2013. Aux accents douloureux de cette sonate succède le Concerto n° 23 de Mozart dont le fameux adagio figure parmi les plus belles pages de la musique concertante.
