Après deux longues années de silence pour les adeptes du quatuor british d’électro-pop, Metronomy, revient armé d’un quatrième album très attendu, intitulé « Love letters » sorti le 10 mars dernier. Joyeux, excentrique et rythmé de tubes pop, une fois de plus Joseph Mount accompagné de ses 3 acolytes ne déçoivent pas.
Successeur de « The english riviera » sorti en 2011, le leader du groupe a mis la barre haute en souhaitant sortir ce nouvel album, la difficulté étant de ne pas décevoir son public après un troisième album d’un aussi bon niveau. Et pourtant, Metronomy cartonne à nouveau avec un album qui ne demande qu’une chose, nous faire danser et planer sur des trips sixties, un peu psychédéliques ! Entre la pop et l’expérimental, entre la joie et la mélancolie, le groupe nous régale à nouveau d’une électro-pop vintage inspirée des groupes vocaux Motown.
Après plusieurs mois de tournée ces deux dernières années, « Love letters » s’est construit sur les routes grâce à l’écriture intensive du leader qui n’avait que ça en tête. Et c’est au cœur du studio analogique londonien, Toe Rag, qui a auparavant accueilli des groupes mythiques tels que The White Stripes, que le quatrième album de Metronomy a vu le jour. Totalement différent de l’album précédent (ce qui peut en déstabiliser certains), le quatuor ne s’est pas contenté du succès de « The english riviera » en produisant un album « bis ». Le groupe se réinvente à chaque fois, en cherchant la nouveauté et cette fois-ci le son rétro digne des grands classiques, avec qui cet album s’amuse à rivaliser. Enregistré dans les conditions des années 60, « Love letters » parvient sans difficulté à transmettre un son artisanal digne des années sixties et seventies privilégiant l’authentique. Avec sa pochette pop et excentrique aux couleurs acidulées, ce dernier album « metronomitesque » attire et hypnotise tels que ses sons d’orgues.
La tournée française lancée en avril, programme 5 dates dans les villes de Toulouse, Nantes, Paris, Lyon et Lille. Fort de leur succès, la date qui permettra au groupe de rencontrer la chaleur du public nordiste à l’Aéronef affichait« complet » comme celle de 2011 d’ailleurs au Grand Mix ET à l’Aéronef. Mais les déçus auront l’opportunité de se rattraper en allant les voir dans certains festivals comme les Eurockéennes, Solidays ou encore Montreux. Et puis… dans tous les cas, « Love letters » est désormais dans les bacs !
