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Marc Toesca du Top 50

Marc Toesca du Top 50

Marc Toesca Top 50, le spectacle Date de l’événement : 06/03/2016

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« Salut les petits clous ! » Vous vous souvenez du Top 50 présenté par Marc Toesca entre 1984 et 1993 ? Si on vous dit Zouk Machine, Partenaire Particulier ou encore Pow Wow, vous avez forcément chanté ou dansé sur l’une de leurs chansons lors d’une boum ou d’une soirée, non ? Ils sont de retour en 2016 pour la tournée « Top 50, partez en live avec le spectacle ». Plus qu’un concert, on pourra assister dimanche 6 mars 2016 au Zénith de Lille à ce spectacle présenté par Marc Toesca. Lille la Nuit lui a donc posé quelques questions sur ce concept, ses années top 50, les musiques actuelles…

Comment est venue l’idée de monter le spectacle Top 50 ?

Ce n’est pas moi qui ai eu l’idée ! C’est une équipe de gens qui ont grandi avec le Top 50 qui m’ont demandé de leur faire revivre cette époque, de leur raconter l’histoire à la fois de l’émission et de mes années 80. C’est un spectacle très écrit, en ce qui me concerne, avec des écrans géants où l’on verra défiler des extraits de clips, des images d’archives et entendre toutes les musiques de l’époque en plus du live. Ce n’est pas une succession d’artistes sur scène, il y a une scénarisation. C’est d’ailleurs des gens qui travaillent sur les Enfoirés qui font la scénarisation. Il y a un groupe de musique qui sera présent en plus des chanteurs et des artistes en live pour soutenir toutes les ambiances musicales.

Vous avez accepté tout de suite de vous lancer dans l’aventure ?

Non, j’ai d’abord attendu de voir ce que ça donnerait. Parce qu’il y a déjà eu des tournées années 80 ! Ce qui était important de savoir c’était « qu’est-ce que l’on va proposer en plus ? ».

Marc Toesca

Donc le spectacle est vraiment basé sur l’émission que vous avez présentée ?

Oui c’est basé sur l’émission et l’époque qui sont intimement liées. Les années 80 c’est beaucoup de liberté, de création, de styles musicaux différents qui se sont succédé, entrechoqués en étant très brefs.

Vous êtes donc partis des styles différents pour construire le spectacle ?

Oui c’est pour ça qu’on a des artistes aussi variés, on passe de la techno-pop au rock indépendant, il y a aussi Zouk Machine car on a eu une période très Caraïbes dans le Top 50. On a essayé de mettre en valeur tous les styles musicaux de cette décennie.

C’est l’explosion des différents styles musicaux de cette époque qui vous a donné l’idée ?

À l’époque, il y a surtout eu une explosion de la liberté de création. On nous a donné la possibilité d’être derrière des micros, de créer des radios FM. Moi je me suis carrément retrouvé un jour, au sein d’une équipe qui a créé une chaîne télé : Canal +. À partir de là, il y a plein de choses qui ont éclaté dans la musique.

Il y aura combien d’artistes en live environ ?

Il y aura entre autres Marian Gold – Alphaville, Pow Wow,  Partenaire Particulier, Stéfane Mellino des Négresses Vertes, Zouk Machine, Native, Caroline Loeb, Sabine Paturel, Vivien Savage, Les avions...

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué à l’époque ?

Ce qui m’a le plus touché, c’est vraiment la liberté de pouvoir s’exprimer. C’est une chance d’avoir 22, 23 ans et de se retrouver à faire de la radio puis de la télévision et de se retrouver dans une équipe qui a créé une chaîne. Il y a peu de gens qui ont eu cette chance-là !

Est-ce que vous appréhendiez de faire ce spectacle ? Puisque nous savons que vous avez pris votre retraite à 36 ans car vous vous jugiez trop vieux pour cette émission.

Oui c’est vrai, mais aujourd’hui je me rends compte que je ne suis pas le seul à avoir vieilli. La pression que j’ai, c’est que ce rendez-vous-là était carrément programmé. Le jour où j’ai arrêté le Top 50 à la télé, c’est comme si je disais aux gens «  Mais ne vous inquiétez pas dans quelques années on va se retrouver ! ». C’est-à-dire qu’aujourd’hui je retrouve des adultes que j’ai laissé adolescents. C’est presque un rendez-vous programmé et ça n’a plus rien à voir, j’ai vieilli et le public du Top 50 aussi. On a peut-être aussi envie des mêmes choses : de revenir un peu en arrière et de retrouver ce sentiment de liberté, de création et cette envie de faire la fête aussi.

Vous parlez de rendez-vous, et en regardant certaines vidéos du Top 50, on s’est aperçu que 2016 c’était l’année des retours de certains artistes comme Téléphone, par exemple. Est-ce que selon vous, c’est parce que ces artistes avaient réussi à créer une musique intemporelle dès leurs débuts ?

Oui, il y a beaucoup de ça, je pense. Vous savez, la musique des années 80, même s’il y a plein de styles, est immédiatement identifiable mais elle reste intemporelle dans le genre et dans le style. On peut danser, on peut faire plein de choses sur la musique des années 80. Il y a de la très bonne variété, de très bonnes chansons françaises. Il y a des gens qui arrivent avec leur guitare et leur voix façon feu de camp et puis il y a de la musique beaucoup plus sophistiquée sur laquelle on peut danser. C’est justement l’idée de ce spectacle : de représenter tous ces styles.

Il y a aussi un concours grâce auquel vous faites participer les spectateurs, comment ça va se passer ?

Ah oui, d’ailleurs, vous vous êtes inscrites ? Non plus sérieusement, pour le concours, il y aura un gagnant dans chaque ville qui viendra chanter sur scène son tube  préféré des années 80. Vous allez sur le site Top 50 et vous vous présentez. Celui qui aura le plus de like viendra chanter en live avec le groupe. D’ailleurs, ce n’est pas forcément celui qui chante le mieux qui va gagner.

top 50

On a vu que vous aviez sorti un 45 Tours en 1987, est-ce que vous allez chanter sur scène ?

Je vais chanter le karaoké avec tout le monde. Après, je ne chanterai pas sur scène, je laisse ça aux professionnels !

Ah, donc il y aura un karaoké géant ?

Oui ! Parce qu’on a vraiment envie de se replonger dans ces années et de faire la fête. Je pense qu’on va battre des records de participants au karaoké et ça va être vachement bien !

Vous présenterez aussi des extraits de clips ?

Oui car on ne s’en rend pas compte, mais à l’époque le clip a une importance phénoménale. C’est une nouvelle manière de promouvoir la musique, c’est presque un art nouveau. Pour beaucoup c’est un instrument de langage.  À l’époque du premier Top 50 en 1984, il n’y avait que quatre artistes qui avaient des clips et on pouvait mettre 100 000 euros sur un tournage de vidéo-clip,  aujourd’hui on fait ça avec deux bouts de ficelle car l’industrie de la musique n’est plus la même.

Et concernant les musiques actuelles, vous avez des préférences pour des groupes émergents ?

J’écoutais un groupe qui s’appelle Paradis et un autre Bagarre, pour rester dans les groupes français. Vous connaissez ?

Oui Bagarre est passé au Grand Mix ! 

Eh bien je les aime beaucoup ! J’aime beaucoup ce style musical. Après dans les groupes de rock, je vais beaucoup sur Internet, je découvre et j’écoute des trucs très intéressants.

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