Après un petit tour en Allemagne, Talisco est de retour en France. Vous avez déjà peut-être découvert le premier album Run cet été, ou même déjà entendu Your wish. Sinon, la tournée française commence, et vous allez en entendre parler ! Avant son passage à La Lune des Pirates à Amiens et au Métaphone à Oignies, Jérôme nous a dévoilé quelques anecdotes sur son album, ses vidéos, les projets à venir…
Aurélie : Vous êtes de retour d'une tournée en Allemagne (Berlin, Munich, Cologne, Hambourg...), comment s'est passée la rencontre avec le public ?
Talisco : C'était très cool ! Nous nous sommes bien éclatés. Les gens ont été adorables avec nous. Les concerts se sont bien passés.
Votre album vient d'ailleurs tout juste de sortir là bas sur le label Virgin Records Germany !
Oui, l'album est sorti le 12 septembre là-bas donc c'est vraiment tout frais ! Il y a donc vraiment eu un retour immédiat en Allemagne.
Et on a pu suivre votre voyage en Allemagne de manière originale sur Facebook grâce à des vidéos « Talisco visiting Berlin »...
C'était plutôt rigolo de partager cette aventure en proposant aux fans de nous indiquer des lieux qu'on pourrait visiter. C'est interactif donc c'est marrant de les faire participer de cette façon.
Le premier clip de Your wish :
Et juste avant cette aventure, cet été, vous avez décidé de ressortir une vidéo de Your wish alors que cette chanson avait déjà un clip. Quelle était votre démarche à ce moment là ?
Cette deuxième vidéo est plus un délire pour se rapprocher et être plus cohérent avec la vidéo de Run. Le single Your wish est amené aujourd'hui à être diffusé dans d'autres pays, à l'international. Le premier clip se passait à New York. Pour moi, cette ville est un peu la capitale du monde. J'ai la sensation que c'est là où tous les rêves et toutes les ambitions sont un peu centrés. Je trouvais ça intéressant de faire ce clip qui parle de ça dans cette ville là. Et après ce qui avait été un peu exclu dans ce clip, c'est la notion de voyage, d'évasion et d'aventure. Je trouvais donc aussi intéressant de tourner un deuxième clip pour parler de ça.
Le deuxième clip de Your wish :
Vos vidéos sont d'ailleurs de véritables courts-métrages qui viennent vraiment compléter votre musique. Avec qui avez-vous travaillé sur ces vidéos ?
J’ai travaillé avec deux réalisateurs américains qui ont une vraie culture cinéma, qui tourne avec un équipement qui est fait pour le cinéma. Ces moyens ont donné une vision encore plus cinématographique. Mais je ne suis pas fermé, ce n’est pas parce que j’ai travaillé avec ces deux réalisateurs que la suite se fera avec eux, et personne d’autre. C’est un choix qui s’est fait dès le départ avec eux mais on verra bien ce qu’il se passera par la suite.
A partir du moment où tu as trop de temps, souvent, tu arrives à te poser la question du bon chemin à prendre, de la bonne direction à suivre… Je ne voulais pas avoir de recul sur cet album. Je voulais le faire dans l’urgence pour en extraire un maximum de spontanéité.
Talisco
En parlant de collaboration, vous avez travaillé avec qui sur l’album ? Antoine Gaillet ?
J’ai travaillé avec Antoine sur l’EP : il a mixé les 4 titres. Mais pas sur l’album. La seule collaboration qu’il y a eu sur cet album, c’est pour le mixage avec Alex Gopher. Sinon, j’ai réalisé cet album seul.
Et on vous a vu faire des sessions aux côtés de Jil is Lucky par exemple, est-ce que vous envisagez des collaborations avec d’autres musiciens pour des chansons à venir ?
Oui, tout est envisageable ! Avec Jil is Lucky, on n’en a jamais parlé par exemple. On fait de la musique de temps en temps, et on partage des petites scènes, bref, on s’amuse. On a des univers qui sont aujourd’hui un peu éloignés, donc on prend plaisir à jouer ensemble, mais après on n’est pas allé plus loin que ça. Aujourd’hui, c’est un petit peu tôt pour en parler, mais oui, il y aura des collaborations…
C’est vrai que je m’avance un peu sur la suite de l’aventure. Quelle est la prochaine étape pour vous ?
L’étape suivante est elle qu’on est en train de vivre déjà : d’assurer les concerts, d’être présent et de faire le maximum en France, en Allemagne, et sur d’autres pays qui risquent de s’ouvrir…
Et pour finir, est-ce que vous avez une anecdote particulière à nous raconter sur l’enregistrement de votre premier album ?
Tout s’est bien passé pour l’enregistrement de l’album. Il n’y a pas eu de couacs. C’est un album que j’ai fait chez moi. Alors pour l’anecdote, c’est un album qui a été créé en très peu de temps, un mois environ ! J’ai fait la majeure partie des compos sur mon canapé. Je me suis fixé l’objectif de le faire rapidement. Je ne voulais pas traîner, réfléchir et me poser la question. Je ne voulais pas avoir trop de temps. A partir du moment où tu as trop de temps, souvent, tu arrives à te poser la question du bon chemin à prendre, de la bonne direction à suivre… Je ne voulais pas avoir de recul sur cet album. Je voulais le faire dans l’urgence pour en extraire un maximum de spontanéité. C’est vraiment l’idée de cet album.
