Jets de pétales de roses à l’entrée de la salle du Zénith de Lille, transformé en véritable palais indien le temps de deux soirées. Acrobates, chanteurs, danseurs, musiciens… se partagent la scène et offrent au public une succession de tableaux illustrant l’histoire de « Bharati. Il était une fois l’Inde. »
Un narrateur est présent pour faire le récit de « Bharati ». Il était une fois Siddharta, un jeune ingénieur d’origine indienne qui était parti vivre aux Etats-Unis. Il travaillait sur un projet pour améliorer la qualité des eaux du Gange. Au bord de ce fleuve, il rencontra la belle Bharati. Ils tombèrent amoureux. Domraja, le père adoptif de Bharati s’opposait à cette relation. Pour respecter la tradition, c’est lui qui devait choisir l’homme qui allait épouser sa fille : l’ami d’enfance de Bharati ? Les deux prétendants s’affrontèrent (en danse). Les sentiments de Bharati et de Siddharta étaient tellement sincères que le père accepta enfin le jeune homme. Ils se marièrent.
Les tableaux de ce spectacle se succèdent comme si on tournait les pages de cette histoire. Le public en prend plein la vue : couleurs, costumes traditionnels, chorégraphies énergiques… l’envie de danser s’intensifie au fil du spectacle. Le narrateur le fait participer en lui proposant un moment de relaxation. Il invite toute la salle à fermer les yeux, respirer et faire le même bruit que lui. « Pensez à nous la prochaine fois que vous serez dans les embouteillages ? » ajoute-t-il avec humour. Une référence à la grève des taxis ?
Difficile de chanter ce soir donc les spectateurs qui ont reconnu les premières notes de la version indienne de « Et si tu n’existais pas » de Joe Dassin ont sauté sur cette occasion. Les autres ont attendu le refrain en français… « Et si tu n’existais pas, dis moi pourquoi j’existerais ? »… Le narrateur fait monter d’un cran la participation du public. Il montre un pas de danse et incite tout le Zénith à se lever pour danser en même temps que les artistes sur scène. Les danseurs se mêlent au public. C’est Bollywood ? Impossible de ne pas y faire référence. Le narrateur explique que « Bollywood, c’est 900 films par an soit 3 films par jour ! »
Ce soir, c’est l’osmose entre deux cultures ! L’Inde a une richesse culturelle incroyable, c'est une destination qui fait rêver. Le public est conquis et l’a montré aux artistes par ses longs applaudissements !
