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East West Fest – Jour 1

Le splendid accueillait ce week end l'East West Fest, un festival franco-roumain de métal. Pour sa deuxième édition, l'east west fest comptait près de 20 groupes, répartis sur 3 jours. Si certains groupes étaient relativement décevants, d'autres se détachaient du lot, à l'instar de Crisis Crew, Myrrhe ou encore Dirty shirt. 

Le premier jour, crisis crew ouvrait le festival avec une musique alliant subtilement hip hop et métal. Entre la puissance du métal et le groove du hip hop, crisis crew a tout pour faire bouger les foules, pour peu qu'il y ait du public. En effet, peu de monde ont faits le déplacement, à tel point que le public roumain est plus nombreux que le public français, même si la salle se remplira légèrement pour Watcha. Pour en revenir à Crisis crew, c'est une formation originale à suivre (qui se déplacera d'ailleurs en Roumanie avec Tripod et Myrrhe). Leur musique est bien carré et leur son bien travaillé. L'absence de batterie leur assure un son impeccable, le proverbe "pas de batteur, pas de problème" se vérifie bien ici. Le chant, parfois posé, parfois rappé, se pose sur un fond à la fois lourd et mélodique, le tout dirigé par un Dj qui excelle ! Formation à découvrir absolument pour tous les fans de limp bizkit, linkin park, rage against the machine et autres.

Après Crisis Crew, c'est au tour de triode d'entrer sur scène. Une musique bien dynamique qui n'est pas sans rappeler Primus, une guitare avide de solo et une basse bien présente. Le mélange est assez grunge et sonne bien. Suivront ensuite Godmode et légion, deux groupes roumains. Ils aiment les riffs lourds et les chants puissants. On sent bien dans leur prestation l'influence de mythes comme Pantera ou encore Sepultura. Entre deux se produira le nouveau projet de l'ex-chanteur de Black Bomb A, LND. Même si leur musique s'inspire de nombreux univers qu'on ressent, comme l'electro et le hardcore, le résultat ne perd pas en puissance et en brutalité.

Cette première journée s'achèvera avec un show de Watcha, un des groupes leaders de la scène néo-métal française. Leur métal bien énergique rappel indéniablement les premiers albums de pleymo ou encore Pantera (il dédicaceront d'ailleurs un titre à Dimebag Darrell, l'ex-guitariste de Pantera). Les 5 musiciens de Watcha savent dompter la scène pour le plus grand plaisir du public. Leur style est accrocheur et le groupe frenchie joue dessus. La basse surexcitée, un peu funky ravie. Les guitares se complètent à merveille. Une qui s'occupe des rythmiques et l'autre se charge des mélodies. Une qui sature, l'autre qui la joue beaucoup plus subtil. Le duo fonctionne et offre à la fois la puissance et la mélodie. Bob n'a plus qu'à poser son chant, en français ou en serbe, de toute façon ça le fait ! Omniprésent scéniquement, watcha est impressionnant d'aisance, de maitrise et de générosité ! Un set marqué par un échange fort avec le public, pourtant peu nombreux. Le chanteur s'assiéra même au milieu de la salle pour deux titres en acoustique afin de calmer les esprits. Impossible de lui effacer le sourire du visage, pas de doute, les watcha prennent du plaisir à jouer, tout comme le public prend plaisir à les écouter. Le seul regret à avoir, c'est le manque de monde, quoique, ça a donné une certaine intimité à leur show, proximité qui n'a pas été désagréable, loin de là ! Ils ont sû l'exploiter et en tirer profit, chapeau !

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