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Festival de Dour – Jour 2

18ème Edition du Festival de Dour – Jour 2.
Comme pour le premier jour, c’est Mike qui arrive le premier. Nico et moi, on arrivera qu’à 16h30, pile poil pour voir High Tone.
On commence comme hier, direction le stand Axion pour récupérer la prog et ça démarre.
 14h45 : Nebula @ Last Arena [Space Rock]
>> par Mike
On commence par un concert rock-métal sur la grande scène. Et oui, avec Soufly et Apocalyptica ce soir, ça va être du lourd en terme de Métal sur la Last Arena. Nebula a un style bien carré mais sans grosse montée. Le groupe ne bouge pas trop sur scène, ça n’incite pas la foule aux pogos, qui se remet encore de ces émotions de la veille. Le soleil est de plomb, les bières sont les bienvenues. Petit à petit on sent la motivation du public, au fur et à mesure que les cartons transporteurs de bières s’élèvent dans les airs…
15h30 : Kill Your Idols @ Eastpak Stage [Punk Hardcore]
>> par Mike
Quand je parlais de Metal, Nebula n’était qu’une petite entrée en matière en fait. Tatouages et torses nus. Chaleur et bières. Ca change de Nebula. Là, on sent l’énergie, le rythme s’est élevé. Les guitaristes courent sur scène. Fouuuu !! Ca y est la fatigue d’hier est oubliée. Kill your idols s’en sort superbement, 10 années de scène, ça se sent ! Ce groupe new-yorkais a l’air d’avoir apprécié le concert et les membres donnent des centaines de merci au public. « Merci beaucoup Dour ! » avec l’accent américains, c’est sympa ;-).
16h30 : Gojira @ Eastpak Stage [Death metal]
>> par Mike
On attaque le lourd dans cette journée métalleuse : GOJIRA (à prononcer de la façon la plus grave possible). Guitaristes aux cheveux longs qui projettent leurs instru dans tout les sens… Les hochements de têtes des membres du groupe sont hallucinants, c’est à se demander si leur tête est vraiment solidaire du reste du corps tant elle valse de haut en bas. Ce n’est pas possible, ces gars font de la muscu des cervicales !! Le batteur est vraiment bon, avec sa double pétale, il impose des rythmes de folies et se la joue facile avec des démonstrations de contre-temps ultra-carrées. Gojira c’est aussi le chanteur avec sa voix ultra-grave. A imaginer au quotidien, ça doit pas être évident 😉
16h35 : High Tone @ La Petite Maison dans la Prairie [Dub expérimental]
>> par Djay
La chaleur est la même que hier sous la tente de La Petite Maison dans la Prairie et c’est pas High Tone qui va refroidir l’ambiance ! Leur live est endiablé. De grosses basses, puis on part dans les aigus, quelques craquements Electros… derrière les zicos de High Tone, des visuels hybrides, pour coller à la musique, sont projetés sur un écran géant. Le Dub Expérimental d’Hight Tone prend toute sa dimension en live. Le rappel est exigé par le public. La pression est montée d’un cran et bizarrement, High Tone termine par un titre planant, nonchalant. Le public est comme scotché. Un mec applaudit et tout le monde le suit sans vraiment comprendre que le concert est terminé.
18h30 : Groundation @ Petite Maison dans la prairie [Reggae]
>> par Djay
Groundation… Depuis que je sais qu’ils sont à Dour cette année, je n’attendais qu’eux (enfin presque…) ! Ils ne sont pas programmés à la suite du plateau Reggae du lendemain, pourtant Groundation fait parti des plus gros (par le talent) groupes Reggae internationaux.
Leur musique est un mélange de Roots Reggae et de Jazz Psyché. Contrairement à beaucoup d’artistes Reggae, les californiens de Groundation ne se contentent pas des habituels riffs de guitare et autre phrase toute faite au clavier. Ils nous délivrent un Reggae précis et entraînant. Harrison Stafford, chanteur et guitariste du groupe, a un timbre de voix singulier et une énergie communicante qui font de lui le leader naturel du groupe. Le public est aux anges, moi le premier, quand on reconnaît les titres joués.
Pas de rappel malgré le bruit de la foule, malgré les supplications de certains, malgré tout le dawa que l’on mettra pendant 10 bonnes minutes. Dommage…
19h45 : Cuizinier + Dj Orgasmic de TTC @ Dance Hall [Rap / Hip-Hop]
>> par Djay
On se précipite devant. Mike n’accroche pas et repart chercher des tickets binouzes… Moi je laisse un peu sa chance à celui que j’apprécie le moins des 3 TTC, Cuizinier.
Ses textes sont tous bidons, parfois ridicules même, mais les instrus de Dj Orgasmic sont là pour relever le niveau (et justifier la présence de public, je pense). Au fil du concert, Cuizinier devient de plus en plus naturel. Il lâche sa grosse casquette, puis ses lunettes et montre un sourire radieux quand ses potes Tido et Teki le rejoignent. TTC fait alors du TTC, plus rien de très surprenant, mais assez efficace je l’avoue. Comme lors des 3 dernières fois où je les ai vu en concert, les 3 MCs font monter les meufs du public. L’une d’entre elle est prise dans le jeu et va se frotter contre Tekilatex. Sans se démonter, il la congratule d’une bonne grosse claque sur la fesse.
Le concert de Cuizinier se termine à 7. Leurs cousins canadiens, Omnikrom les rejoignent. Ils jouent le lendemain, on verra s’que ça donne…
20h15 : Soufly @ Last Arena [Trash metal]
>> par Mike
Soufly, tout drapeaux brésiliens dehors, livre son son violent et sale sur la grande scène. Je ne m’éternise pas sur le groupe, vous avez eu droit au report lors du concert de Korn, avec qui ils font leur tournée. Le groupe n’est toujours pas très communicatif avec son public, mais il semble avoir leur petit succès quand même. Sans doute grâce aux quelques cris barbares de Max Cavalera pour les premiers rangs. Pour ma part, les ayant vu au Zenith le mois passé (cf. report Korn), j’me reprends une binouze et me dirige tranquillement vers le Dance Hall pour Blaucklang.
21h : Peeping Tom feat Mike Patton, Razhel @ The Red Frequency Stage [Rock Techno Funk]
>> par Djay
Nouveau projet de Mike Patton, qui était venu à Dour avec Fantômas l’année dernière et qui avait chanté avec Amon Tobin, Peeping Tom regroupe également le rappeur Rahzel, Dan the automator et Imani Coppola notamment…
Comme pour High Tone, toutes les influences et presque tous les styles y passent. Un titre se met à groover, puis il explose en Electro Punk. Mike Patton excelle des graves aux aigus. Le public est ravi de ses mélanges de genre. Les passages du Trip Hop Rock au Hip Hop se font naturellement. Va falloir récupérer cet album…
21h : Bauchklang @ Dance Hall [Vocal Groove]
>> par Mike
Imaginez cinq human beat box, jouant ensemble tantôt hip-hop, tantôt drum, tantôt électro. Rythmé et fort en basse, le show est impressionnant. Le chanteur place son flow sur ces percussions humaines tout à fait naturellement et on en oublie presque qu’il n’y a aucun instrument sur scène, si ce n’est eux !
On pourrait se demander si ce n’est pas simplement de la performance mais leurs alternances de rythmes et percu prouvent qu’ils maîtrisent aussi les mélodies. C’est pas non plus une symphonie mais en live, ça le fait bien. Deux rappels ! Rare à Dour, assurément, c’était un des groupes à ne pas rater. Après écouter ça chez soi, c’est sûrement une autre affaire.
22h: Within Temptation @ The Last Arena [Gothique mélodique]
>> par Djay
Juste un petit passage à Last Arena, où un intriguant décors de scène est en train d’être monté. De grosses colonnes de marbre, de la verdure, quelques rochers et nous voilà transporter dans une espèce de palais en ruine… enfin…
Une intro cinématographique et la chanteuse de Within Temptation apprait sur scène, suivie par ses zicos aux guitares triangulaire. Leur Gothique Melodique ne m’emballe pas, contrairement aux fans en alerte à côté de moi. Je laisse mes potes sur place et repars au gré du son.
22h45 : Don Letts Dub Cartel, Iration Steppas, Ashanti 3000 @ La Patite Maison dans la Prairie [Dub, Uk Style]
>> par Djay
Cachés derrière leurs machines, les 2 Djs de Don Letts Dub Cartel libère un gros set Dub Psyché. Soudain un rasta apparaît pour remercier le public. Ça en réveille certains ! Le son est lourd, mon mix de rhum devient de plus en plus léger. Je reste dans La Petite Maison dans la Prairie pendant plus de 2h et je n’ai pourtant rien à dire sur la musique et le son qui sortent des enceintes. Je me souviens avoir passé un bon moment… J’me souviens d’un début de KO technique, vite rattrapé par l’eau que me brandit Maxi. Merci à toi man...
23h : Mercury Rev @ Red Frequency [Rock mélodique]
>> par Mike
Planant, trippant, mélodieux, les mots manquent pour qualifier le style si particulier des Mercury Rev. L’émotion est toujours présente avec eux, pas une tristesse ou de la mélancolie, de l’allégresse servi par la voix de ce chanteur au sourire qui ne s’arrête jamais. Dans la foule, de nombreuses filles se sont mises à danser, spontanément, comme pour un ballet, enchaînant les petits pas de danses. Ca respire la sérénité : ça c’est le pouvoir de Mercury Rev. Au Splendid, l’année dernière, j’avais ressenti ce même sentiment, une espèce de béatitude (pour info, je ne fume pas ! ni ne prend de drogues !). Mercury Rev, c’est la dose de douceur dont tout le monde a besoin sans oser la demander. Eux nous la donnent, avec le sourire et on en redemande. Encore du rêve svp !
1h30 : Fisherspooner @ The Red Frequency Stage [Electro-Rock]
>> par Mike
Le show commence nettement en retard, chose assez rare sur Dour. J’ai comme l’impression que le groupe essaie de se faire mousser (problème de son, soit-disant). Qu’importe le public se masse sur la plaine, malgré la superbe musique d’attente (oui, on a eu droit à du Madonna en boucle, arg).
Commence enfin le concert. Wahou, le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est spécial. Deux danseuses en tutu, un chanteur qui fait aussi la chorégraphie, et un son, il est vrai un peu moche. Je suis bien déçu, le show n’est pas du tout adapté à la scène et au public de Dour. Je ne suis pas le seul à ressentir ce malaise, car le public fuit en masse. Vraiment dommage. Arrive pourtant deux de leurs titres phares ( et ) mais rien n’y fait. Même ces titres là ne rendent pas, trop revisités je trouve. Je discute avec quelques personnes qui les ont eu déjà vu par ailleurs : apparemment, c’est plus un show pour petite salle… Merde alors moi qui apprécie bien ce groupe… Je préfère partir avant la fin pour éviter d’être complètement démotivé et me dirige vers les sounds systems.
Ni Mike, ni moi ne pouvons raconter la fin… Nos notes sont illisibles, nos souvenirs clairsemés…, seule la sensation d’avoir passé un très bon moment reste éternelle…
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