Wowe - Turner Cody - Herman Dune
What’s the folk !!!!! Une référence incontournable de l’univers folk rock, ce soir ! Herman Dune, guy !
Ma question de ce soir est pourquoi les gens aiment autant la folk ? Tout simplement parce que la chanson folk à la guitare a une grande force de la proximité et une simplicité qui la rend immédiatement familière et douce.
20.00 : Première partie Wowe, trois gars, 2 guitares, 2 voix et 1 batteur, 3 tomes. Le numéro ne paie pas de mine, mais met déjà les gens dans l’ambiance folk, empreinte des années 60. Si toi tu as des infos sur le groupe n’hésite pas les poster parce que moi je n'ai rien trouvé. A voir apparaître les Herman Dune en choristes sur l’un des morceaux, c’est que ça plaît à nos gaillards.
Ensuite vient le tour du pote Turner Cody, ce new yorkais vraiment très doué dans le style folk rock dylanien. Lui aussi rejoint sur la fin de son set, par David-Ivar Herman Düne à la basse, Neman à la batterie pour une série de titres réussis. Décidément ce soir ici c’est une vraie confrérie seventies.
Ce soir on pensait voir un Duo, André n’étant pas sur la tournée, avec notamment Yaya à la grat et Neman à la batterie. Impatience… 21h30, Ils ouvrent bien le set en duo (guitare, batterie) pour quatre titres folk efficaces, sauf que ce soir ils sont rejoints par Turner Cody à la basse qui officiait en solo en première partie. Il nous propose les populaires « him back in New York City », le très frais « I wish I could see you soon », quelques morceaux sont enrichis de maracas, de bongos, Yaya échange volontiers sa guitare pour le ukulélé. Sur quelques titres on se croirait à une grand messe seventies. Quand tu les vois tous avec Turner et les camarades de Wowe nous chantonner les morceaux on dirait vraiment une bande beatniks. Dans tous les cas le public est conquis, je n’ai vu personne faire la tête ce soir, le sourire était de rigueur, la légèreté aussi.
Mais qu’est ce qui pousse autant les gens à apprécier autant Hermane Dune ? En plus d’aimer leur musique folk, raffinée de mélodies de chant touchantes, on peut ajouter que yaya ce songriteur, assoiffé de projet, et très accessible, n’hésite pas à faire de l’humour, au milieu du set il fait monter un petit garçon de 6 ans sur ses improvisations solo accompagné de son pistolet. A la fin des Wowe des embrassades en veux tu en voilà. « eh guy, what’s the folk ! »
Herman Dune reste vraiment une référence incontournable aux influences folk. On les remercie d’être venu ici il y a un an et d’y repasser pour le plaisir de tout le monde.
Folk the life !
Review : Stéphanie Danneels
Photos : Homardpayette
