C'est marrant mais à chaque fois que je vois La Rue Kétanou, je met en général quelques semaines à m'en remettre...
Et pour cause, dans ce genre de soirée on n'assiste pas uniquement à un concert mais à un véritable spectacle musical, tant par la joie de vivre que donne les trois compères, mais aussi par la "fiesta" qui envahit la salle...
On a eu peur pendant quelques années que La Rue Kétanou se sépare, avec les différents projets qui ont évolués en parallèle (Mon Coté Punk, ou la carrière solo de Florent Vitrignier...). En octobre 2006, ils créent la surprise avec un concert à la salle Watremez de Roubaix. Seul concert depuis leur présta aux Solidays, ou ils parlaient d'un éventuel "dernier concert".
Et non ! Mini-tournée du groupe aux quatres coins de France, depuis le 6 juin...
Le Théâtre Sébastopol affiche complet depuis plusieurs semaines déjà. Et à 20h, les gradins sont déjà noirs de monde. On sent une certaine retenue du public face aux places assises... "Mais est-ce qu'on pourra danser ??"
Première partie: URUBU. Un petit groupe de Lille, composé de 7 musiciens. C'est leur deuxième concert ! Musique festive, avec contrebasse, flute, saxo, percussions diverses... Ils mettent le feu au Sébastopol et les gens commencent tout doucement à se lever !
Une petite pause de 20 minutes avant l'arrivée sur scène de La Rue Kétanou, qui s'introduit avec, attention, 3 nouvelles compos !! Dans la lignée de leur album "en attendant les caravanes", l'accordéon se mélange toujours parfaitement avec les deux guitares...
Le Sébasto se transforme peu à peu en une véritable salle des fêtes. On en oublie les sièges, les gens dansent, crient et sautent aux nouveaux rythmes du groupe.
Et l'annonce qui en fait sourire plus d'un, c'est l'idée d'un "prochain album", qu'on attendait plus... Dans les deux heures et trente minutes de live, on a pu entrendre 5/6 nouvelles chansons.
Mais évidemment, on a également le droit aux grands classiques... Impossible, Les Maisons, Les Mots, Les Chemins de la Bohème... Un concert complet, et inoubliable. Deux rappels pour le plus grand bonheur des 1.300 spectateurs.
Je doute que le Sébasto ai connu une telle ambiance. Du balcon, on peut s'émerveiller devant la vague produite par les gens de la fosse. Et on ne voit même plus les fauteuils !
Et comme à Roubaix en octobre, on a le droit à la petite intervention au sujet des "découvertes musicales"... Et ils n'ont pas tord ! Surprenons-nous, on a de quoi faire dans le centre de Lille... Et quand on sera surpris, surprenons-nous encore, ca fera pousser les cigales dans la fourmilière...
