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Lisa Ekdahl au Splendid

Ambiance intimiste hier soir au Splendid avec Lisa Ekdahl.

Toutes les places assises étaient prises hier dans la salle du mont-de-terre pour la venue de la jazzy Lisa. Alors que ses musiciens s’installent sans bruit sur la scène, la suédoise arrive doucement devant son micro encore toute gênée par les applaudissements qui l’accueillent.

Les premières notes transforment la salle en immense salon cosy, où le public connaisseur se concentre sur sa musique légère. Dès la première chanson, elle ôte son béret qui la caractérise sur la pochette de son nouvel album. Elle nous confie qu’elle est très heureuse de voir tous ces sourires dans la salle et qu’en retour elle souhaite nous donner « a slow knowing smile » avec ce titre éponyme qu’elle siffle sur son album.

« Now baby or never » (Billie Holiday) et « Nature boy » (connu pour la reprise de David Bowie sur la bande originale de Moulin Rouge) sont les premiers grands classiques qu’elle reprend avec sa voix originalement peu puissante.

Toujours avec un anglais rapide aussi murmuré que ses chansons, elle rappelle que Lille est une des premières dates de sa tournée d’été. Un show qui manque encore de mise en place, puisque les déplacements hésitants des musiciens et les transitions un peu longues ne permettaient pas au public d’entrer complètement dans l’ambiance d’un soir d’été suédois. Se rajoute à cela, un petit problème technique avec la guitare désaccordée de Lisa. Elle nous a fait oublier cette petite déception en ironisant avec une petite moue « elle n’a pas voulu jouer avec moi ».

S’ensuit une jolie surprise avec « One life » qu’elle commence tendrement en parlant du refrain qui nous convainc que l’amour unique existe.

La première partie légèrement monotone, encore hésitante, dont les reprises manquaient de reliefs s’achève au bout d’une petite heure. La suédoise de 38 ans propose au public un entracte de 20 minutes bien qu’il n’est pas l’air si fatigué

Les musiciens reviennent avec guitare électrique et basse, et le concert s’oriente vers un jazz folk plus convaincant. L’équilibre du spectacle est trouvé, et Lisa Ekdahl alterne les ballades susurrées et les mélodies folks. Les covers qui ont fait sa réputation s’enchainent : « It’s oh so quiet » et « My heart belongs to daddy ». Le moment fort de la deuxième partie fut le planant « Beautiful boy » où Lisa laisse son bassiste et son guitariste, Mathias et Andreas faire un duo qui amène le public à taper dans les mains.

Deux petits rappels à peine forcés et quelques mots en français finissent le concert.

Une soirée légère sans exploit scénique mais avec une interprétation singulière d’un bout de femme timide avec une voix de poupée suédoise.

Découvrez son myspace avec les 3 titres de l'album :

Give Me That Slow Knowing Smile
One Life
I Don't Mind

 

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