One man band Party, dernière scène !
Il est temps pour les quatre one man bands de mettre un point final à leur mini-tournée. Après le Modjo à Wazemmes, la MDE de Lille 1 et l'Oxford à Béthune, c'est au tour du Biplan d'accueillir les blues men.
Pendant que le public prend ses commandes au bar, The Goon Mat s'installe derrière sa grosse caisse. D'une influence très "birammienne", le belge sait être authentique et brut sans mettre la mélodie de côté.
Le set-apéro s'achève et The Goon Mat laisse la place à Shake'Em, préposé aux transitions. Le lillois insiste plus sur l'instrumental, et profite de sa dernière scène en tant que one man band. Les fans attendront avant de faire leur deuil, Shak'Em pense déjà à ses futures collaborations, peut-être avec un musicien aussi de la party.
Moins connu de la scène locale, Nikolaj Andersen et ses allures de vagabond expose fièrement ses guitares faites maison. Après nous avoir présenté "Wine" et "Clémentine" (je vous laisse deviner l'ancienne fonctionnalité des cageots recyclés), il sombre quelques mesures dans une crise de schizophrénie. Tantôt Pierre, tantôt Antoine, on ne sait plus vraiment qui on écoute mais on s'amuse de son monologue approximatif. Quand le danois revient à lui, il se trouve victime de sa création : les trois cordes de Clémentine se désaccordent et le morceau perd un peu de sa précision. Wine se montre plus coopérante et l'homme en salopette repart de plus belle dans ses reprises blues et rock'n'roll, pour le plus grand plaisir des quelques danseurs de la salle.
Une petite dose de Shake'Em et c'est au tour de Sonny Mat D d'investir les lieux. Les amateurs d'harmonica ont leur compte, Sonny en use sans en abuser, toujours en alternant notes planantes et riffs entrainants.
Les hommes de la soirée ont bien mérité un peu de repos, avant de reprendre la route des concerts en solitaire.
