Ce soir, c'est Obispo à Lille pour son second concert au Zénith. A en croire les embouteillages aux alentours de la salle, cette personnalité semble plaire au public ! Et il le leur rendra bien ! Je ne me trompe pas, la salle est pleine pour accueillir le chanteur !
On débute la soirée avec une première partie assurée par Cyril Paulus. Un nom qui commence à se diffuser, et qui n'est pas au bout de ses surprises quant aux affinités qu'il lie avec Obispo. Faut-il rappeler que ce dernier a lancé ou relancé la carrière de certains grands noms de la scène française? On pense alors à De Palmas, à Pagny, et tant d'autres qui on eu la chance de croiser le chemin de la bête. Cyril, donc, chauffe la salle avec ses mélodies entraînantes. L'organisation architecturale du Zénith est, elle aussi, à la hauteur du spectacle : la scène, par exemple, se prolonge dans un public ravi de se trouver aussi proche de ses artistes préférés.
Le spectacle débute vraiment lorsque c'est au tour d'Obispo de présenter son show. Une projection met en scène deux compères désireux de visionner le DVD live du spectacle à venir. Tout à fait original ! C'est alors que la toile tombe pour faire apparaître des anges ! Pas des vrais... 🙂 Ce sont simplement l'artiste et sa troupe qui font une entrée éblouissante pour "Amen", dans une lévitation magnifiquement bien orchestrée. Les "fans" sont conquis !
Que demander de plus après ça ? Le ton est donné, la soirée risque d'être impressionnante !
Les tubes s'enchaînent agréablement, entrecoupés par de petites discussions avec le public (on notera la proximité de la star avec ses fans : interactivité 10/10 !) Les classiques du groupe défilent dans un engouement partagé dans toute la salle !
Un coup de chapeau aux multiples projections diffusées pour les chansons, la maîtrise est parfaite ! La salle aussi est parfaite : les mains se lèvent souvent, la fosse danse, etc...
Contre toute attente, Obispo désire inviter quelqu'un sur scène. Une autre célébrité me direz-vous...? Perdu : c'est un élu du public qui prend place à côté de son idole. Le chanceux pourra pousser la chansonnette aux côtés du chanteur ! S'en suit une très belle interprétation de "Lucie", avec strass, chapeau et cuivres jazzy. A noter aussi la présence exclusive de ces cuivres que l'on retrouvera dans son nouvel album, pour donner un nouveau son à ses chansons.
La fin du show s'annonce... Tristes les fans ! Mais en fait pas du tout, ça redémarre, et sur les chapeaux de roues même ! On assiste ainsi à une formidable débandade de la scène : ils s'éclatent vraiment ces jeunes gens ! 🙂
Obispo qui reprend un bon vieux Rock? Si si, c'est possible ! Et c'est même très bon ! L'auditoire en redemande !
François, l'élu, revient sur scène sapé lui aussi de strass, pour interpréter "Le chanteur idéal" avec son chanteur idéal. On projectionne même l'affiche de son propre concert (avec une photo qui rappelle étrangement la pochette du nouvel album d'Obispo.
S'en suit encore un beau clin d'oeil à Brel, avec un magnifique piano blanc décoré par des dessins d'enfants ! Toujours aussi original l'animal !
Il va même jusqu'à se déguiser en "Polna" pour son titre "Fan"... mais après mûre réflexion, il la fera "naturel" (pour les amateurs du genre, le vrai "Polna" passe début avril de cette année 2007) !
Bon, très bon ce spectacle ! Mais tout a une fin...
Pascal annonce sa sortie, mais avant, il tient à dire merci à ses années 80. Il fait même venir une boule à facettes géantes ainsi que des platines pour mettre une dernière fois l'ambiance, mais cette fois une ambiance "1980" !
Le Zénith se transforme pour un instant en discothèque géante ! La foule est aux anges...! On revisite les plus grands classiques : "Born to be alive", "Kiss", Madonna, etc... Ceux qui y étaient s'en souviendront !
Bon, on est tous exténués lol ! Mais c'est de la très bonne fatigue. Une petite dernière pour la route? D'accord pour de la poésie...
"Les fleurs du bien", vous connaissez? Oui? Mais cette version restera dans les annales ! Obispo se met au piano et commence à interpréter le titre. Magnifique, évidemment, mais le meilleur reste à venir. Le piano s'envole ! Obispo avec ! C'est sûr que dit comme ça, tout paraît plus ridicule, mais là chapeau ! L'action suit parfaitement avec la chanson. Tout est d'une extrême beauté...!
C'est sur ces douces paroles, dédiées à son producteur favori Pierre Yves, que l'artiste se retire... dans un dernier salut monumentalement respectueux envers le public lillois.
A très bientôt Pascal...!
