Hier soir au Grand Mix de Tourcoing, le public attend patiemment dans l’entrée que les portes de la salle s’ouvrent. Patrice Budzinski, programmateur de la salle en profite pour présenter la saison à venir. Alors j’écoute assidûment en jetant un œil avisé sur la très jolie expo photo de Ronan Thenadey, présentée actuellement dans le hall de la salle de concert.
20 heures passées de quelques minutes, les portes s’ouvrent et nous offrent à la vue une salle complètement réaménagée pour l’occasion. En effet, la structure imposante de Métalu à Chahuter qui porte la création Pendule, doit être installée dans la salle et non sur scène.
Une structure en forme de dôme dépouillé de toiture, mais truffé d’objets.
Ce qui surprend, c’est la complexité de cette architecture, la multitude de fils, d’ampoules, de conserves, de roues, de chaînes, etc. Une sorte de branchage trouble où le regard se perd, et où l’esprit se hâte de voir la mécanique fonctionner.
Premier mécanisme en marche et l’effet domino prend le relais. Les sons s’enchaînent, uniques et mélodiques. De phases calmes, pendant lesquelles un simple roulement nous fait languir et des phases éclairées où les ombres se mêlent parfaitement à l’enchevêtrement de bruits intelligents. Pendule est un spectacle hors norme que nous propose Man’hu et Jéranium de Métalu à Chahuter .
En somme, cette Pendule remet le temps à sa place : là où chacun prend le temps de le prendre.
