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Raphaël + Guillaume Grand au Théâtre Sébastopol

Pour sa première soirée de l'année 2011, Elle en Scène a invité Raphaël au Théâtre Sébastopol de Lille.
Une soirée sous le signe de la chanson française en acoustique, puisque la première partie était assurée par Guillaume Grand.
Un artiste qui débute, mais déjà très à l’aise sur scène et avec le public. Il a ouvert la soirée avec "L'amour est laid", qui n'est autre que le titre de son premier album, dans la bonne ambiance et sous les applaudissements du public du Sébastopol. Dès le troisième titre, aux premières notes de "Toi et moi", la foule reprend en choeur les refrains et encourage avec enthousiasme le jeune compositeur. Il termine sa première partie, avec d’autres titres de son premier opus, tels que "Toi l’ange", "Demande au vent" ou encore "Egoïste". Un set apprécié et récompensé, d’ailleurs Guillaume Grand voit sa première date à la Péniche deux jours plus tard déjà complète, un début prometteur pour son début de tournée en France !

Voir notre reportage photo sur le concert de Guillaume Grand à la Péniche le 28/01.

Raphaël entre en scène et prend place entre ses multiples pédales posées au sol, ses deux guitares, son piano droit et trois écrans. Un décor simple mais qui va vite se révéler très efficace, grâce aux projections très réussies qui accompagneront la plupart de ses morceaux comme "Schengen" ou "Je détruis tout". Seul sur scène en acoustique comme lors de sa précédente tournée, il sait pourtant jouer de manière à ce que l'on ne s'ennuie pas. Entre arrangements étonnants, à en reconnaître difficilement les débuts de certains morceaux ("Caravane" où il laisse courir ses doigts sur ses cordes sur des airs espagnols ou encore "Chanson pour Patrick Dewaere"), et effets électro, l’acoustique du théâtre est sans conteste un atout formidable dans lequel résonne le son qui monte crescendo avec puissance dans certains morceaux, et ce dès le premier morceau, "Je sais que la Terre est plate".

Il change de temps à autre de guitare ou encore s’accompagne lui-même grâce à ses pédales “looper” qui permettent d’enregistrer ses samples pour multiplier les sons, à l’harmonica. Avec "C’est bon aujourd’hui" ou encore cette superbe reprise de Christophe, "J'l’ai pas touchée", il emporte complètement son public en prenant place derrière le piano.
Entre la magie qui sort de guitare et la délicatesse qui effleure les touches de son piano, que ce soit dans ses compositions ou dans les reprises qu’il réalise avec brio telles que "Osez Joséphine" de Bashung ou "Modern Love" de David Bowie, Raphaël est un poète discret qui enveloppe l’atmosphère par sa musique et sa voix. Il est vrai que derrière ses pédales et ses "jouets", on semble être invités dans sa chambre, dans laquelle il joue avec plaisir, un peu timide, un peu maladroit parfois.

Il tire sa révérence avec "Et dans 150 ans", après un rappel bien mérité sur les planches du théâtre.

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