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Soirée Star Warz XL a Gent

Les Star Warz... Toujours cette même ambiance d'euphorie, toujours ces litres de bières renversées qui jonchent le parterre et les quelques jolis sourires de demoiselles flamandes...

Le Vooruit brille déja de mille feux à notre arrivée, et les centaines de sourires qui émaillent les visages de tout ce beau monde ne trompent pas, ce soir on s'est visiblement donné le mot et ça s'agite déja sévèrement devant les enceintes.On débarque coincé entre le set de Calibre et de Klute dans la salle principale. N'ayant jamais vu les deux DJ, j'en prends déja plein les oreilles, Klute porte fièrement les couleurs de son label Commercial Suicide avec un set compact qui enchaîne avec brio aux instrumentales aériennes de Calibre. Il fait déjà incroyablement chaud dans le temple qui accueille la soirée, et Amit qui commence à installer ses platines ne fera sûrement pas office de rafraîchissement...

Pour ma part, c'était le set à ne pas rater de cette soirée dantesque. Seule performance "live" de la soirée, l'anglais torture ses vinyls et s'applique à nous marteler des accords plus dark les uns que les autres... Peut être plus sobre, mais incroyablement plus efficace, le gourou Amit s'en donne donc à coeur joie, envoyant les bombes saturées "Propaganda" et "Suicide Bomber" à qui veut bien l'entendre et les adeptes qui se bousculent avec fureur devant les basses semblent conquis.

Après un petit marathon (et quelques bières) on arrive enfin à rejoindre la mini-salle dubstep. Petite déconvenue, non seulement difficile d'accès, la salle semble aussi un peu minime pour recevoir un public pourtant venu en nombre avant le show de Skream. La salle a parfois des allures de fourneau, mais pourtant les vagues de basses et de sonorités planantes font leur effet : les amateurs sont comblés et évacuent leur sueur dans des chorégraphies désarticulées. Skream répond encore une fois présent avec un set plein de nouveautés.Le petit génie ne se contente pas de nous resservir ces hits avec une maestra incomparable. Il se risque même à quelques remixes osés, comme celui d'un hit des Klaxons. Le maître a parlé.

Un petit passage par la salle de l'étage, où les notes groovy du duo Artificial Intelligence rapprochent déja les danseurs. Comme à l'habitude, la salle "liquid" tient de véritable repaire pour les jolies filles. Comparé au supplice des tympans imposé par la salle dubstep, on vient donc poser avec plaisir son petit pas de danse sur les mélodies d'High Contrast ou de Blame, le tout bien aidé par les efforts des mc's et voix lancinantes des morceaux. On frôle les quatres heures, et il est donc temps de rejoindre avec peine la salle principale pour la venue du seigneur de la galaxie : Ed Rush.

 Toute la foule du colisée gantois s'est réunie devant la scène pour une dernière envolée. Les notes fracassantes du remix de "Konflict-Messiah" par Noisia lancent la furie, les massives jumpent dans tous les coins et on prend une claque monumentale. Le phénomène de Virus Recording séduit avec ce petit tour en doloreane dans le passé, les plus anciens deviennent frénétiques en reconnaissant des boucles mythiques mais ne sont pas en reste sur des morceaux plus récents, en témoigne un public en délire sur des tracks de Subfocus par exemple. Indéniablement le set le plus convaincaint de cette soirée, avec une présence peut-être un peu trop marquée des MC à mon goût mais qui s'étaient surpassés pour prendre part à la fête.

Quand les lumières se rallument, on ne veut plus repartir ! Et ce n'est pas le soleil de Gand qui nous accueille à la sortie, qui nous enlèvera les étoiles de la tête. Un Star Warz plus qu'à la hauteur de nos espérances !

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