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Young Galaxy à la Péniche – Festival Ground Zero

C’est dans le cadre du festival Ground Zero, présenté par "A gauche de la Lune", que La Péniche nous propose de découvrir ou redécouvrir le groupe canadien Young Galaxy.

Assez peu de monde en ce jeudi soir. La plupart des gens se regroupant au bar en attendant le début du concert.
Peu à peu, la majorité commence à se diriger vers la scène, par petits groupes et les discussions s’animent pour s’éteindre ensuite en douceur une fois les lumières baissées.

Le trio qui s'avance devant nous est composé de Catherine McCandless au chant, Stephen Ramsay à la guitare et à la voix et Stephen Kamp à la basse. Auquel s’ajoutent deux musiciens en live.

Après deux albums Young Galaxy en 2007 et Invisible Republic en 2009, les artistes nous présentent Shapeshifting, leur troisième opus, sorti début 2011.
Ce dernier a été écrit « at home », à Vancouver, et produit par Dan Lissvik, du duo suédois STUDIO.
Berçé par New Order, Sonic Youth ou encore Annie Lenox, le quintet oscille entre pop rêveuse et rock fiévreux.
La voix de la chanteuse Catherine McCandless faisant penser à Kate Bush ou Eleanor Friedberger, la chanteuse de l’extravagant Fiery Furnaces. On sent également, l’espace d’un ou deux titres, planer l’influence de The Cure planer au dessus de l'eau.

Le résultat est très entrainant, et emporté par la voix envoutante de Catherine. Les sons alternent entre de la pop aux accents celtiques prononcés et des morceaux plus dance issus du dernier album.
Malgré une volonté de paraitre blindée contre un public qui peine à se décoincer au début, on sent que la chanteuse est stressée. Comme le reste du groupe d'ailleurs !
L’ambiance change au milieu du set, Catherine et les autres se livrant un peu plus, esquissant un sourire et un « merci » de rigueur. Cela agit comme un déclencheur sur le public, qui ose enfin montrer qu'il apprécie : applaudissements plus fournis, encouragements, esquisses de pas de danse, ....

Young Galaxy est de toute évidence prometteur, le changement opéré dans leur musique par leur collaboration avec Dan Lissvik leur donne un souffle nouveau à exploiter et à rendre comme tel sur scène.

Malgré tout, on regrette fortement que, dans une ambiance aussi intime que La Péniche, les canadiens ne se soient pas laissés aller à quelques confidences, ou tout du moins à un semblant de dialogue un peu plus poussé que les « Merci ! » timidement murmurés par Stephen. D'autant plus que, seuls à se produire ce soir, ils auraient pu faire durer un peu la magie et nous enchanter de quelques morceaux supplémentaires!

 

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