Un an après leur dernier passage à l'Aéronef, nous avons eu le plaisir de retrouver Anathema ce vendredi 28 septembre. La formation britannique a choisi ce vendredi soir le Splendid pour son retour à Lille. Face à une salle remplie, la formation des frères Cavanagh aura offert au public lillois une performance subjuguante, misant sur les ambiances progressives si propres au groupe.
Anathema dans une ambiance plus intimiste
Si leurs précédentes performances avaient pu nous conforter dans le virage progressif et ambiant qu'avait pris le groupe depuis quelques années, ce concert nous a permis de retrouver Anathema dans une ambiance plus intimiste, laissant une plus grande place aux instruments acoustiques. L'introduction sur Springfield, où la guitare sèche a longtemps résonné seule dans l'enceinte du Splendid, en est un parfait exemple.
Une setlist variée
S'il faut bien reconnaître une chose aux concerts d'Anathema, c'est leur capacité à subjuguer les titres de leurs albums avec une maîtrise rare, une sensibilité qui donne aux titres une toute autre dimension. Un aspect qu'on constatera notamment sur Closer, où la mise en valeur de la partie électronique contrastera avec le set, aussi bien par le son que par la scénographie. Anathema savent surprendre et en mettre plein les yeux et si le groupe se prêtera à l'audace de quelques réinterprétations, notamment avec la collaboration de la violoniste Anna Phoebe du groupe Ava, la setlist du concert offrira un éventail qui saura ravir les fans. Bien sûr, le dernier album du groupe, The Optimist, n'est pas pour autant écarté de la setlist (Can't Let Go, Springfield), mais c'est surtout les albums A Natural Disaster et Distant Satellites qui occuperont à eux seuls une bonne partie du show.
Des beaux moments de communion avec le public
Dans le public, ces choix provoquent l'adhésion des fans qui n'hésitent pas à accompagner le groupe sur quelques titres. Dans cette ambiance chaleureuse, la communication entre le groupe et le public reste au cœur du concert et accroît l'émotion dégagée par certains titres (Are You There, A Natural Disaster) accentuant ces moments de communion avec la foule. Après 1h30 de set, les lumières se rallument et nous laissent touchés par l'émotion d'une telle performance.
