Bertrand Belin a pris une voie de traverse dans la scène musicale française, à l’écart des lieux communs, des routes tracées d’avance. On entend dans ses disques (le premier sort en 2005) l’empreinte du folk-rock, une voix grave et distanciée qui pétrit et cisèle des textes en français poétique. Au départ, vu de loin, on pense à Bashung, à Murat, à Gainsbourg, ces gens qui ont su tisser leur œuvre dans le fil de deux traditions, anglo-saxonne et française.
Trio de chanson rock aux accents électro. Porté par une musique nourrie de riffs percutants et d’une batterie à la fois riche et épurée, MALAX (TDC 2014) chante, parle, scande, crie d’une voix virile et fragile des textes incisifs qui font mouche.
Influences...
Bashung, Miossec, Thiéfaine, Higelin, Arno…
MALAX est composé : de Nicolas Curella (voix, guitare), Sébastien Couderc (guitares, piano, accordéon), Jean-Claude Rocheteau (basse, piano, guitare, programmations), Stéphane Teirbrood (batterie) et Mathieu Buchaniek (violoncelle, trompette).
