Après une 33e édition mémorable, marquée par plus de 72 000 visiteurs qui ont porté les festivités à de nouveaux sommets, Couleur Café est de retour avec quelques nouvelles à ne pas manquer. Au départ festival aux couleurs de l'Afrique, c'est maintenant le rendez-vous phare pour tous les amateurs de musiques urbaines et du monde.
couleur café festival : Save the date
Du 27 au 29 juin 2025, le parc d'Osseghem sera à nouveau la scène de trois jours de festivités, rassemblant artistes émergents et de renom, une atmosphère festive ainsi qu’un public toujours plus beau.
Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule : les tickets Early Bird sont officiellement disponibles, permettant aux festivaliers de profiter des 3 jours de festival à un tarif exceptionnel de 100€ pour un combi-ticket et de 116€ pour ceux qui souhaitent accéder au camping. Chaque année, ces tickets limités rencontrent un grand succès, et 2025 ne devrait pas faire exception.
et pour le line up ?
Vendredi 27 juin
DJ Rosa Pistola ouvrira le bal de la Black Stage. Surnommée "la matriarche de l'underground du Mexique", elle est l'une des DJ les plus en vue dans le monde du reggaeton, un genre encore (et malheureusement) dominé par les hommes.
Pa Salieu est un conteur hors pair, et il n’en est qu’au début de son ascension. Son rap, ancré dans le UK moderne, s’illustre par une maîtrise instinctive du rythme et un univers sonore riche. Mais c’est sa voix caméléon, alternant diction acérée, chant modulé et charisme naturel, qui fait sa signature.
C'est un fait : le Nigeria regorge d’incroyable talents. Cette année, Couleur Café accueille Omah Lay sur scène, trois ans après sa première apparition sur notre Red Stage. Et c’est justement en 2022, que sa carrière prenait un véritable essor. Omah Lay continue aujourd’hui à surfer avec succès sur la vague afrobeat et afrofusion, aux côtés des figures incontournable du genre.
Samedi 28 juin
Un souffle incandescent de shatta et dancehall viendra embraser la scène avec l’une des ambassadrices du genre, Maureen.
Ensuite, le jazz, la soul, le blues et quelques éclats de rock seront mis à l'honneur avec Jalen Ngonda, un véritable bijou de Liverpool, dont la voix et la musique promettent de faire danser les corps et les cœurs.
Sous son vrai nom Kevin Vallerey, Kalash est un talent au flow qui n'a cessé de séduire depuis ses débuts, en 2003. Ses sonorités sont un hommage à son héritage culturel afro-caribéen, en alliant reggae, le shatta et le dancehall, propulsant Kalash parmi les rappeurs français les plus en vue et l'un des artistes martiniquais les plus influents de sa génération. Il multiplie les collaborations de prestige, s'associant à des figures majeures comme Damso, Maureen, Booba, Gazo ou encore Hamza, consolidant ainsi sa place parmi les poids lourds de la nightlife.
Dimanche 29 juin
Une nouvelle vague de talents déferlera sur le plateau du Heyzel, à commencer par Denzel Curry. Tout droit venu de Floride, cette pépite au rayonnement international maîtrise avec art énergie brute et finesse, comme en témoigne son dernier opus The King of The Mischevious South.
Le même jour sera également marqué par Queen Omega, une des icônes féminines de l’histoire du reggae roots, dont la voix et l’aura insuffleront sans aucun doute une atmosphère mémorable dans le parc d'Osseghem.
Spotlights sur Catriel Guerriero et Ulises Guerreiro. À une lettre près, on pourrait croire qu’ils sont frères, mais ce duo argentin, nommé Ca7riel (Catriel) et Paco Amoroso, se considère comme tel. Leur musique, aux croisements du trap et pop-house latino, electro et rock, a la force de réunir les générations et de toucher des millions.
Être fort, c’est ce que signifie le nom Kokoroko dans la langue du peuple Urhobo, au sud du Nigeria, et leur titre Abusey Junction en est l'incarnation parfaite. Mené par la trompettiste Sheila Maurice-Grey, ce collectif made in London réunit huit musicien·ne·s d’exception. Ensemble, l’octuor multi-instrumentiste s’implante sur le terrain du jazz enrichi d’afro-beat et de hip-hop, tout en honorant leurs racines afro-caribéennes, ouest-africaines et est-africaines. En seulement quatre ans, Kokoroko s’est imposé comme un pilier du renouveau jazz, mêlant modernité et intemporalité avec brio.
Le Saïan Supa Crew remonte à 1997, dans la banlieue parisienne, et raconte l’histoire d’une équipe de génies de rap, non pas des confins de l’univers, mais d’Île-de-France. Mélangeant beatbox, dancehall, rap, soul et reggae, le groupe aborde des thèmes profonds tels que la drogue, le racisme, les rapports homme-femme, le suicide et la violence.
