Pour sa 18ème édition, le festival Embar(o)quement Immédiat vous invite à explorer l’incroyable créativité artistique de l’univers baroque les mois de mai et juin 2025
Le festival Embar(o)quement Immédiat
De concerts en insolites, d’escapades en ateliers participatifs, vous ferez d’étonnants voyages dans le temps, l’espace, l’imaginaire et des terres encore inconnues… Lors de ce festival, rompez les amarres, quittez la sûreté des quais pour l'inconnu musical et ses risques ! Osez vous laisser guider dans les voyages musicaux et artistiques préparés pour l'occasion. Cultivez votre goût pour l’aventure et embar(o)quement immédiat ! Vous allez sans nul doute vivre de belles découvertes !
LES GRANDS RENDEZ-VOUS CONCERTS
- Sogno Reale : En ouverture du festival, l'ensemble Troublae met en lumière les femmes compositrices et musiciennes du XIIe au XVIIIe siècles, dont les rêves et les aspirations ont transcendé les interdits et illuminé la musique de leur temps. Comme dans un rêve éveillé, elles revivent pour nous - en musique - grâce à ce concert « carte blanche » en partenariat avec le CRR de Paris.
- La Grotte de Versailles : Ce récital met en lumière le théorbe - instrument très prisé à la Cour - et Robert de Visée (1652-1730) « maître de guitare du Roy ». Ses suites pour théorbe illustrent l'art de la danse et ses transcriptions d'airs d'opéra - de l'ouverture de La Grotte de Versailles à la Passacaille d'Armide – offrent un aperçu du répertoire spectaculaire qui animait les fastes versaillais.
- Mariposas : Mariposas signifie papillons en espagnol. Terrestre et aérien, au vol imprévisible, le papillon fascine par ses couleurs, ses motifs, son impressionnante métamorphose. Comme ce programme où l’ensemble La Badaude recrée une palette de couleurs musicales propres au XVIIè siècle espagnol - vives, variées, surprenantes !
- Le Chant d'Orphée : Le chant d’Orphée est un conte lyrique pour public familial dès 6 ans. Seule en scène avec sa viole de gambe, Marie-Bénédicte Souquet a choisi ses airs parmi les opéras de Monteverdi, Gluck et Purcell, pour chanter et raconter l’histoire d’Orphée où se mêlent l’amour, la mort, le courage, la confiance et le doute.
- Bach La Joie du Calice : Dans le fil tissé entre ces deux chefs-d’œuvre de J.S. Bach, les mots de Saint Paul ont une résonance particulière : « Il nous faut passer par bien des épreuves pour entrer dans le royaume de Dieu. ». Dans cet étourdissant 2e cycle de cantates de 1724/25, les BWV 99 et 125 font briller chaque instrument et voix de l’ensemble des étudiants du CRR de Paris.
- Terres d'Espagne : Cap sur l’Espagne ! Diego Ares & Guido García Sánchez vous proposent une excursion malicieuse entre Espagne et anciens Pays-Bas espagnols à la découverte d’une des plus brillantes écoles de claviers à la jonction entre le XVIe et le XVIIe siècle.
- L'Angleterre de Byrd à Haendel : Escale en Angleterre du XVIe au XVIIIe siècles ! La musique anglaise révèle un jardin de sons et de couleurs. Pour flâner dans ce jardin sonore, deux instruments anglais rares, récemment restaurés : une copie du plus ancien clavecin anglais conservé du facteur Lodewyk Theewes, ainsi qu’un clavecin de Joseph Mahoon conservé au Musée de la Musique de Paris.
- À La Manière Italienne : Au XVIe siècle, l'Italie septentrionale est le centre mondial de la facture de clavecins jusqu'au moment où la famille Ruckers ouvre son atelier à Anvers. Jean-Luc Ho & Alessio Zanfardino révèlent une constellation de compositeurs à l'image de la diversité des états composant l'Italie de l'époque, de Venise à Milan, Florence, Rome ou Naples.
- Le Goût Français : A la découverte de l'École française de clavecin, et des clavecinistes-compositeurs qui se sont succédé du XVIIe siècle au XVIIIe siècle en France. Julien Wolfs et Naïs Formentin en explorent le "goût" à travers la subtile maîtrise de l'articulation, du phrasé, du caractère, de l'expressivité et de l'art de l'ornementation.
- Bach, avant et après : Dernière escale : l'école allemande pour claviers et son célèbre "stylus fantasticus" : jeu libre et virtuose où, dans une même pièce des épisodes s'opposent sans continuité, avec des ruptures de tempo et des fulgurances soudaines, comme dans une improvisation. Un art du mouvement, de la courbe, des surprises. Profondément baroque.
- Les Petits Motets... Grande Musique : Ces motets de Charpentier, recréés par l’ensemble La Nébuleuse, sont des trésors du baroque français. Bien que l'effectif soit modeste (quatre chanteurs, deux violons et basse continue), leur richesse harmonique et structurelle, avec symphonies, récits, airs et chœurs, révèle une écriture complexe et unique dans le contexte de l'époque.
- Indiscrétion : Après un premier programme vocal basé sur les thèmes de chansons les plus courants (amour, désespoir...), The Curious Bards incluent dans ce nouveau concert des types de chansons d'inspirations encore plus variées. Une chanson à boire irlandaise, une partie de chasse, ou encore un texte suggérant délicatement ce qui s'apparenterait à de joyeux ébats amoureux...
- Vox Feminae : Elles ont laissé à la postérité des œuvres, qui auraient pu s’appeler chefs-d’œuvres, que les Encyclopédies ont oublié de consigner. Elles, ce sont ces femmes italiennes, qui au XVIIe siècle ont composé avec leur âme et leur talent, avec la musique comme unique source d’expression dans un monde où, souvent, leur génie était trop souvent méconnu.
- Bach & Percussions : SR9 : est-ce le nom d’une fusée destinée à explorer de nouvelles galaxies ? Certes non, mais ce trio d’aventuriers musicaux formé par Paul Changarnier, Nicolas Cousin et Alexandre Esperet, ressemble bien à l’équipage d’un engin stellaire à la recherche de nouveaux mondes de sons, quitte à faire swinguer la musique des sphères.
- Bach : Concertos pour 3 & 4 clavecins : Pièces rarement jouées en concert, les deux concertos pour trois clavecins ainsi que le concerto pour quatre clavecins sont des chefs-d’œuvre de l’art de la conversation de J.S.Bach. Ils sont ici présentés avec une transcription pour quatre clavecins du célèbre 3e concerto Brandebourgeois réalisée par Bertrand Cuiller.
- Les Racines de Bach : Un voyage plein de surprises dans l’Allemagne baroque ! Si, dans ce programme, la forme est constante, les styles y sont multiples, naviguant du « stylus phantasticus » de Buxtehude à celui quasiment galant de Telemann, en passant par la rigueur contrapuntique de Bach.
- BWV... or not : Voici un programme d’œuvres attribuées à Jean-Sébastien Bach – ou transcrites – et dont l’excellence est le dénominateur commun. Amandine Beyer et Gli Incogniti rendent un fervent hommage à une époque qui ne connaissait pas le droit d’auteur, mais dont l’esprit témoigne d’une liberté créatrice époustouflante qui inspire les interprètes d’un bout à l’autre de ce programme.
- Marin Marais : Le Manuscrit Retrouvé : Conservé à la bibliothèque d’Edinburgh, le manuscrit Panmure (45 pièces environ) est d’une importance considérable malgré l’absence d’une partie de basse continue. Noémie Lenhof et ses acolytes redonnent toute leur saveur à ces pièces rares en reconstituant la partie manquante. Suite, Grande Chaconne, Couplets de Folies d’Espagne inédits : la beauté de la musique du jeune Marais révélée au public !
- À la Mèche d'Or : Vers 1690, le premier magasin de musique gravée “À la règle d’or” ouvre rue Saint-Honoré – d’où le nom de l’ensemble réuni autour du contre-ténor Arnaud Gluck. Explorant avec fraîcheur les ressorts comiques et tragiques de l’état amoureux, ils ont élaboré ce programme reflétant les évolutions du goût du public à travers le XVIIIe siècle, avec ses passions, ses peines et ses joies.
- Le réciproque : Amours, gloires et beautés intriguent pour notre plus grand plaisir dans ce « divertissement pour la campagne » représenté à Raismes proche de Valenciennes en 1714. Musique, danses, costumes et décors sont ici restitués avec les techniques de l’époque pour rendre à cet opéra la saveur et l’éloquence des spectacles de la fin du règne de Louis XIV.
