Hervé Salters est un prodige français du clavier, biberonné au groove afro-américain (de Stevie Wonder à War en passant par Sly &The Family Stone) et croisé aux côtés d’artistes aussi différents que Femi Kuti, DJ Mehdi ou M(athieu Chedid). Expatrié aux Etats-unis depuis une dizaine d’années, il y a collaboré avec la fine fleur du hip-hop de la côte Ouest (Blackalicious et la tribu Quannum) et donné le jour à un projet d’une élégance rare, General Elektriks, où des atmosphères cinématographiques enveloppent des rythmiques funk élastiques et des raps ténébreux au coeur de morceaux vicieusement pop et entraînants. Réputé pour ses prestations scéniques survoltées, Salters fait partie de ces rares artistes qui dansent comme des dingues tout en jouant du piano debout. C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup...
> Curumin
Vous prendrez bien un peu de soleil subtropical dans votre hip-hop ? Le jeune chanteur/guitariste/batteur Curumin, est natif du Sud-Est brésilien, fraie lui aussi avec la crème du rap californien... et se voit souvent épaulé par les claviers virevoltants d’Hervé Salters. Résultat ? Il n’arrive pas à choisir entre les chaloupements gracieux de la samba et les syncopes crapuleuses du funk carioca. Et là-dessus, personne ne semble avoir envie de l’aider...
