Lorsque Hanni El Khatib a débuté, il nʼétait quʼun gamin qui faisait du skate, jouait de la plus mauvaise guitare du monde et chantait dans son coin. Héritier dʼune lignée de musiciens déterminés, du genre à tout faire eux-mêmes, il sʼest mis à enregistrer très sommairement, dès que ses petits boulots et la vie nocturne lui en laissaient le temps, une ribambelle de chansons qui vont à lʼessentiel.
En 2012, Hanni El Khatib a estimé que le moment était venu pour lui dʼenregistrer un deuxième album sans fioritures. En tournée, il a rencontré Dan Auerbach dans un bar de Paris et, après quelques verres de whisky, ils ont décidé dʼenregistrer quelque chose ensemble dans son studio de Nashville. Lʼidée était de tirer un trait sur tout ce qui mettait Hanni El Khatib à lʼaise, et dʼélaborer un disque à partir de son instinct brut et de son inspiration.
Le résultat, cʼest “Head In The Dirt”, un album (produit par Dan Auerbach) de onze chansons veinardes qui permettent à Hanni El Khatib de marquer à son tour lʼhistoire de la musique rebelle. Après un passage remarqué au Grand Mix de Tourcoing, Hanni El Khatib revient à Lille pour embraser le Splendid. En attendant, on peut l'écouter sur son MySpace !
> Notre chronique de l'album "Head In The Dirt"
