Après Nomeansno, voici une deuxième soirée «patrimoine» ! Wire fut, au crépuscule des 70s, l’un des premiers groupes anglais à marier l’urgence du punk à l’esthétique post-industrielle, les guitares acérées aux sonorités glaçantes des synthétiseurs, les rythmiques tribales et le cliquetis répétitif des machines. Dans un contexte de sinistrose économique et sociale, le quatuor opta pour des pièces courtes et accessibles, décriant avec justesse les travers d’une société gangrénée par le cynisme. La marque de fabrique du groupe ? Des rythmiques aux allures mécaniques, des guitares têtues, une voix faussement naïve, et un vrai talent pour les mélodies. Trente ans plus tard, les trois premiers albums du groupe [«Pink Flag», «Chairs Missing» et «154»] sont devenus des pierres angulaires du rock moderne. En ouverture de soirée, Frustration, une bande de «jeunes gens modernes» teigneux, adeptes d’un rock martial et synthétique. Une musique sombre et agressive, marquée par la cold-wave et le rock acariâtre de Warsaw/Joy Division, The Fall...et Wire.
> Wire (UK)
Retour à la scène pour le mythique quatuor post-punk WIRE. Rythmiques spartiates, guitares acérées, synthés glaçants et textes grinçants sont toujours au programme des hostilités après plus de trente ans d’une carrière exemplaire.
> Frustation (France)
En ouverture de soirée, leurs dignes rejetons dans la scène actuelle française : Frustration, une bande de "jeunes gens modernes" tel qu’on l’entendait au début des années 80. Une musique sombre et agressive marquée par la cold-wave et le rock acariâtre de Warsaw/Joy Division ou de The Fall.
