Balayant plusieurs registres tels que la pop, la folk ou le rock, c’est avec sa voix et sa guitare que Louise s’exprime. Une voix rauque qui a muri force de bières ingurgitées et de nicotine inhalée, bien différente de celle à laquelle elle nous avait habitués dans son ancien groupe La Cavaska. C’est avec ce changement de ton que le tournant musical prend forme petit à petit, substituant ses influences ska/reggae par les débuts de Siouxsie and the Banshees et autres icônes plus obscures, ou encore par les mélodies et les paroles à vif des Mansfield TYA.
Ainsi, du début folk romantique d’une chanson, il faut parfois s’attendre à basculer dans une fin tragique et énervée…
Le concept Boulevard Nada est donc simple : une guitare et une voix pour une formation minimaliste.
Les mélodies sont mélancoliques et nous racontent les déceptions de la vie et de l’amour. On peut parfois y percevoir une pointe de bonheur éphémère, mais qui est toujours tragiquement rattrapé par le mal-être, l’angoisse et même la folie.
En anglais comme en français, pour Boulevard Nada, la douleur et la souffrance sont dans les mots, et la musique semble être une façon de ne pas guérir…
> Musique à écouter sur https://soundcloud.com/boulevardnada
> Concerts : En résidence au Monk’s café avec Por h o por v tous les troisièmes jeudis de chaque mois.
