L’histoire d’Aulnoye-Aymeries racontée sur son site officiel
Longtemps, Aulnoye n’a été qu’un village entre Berlaimont (chef lieu de canton) et Aymeries, où vivaient en bordure des marécages, une centaine d’habitants, petits paysans, qui exploitaient les aulnes et osiers rouges, avec lesquels ils faisaient des paniers et des corbeilles tressées à la main.
En 1853, les cambrésiens refusent la ligne ferroviaire directe vers Paris, parce qu’elle mettait la capitale "le vice" à trois heures de Cambrai "la vertu". Pareil pour Berlaimont, où l’on pensait que les locomotives pouvaient faire tourner le lait dans les pis des vaches ! Le train passa donc à Aulnoye, le 1er janvier 1858.
La voie vers Bruxelles est ouverte ; la vocation ferroviaire d’Aulnoye est ainsi née. Au début du siècle dernier, les mutations se confirment. en 1907, la société métallurgique de Montbard crée une usine (étirage) et la compagnie des Chemins de fer français s’agrandit vers Bachant.
De 1900 à 1913, Aulnoye passe de 1 450 à 5 000 habitants. A partir de 1953, Aulnoye fusionne avec Aymeries, la ville s’équipe : écoles, salles de sports, piscine, équipements culturels, logements... Tout était à faire. Pendant ce temps l’usine de Montbard devient Vallourec. Dans les années 1970, près de 3 400 personnes travaillent dans cette entreprise. Mais la crise économique est passée par là. Pas moins de 5 000 emplois ont été perdus en 25 ans. Parallélement la ville doit faire face et entretenir son patrimoine.
La Municipalité conduite depuis 1995 par Bernard Baudoux n’a pas baissé les bras. Aulnoye-Aymeries a de nombreux atouts et la rénovation urbaine est en marche : de nouveaux logements, un centre aquatique, la construction d’un théâtre, la transformation d’un centre social... sont au coeur de cette rénovation. Ceci est une autre d’histoire...
