Spectacles : Pièces théâtrales diverses, one man shows, concerts, galas de danse, ballets, opéras et opérettes, tournages de films et conférences.
Nombre de places : 600, privilégiant le confort et la qualité de son au nombre de sièges.
Architecture : C’est une salle à l’italienne avec un parterre incliné et deux balcons. Il s’agit d’un paradis traité sous la forme d’un amphithéâtre. Le plafond de la salle circulaire est signé Victor Lhomme (artiste peintre installé à Lille) et représente une allégorie d’inspiration classique. Y sont incarnées La Trompette de la Renommée, la comédie, la tragédie, la musique, la danse tandis que des anges tirent le rideau de scène. Une couronne ponctuée de lyre, des cordons feuillagés et des angelots font aussi partie du décor. L’édifice est sur deux étages avec un grand espace au deuxième pour les réceptions et un large hall d’entrée.
Historique : A l’origine, il n’était pas question de théâtre. Denain avait un projet de salle des fêtes destinée à compenser l’exiguïté des salles de la Mairie et des salles privées de la ville. Premier auteur et chef de projet, M. Marquette, architecte et inspecteur des Beaux-Arts à Paris, décède subitement. Il est remplacé par l’architecte Louis Six qui s’aperçoit que les plans de son prédécesseur s’avèrent incomplets et inexécutables. Persuadé que les sommes prévues au devis sont très insuffisantes, il propose à la municipalité de refaire un devis estimatif. Louis Six substitue le projet de salle des fêtes par un projet de théâtre dont le coût proposé provoque une crise municipale. En juillet 1907, le conseil municipal vote la demande de crédits supplémentaires. Victor Lhomme réalise en 1911 les peintures destinées à décorer la salle (tympan du plafond). L’année suivante, 1912, c’est l’inauguration du théâtre ! Avril 2000 : début des travaux de rénovation. Le théâtre subit des modifications : espace scénique modulable, modernisation des loges et un accès aux salles par ascenseur pour les personnes de mobilité réduite. La cérémonie inaugurale a lieu le 20 décembre 2001, en présence de Jacques Bonnafé, comédien et ambassadeur de la culture régionale, Catherine Tasca, ministre de la culture et Patrick Leroy, maire.
