Chanel, un mythe de la haute couture française dont la renommée n’est plus à faire. Mais derrière la marque se cache avant tout un nom de famille, celui de Gabrielle Chanel alias Coco (Audrey Tautou). C’est sur la vie de « Coco avant Chanel » qu’Anne Fontaine a construit ce film (en salle le 22 avril).
.jpg)
Dès le début, on est projeté en 1894 à l’orphelinat du monastère d’Obazine en Corrèze. Coco y apprend avec sa sœur le métier de couseuse. Une activité qui la conduira vers ce destin hors norme qui l’attend : celui de grande couturière. C’est pourtant dans une carrière de chanteuse qu’elle essaye de se lancer. Dans le cabaret où elle chante avec sa sœur, elle croise Etienne Balsan (Benoit Poelvoorde). Une rencontre qui l’a conduite à tout quitter pour se rapprocher de ce protecteur, de Paris et de sa sœur Adrienne (Marie Gillain). Elle s’attache alors à Emilienne (Emmanuelle Devos) ou encore à Boy Capel (Alessandro Nivola), homme d’affaires anglais. Il ne résiste pas à cette femme qui ne sera pourtant " la femme de personne ".
Cette petite couturière intrigue les autres personnages. Elle se rebelle face aux conventions de l’époque, aux corsets trop serrés qui empêchent les femmes de respirer, aux chapeaux qui cachent leurs visages. Elle surprend en coupant ses cheveux et en portant les chemises de ses amants ; des robes noires, couleur du deuil ; ou encore des chapeaux qui dévoilent son visage. Une femme de caractère qui veut adapter le monde qui l’entoure à elle et pas l’inverse.
Audrey Tautou se montre piquante dès le début avec ses répliques cinglantes. Elle fait naturellement évoluer le personnage de Coco, la jeune fille aux tenues androgynes à Coco Chanel, la grande couturière. Dans cette évolution, Benoit Poelvoorde joue jusqu’au bout le rôle de protecteur. Dragueur, drôle, touchant, l’acteur montre une fois de plus les différentes facettes de son talent qu’il a déjà révélé avec Anne Fontaine dans « Entre ses mains ».
En attendant la sortie du film le 22 avril, visionnez la bande annonce :
