La merditude des choses,
un film qui plaira aux Ch'tis, même s'il n'y a pas Dany Boon !
C'est un film belge. Belge dans sa façon d'être filmé et scénarisé, dans ses dialogues et ses blagues, dans ses personnages et ses références.
C'est un film flamand. Flamand parce qu'issu de « la Flandre profonde », avec sa manière de vivre, ses chansons paillardes et ses beuveries sans limite.
Alors pour les ch'tis que nous sommes, c'est un film que l'on comprend, au-delà de la barrière de la langue, un film basé sur un quotidien que l'on côtoie (plus ou moins). La merditude des choses, c'est le titre du récit autobiographique de Gunther Strobbe, un garçon de 13 ans qui « partage le toit de sa grand-mère avec son père et ses trois oncles ». Chacun est un personnage haut en couleur, y compris Gunther et sa grand-mère. Le film est en fait l’adaptation du best-seller de Dimitri Verlhust, « De helaasheid der dingen » (2006).
La merditude des choses raconte simplement le quotidien de Gunther, alors qu’il entre dans la difficile période de l’adolescence, et surtout comment il a évolué. Devenu adulte et auteur sans reconnaissance (entre autres), Gunther décide de dépeindre sa vie, les déboires de la tribu Strobbe, ses bonheurs et ses peines, et notamment ce qu'il a reproduit (ou pas) de ses aînés. Bref, son parcours à travers "la merditude des choses" pour se démerder.
Avec la langue flamande en prime, on retrouve ce qui fait la Flandre : de la baraque à frites au concours des buveurs de bières, ce film à la fois comique et émouvant ne vous laissera pas indifférent.
