Deux films adaptés d’un roman, le quatrième volet d’une série, une aventure issue d’une histoire vraie ou encore l’adaptation cinématographique d’une nouvelle, bref vous l’aurez compris le cinéma cette semaine ne se placera pas sous le signe de la production originale !
Parmi les nombreuses adaptations proposées cette semaine, on commence avec la plus médiatisée d’entre elles : Abraham Lincoln chasseur de vampires. Comme son nom nous l’indique, ce film nous présente la quête secrète du 16ème président des Etats-Unis. Avant de devenir le symbole de l’abolition de l’esclavage et la figure emblématique de la guerre de Sécession, Abraham Lincoln a en effet traqué à coups de hache des vampires assoiffés de sang menaçant d’envahir son pays…
Toujours basé sur une œuvre littéraire mais dans un registre radicalement différent, Terri présente quant à lui la vie d’un jeune garçon obèse, solitaire, sujet aux moqueries de ses camarades, et résigné à vivre en tant que pariât quitte à venir à l’école en pyjama. Alerté par la façon d’être de Terry, son proviseur qui reconnaît en lui le garçon qu’il fut jadis, va alors prendre l’adolescent sous son aile et s’intéresser à son cas.
Egalement centré sur les rapports humains, A Cœur Ouvert suit l’évolution d’un couple, Javier et Mila, tous deux chirurgiens, et de leur histoire d’amour après que Mila soit tombée enceinte. Malgré l’amour fou qui unit le couple, la perspective d’un enfant va bouleverser leurs habitudes et ranimer leurs vieux démons tels que l’alcoolisme de Javier.
Et si vous êtes plutôt à la recherche de comédies ou de films plus légers, alors My Best Men qui raconte un enterrement de vie de garçon complètement déjanté ou encore Sexy Dance 4, le quatrième volet de la série éponyme mettant à l’honneur les flashmobs et autres chorégraphies endiablées, devraient vous ravir.
Inspiré d’une histoire vraie et gratifié d’une belle bande sonore, les Saphirs est le film de la semaine. Australie, 1968. Quatre chanteuses aborigènes sont découvertes par un musicien irlandais qui les initiera à la soul music et deviendra leur manager pour les emmener en tournée au Vietnam chanter pour les soldats. Plus que l’histoire d’un groupe, ce film est l’occasion de peindre d’un autre point de vue la guerre du Viêt Nam mais aussi et surtout de dénoncer la ségrégation raciale ayant sévit dans la société australienne des années 60. D’ailleurs, le réalisateur Wayne Blair, certaines actrices ou encore le directeur de la photographie, font eux-mêmes partie de la communauté aborigène d'Australie. « Les Saphirs » étaient donc pour eux un projet qui leur tenait véritablement à cœur car il leur permettait de rendre un hommage appuyé à ce peuple par l’intermédiaire de la Soul Music, symbole par excellence de la lutte contre l’oppression.
