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Notre sélection pour « Le Printemps du Cinéma »

Le cinéma fête le printemps en avance. La 9ème édition du Printemps du Cinéma se déroule du 16 au 18 mars. Dans le principe, le printemps du cinéma se résume en quelques mots : toutes les séances à 3,50€ dans tous les cinémas.

Le but de votre mission : aller voir le plus de films possibles, et en profiter pour aller voir les plus mauvais parce que le but ultime de toute « fête du cinéma » & co est bien évidemment de s'éclater au cinéma accompagné de ses meilleurs potes.

Elément clé : les potes ! Et pas question d'entendre, le cinéma c'est trop cher pour moi etc... un printemps du cinéma, c'est bien plus sympa à plusieurs que tout seul ! Pour les solitaires, Ce n'est pas grave en soi, vous pouvez (quand même) profiter de ce week end pour voir ou (re)voir les films que vous avez loupé et ceux que vous ne devez louper pour rien au monde. Et en groupe, il faut plus de temps pour se mettre d’accord !

Attention, un Printemps du Cinéma ça se prépare ! Avec des années d'expérience, on vous conseille de prévoir un film d'horreur (pour les séances de 22h), un gros film d'action (genre grosse production), un film d'amour tout gluant, un ou deux bons films à voir ou revoir

Cette année, voici la programmation idéale pour ce Printemps du Cinéma à la vue des sorties d’aujourd’hui.

Pour le film d'amour tout gluant dont on imagine aisément la fin dès les premières minutes, on choisira un trio d'histoire d'amour plus « originales » les unes que les autres avec « Modern Love ». Le but n'est pas de descendre le nouveau film du réalisateur de « Sexy Boys » (!), loin de là, c'est plutôt de vous convaincre que c'est un bon film « Printemps du Cinéma » !
Commençons par l'histoire, on garde le meilleur pour la fin....

Synopsis : C'est l'histoire d'Eric qui aime Anne mais qui retrouve Marie, son ex, et qui se prend à rêver à une seconde chance.
C'est l'histoire d'Elsa qui, après s'être jurée de ne plus s'engager qu'avec SON Homme Idéal, rencontre en Jérôme cette perle rare et c'est là que les ennuis commencent.
C'est l'histoire de Vincent et Marianne qui n'ont rien en commun et pourtant tout pour se plaire.
C'est une histoire de rêves, de retrouvailles, de ruptures et de rencontres.
Bref, une grande histoire d'amour, comme au cinéma...

Mais pourquoi, pourquoi, pourquoi les réalisateurs français ont décidé un beau matin de se mettre à la comédie musicale ? Oui, car c'est bien ça la surprise, le film est chanté ! Pas tout le temps, non mais au vu de l'extrait suivant vous comprendrez que les scènes chantées ont l'air (ridi)culte. L'exercice peut parfois être réussi (« Les Chansons d'amour » sorti en 2007) mais le plus souvent ça fini en flop qui se digère plutôt mal ( une petite pensée pour les films suivants « On va s'aimer » ou encore « Filles perdus, cheveux gras » ). Le casting est plutôt éclectique, on retrouve à l'affiche Stéphane Rousseau, Alexandra Lamy, Bérénice Béjo, Pierre-François Martin-Laval, Clotilde Courau. Ça peut être très drôle à voir pendant ce week end. Petit jeu : essayer de deviner la fin dès le début (Indice de la rédaction : deux personnes ne peuvent pas se sentir au début du film, l'une est une fille et l'autre un garçon...)

Dans le genre grosse production d'action, on préconise le nouveau film de Roland Emmerich, réalisateur d'Independance Day et du Jour d'Après. « 10 000 » mélange une histoire d'amour (pour les filles), une histoire de guerre avec le soulèvement d'un peuple, des mammouths (pour les mecs) et des dreads sur toutes les têtes. Un gros film d'action à l'ère préhistorique, on vote pour, même à 3,50€ !

Synopsis : 10 000 ans avant notre ère, au coeur des montagnes... Le jeune chasseur D'Leh aime d'amour tendre la belle Evolet, une orpheline que sa tribu a recueilli quelques années plus tôt. Lorsque celle-ci est enlevée par une bande de pillards, D'Leh se lance à sa rescousse à la tête d'une poignée de chasseurs de mammouths. Le groupe, franchissant pour la première fois les limites de son territoire, entame un long périple à travers des terres infestées de monstres, et découvre des civilisations dont il ne soupçonnait pas l'existence. Au fil de ces rencontres, d'autres tribus, spoliées et asservies, se joignent à D'Leh et ses hommes, finissant par constituer une petite armée. Au terme de leur voyage, D'Leh et les siens découvrent un empire inconnu, hérissé d'immenses pyramides dédiées à un dieu vivant, tyrannique et sanguinaire. Le jeune chasseur comprend alors que sa mission n'est pas seulement de sauver Evolet, mais la civilisation tout entière...

Au regard de la bande-annonce, « 10 000 » annonce du lourd, du héroïque, des combats et des mammouths (oui, on bloque sur les mammouths ! Des combats de mammouths !! ) et des tigres. Pourquoi pas à cette époque de l'année où la réalité des Ch'tis nous encombre les cinés faire un détour par une épopée préhistorique ?

Pour le film d'horreur, bonne pioche du côté des films sortis la semaine dernière avec « L'Orphelinat » de l'espagnol Juan Antonio Bayona. Le film produit par Guillermo Del Torro est d'une beauté simple qui fait les grands films (à voir dans le même genre « L'échine du diable » et « Le Labyrinthe de Pan » de Guillermo Del Toro justement). Sans tomber dans du gore pur et dur, « L'orphelinat » joue sur l'angoisse d'une grande maison, ancien orphelinat, rempli de mystères enfouis depuis des années.

Synopsis : Laura a passé son enfance dans un orphelinat entourée d'autres enfants qu'elle aimait comme ses frères et soeurs. Adulte, elle retourne sur les lieux avec son mari et son fils de sept ans, Simon, avec l'intention de restaurer la vieille maison. La demeure réveille l'imagination de Simon, qui commence à se livrer à d'étranges jeux avec "ses amis"... Troublée, Laura se laisse alors aspirer dans l'univers de Simon, convaincue qu'un mystère longtemps refoulé est tapi dans l'orphelinat.

Pour rester dans les films sombres, pourquoi pas aussi le nouveau film d’Olivier Marchal qui revient trois ans après le succès de 36 quai des Orfèvres avec un polar très noir interdit au moins de 12 ans et inspiré de faits réels « MR 73 ». Le titre est plus qu’évocateur. Il désigne le revolver Manurhin (Arme à répétitions à 6 coups) :
MR = Abréviation du Sigle du munitionnaire et du fabricant d’armes de la Manufacture de Machines du Haut-Rhin, « MANURHIN », société créée à Mulhouse en 1920.
73 = Année de la mise sur le marché du Manurhin « MR 73 ». "

Synopsis : Un tueur en série ensanglante Marseille. Louis Schneider (Daniel Auteuil), flic au SRPJ, mène l'enquête malgré l'alcool et les fantômes de son passé. Le passé resurgit aussi pour Justine (Olivia Bonamy). 25 ans plus tôt, ses parents ont été sauvagement assassinés par Charles Subra. Schneider l'avait alors arrêté. Mais aujourd'hui, par le jeu des remises de peine et pour bonne conduite, Subra sort de prison. Cette libération anticipée va alors réunir Schneider et Justine, deux êtres qui tentent de survivre au drame de leur vie.

Pour les films à revoir, notons « Be Kind Rewind » de Michel Gondry, l'effervescent « Juno » de Jason Reitman, le « Paris » de Klapisch, « Cloverfield » ou même « Bienvenue chez les Ch’tis » si vous ne l’avez pas encore vu.

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