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On se fait une toile ?

On se fait une toile ?

En parcourant les sorties de la semaine, une impression de déjà-vu nous gagne. Forcément « La Nouvelle Guerre des boutons » de Christophe Barratier (Les Choristes) avec Laetitia Casta et Guillaume Canet fait échos à « La Guerre des boutons » de Yann Samuell sorti la semaine dernière avec Mathilde Seigner et Eric Elmosnino (Gainsbourg – Vie héroïque). La raison de ce télescopage : les droits du roman de Louis Pergaud sont récemment tombés dans le domaine public. « Shark 3D » de David R. Ellis (Destination finale 4) nous rappelle « Piranha 3D », autre film d’horreur ayant pour décor les fonds marins. 

Un sujet déjà-vu mais qu’il est toujours bon de rappeler : « Mais comment les femmes ? » (de Douglas McGrath avec Pierre Brosnan, Greg Kinnear…). Kate (Sarah Jessica Parker) est mariée, a deux enfants et un job épuisant. Professionnelle jusqu’au bout des ongles, elle jongle avec un emploi du temps de ministre pour concilier son travail, l’éducation de ses enfants et sa vie de couple. Sa vie est une succession de mini-cataclysmes auxquels elle doit trouver des solutions : comment réussir une conférence-call en préparant le diner de ses enfants ? Comment arriver à se faire des soirées entre copines quand le petit dernier est malade ? Comment être sexy avec son mari après 12h au bureau ? Mais comment font les femmes ? Si c’était si simple, les hommes feraient pareil…
Avec « La Brindille », Emmanuel Millet aborde un autre sujet féminin : le déni de grossesse. Sarah, 20 ans, se lance avec détermination dans la vie active lorsqu’elle apprend avec stupeur qu’elle est enceinte de six mois…

 

Deux films présentés au Festival de Cannes 2011 se détachent de la grille de programmation. Le premier « Restless » réalisé par Gus Van Sant a été présenté en ouverture. L’autre, « L’Apollonide – Souvenirs de la Maison close » a été en compétition (Palme d’Or, Grand Prix, Prix du Jury…) lors du Festival. Interdit au moins de 12 ans, ce long métrage de Bertrand Bonnello emmène les spectateurs « à l’aube du XXème siècle dans une maison close à Paris où une prostituée a le visage marqué d’une cicatrice qui lui dessine un sourire tragique. Autour de la femme qui rit, la vie des autres filles s’organise, leurs rivalités, leurs craintes, leurs joies, leurs douleurs... Du monde extérieur, on ne sait rien. La maison est close. » Parmi ce groupe de femmes, on retrouve Noémie Lvovsky (Présumé Coupable, Bus Palladium, Les Beaux Gosses…), Céline Salette (Au-delà), Jasmine Trica (La Chambre du fils), Hafsia Herzi… Depuis avril 1946, les maisons closes sont définitivement fermées. Le réalisateur réouvre donc les portes de ces lieux secrets le temps d’un film qui a déjà obtenu de bonnes critiques… 


 

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