Le Figra, « Festival International du Grand Reportage d’Actualité et du Documentaire de Société », pour sa 21e édition, se déroulera du mercredi 26 au dimanche 30 mars 2014 au Palais des Congrès du Touquet.
Arborant comme slogan « Les Ecrans de la Réalité », le Festival Figra définit clairement son contenu et son but : "montrer aux citoyens ce qui se passe dans le monde", le tout dans un contexte propice aux rencontres, comme le soulignent ses organisateurs. S'ajoutent à cela une volonté de rappeler les valeurs du journalisme visuel et d'en partager les perles avec le grand public.
Le club de la presse, l’ESJ de Lille, la mairie du Touquet et d’autres partenaires se réunissent pour organiser cet événement qui encourage les nouvelles générations de reporters et donne accès aux plus jeunes à des documentaires qu’ils n’ont pas le loisir de voir hors de ces murs.
Comme chaque année, le festival propose une sélection officielle, avec plusieurs catégories qui concourent pour divers prix :
- la compétition de plus de 40 minutes, qui regroupe 18 films et concerne des œuvres internationales, dont « Affaire Armstrong : qui sont les complices ? » (S. Bentura/B. Ballester – FR), qui soulève un problème très actuel et tombe à pic avant le très prochain passage du tour de France au Touquet, un autre rendez-vous important pour la ville, après l’Enduropale et le FIGRA ;
- la compétition de moins de 40 minutes, qui se compose de 12 reportages d’actualité apportant une information indispensable, dont « SNCF : le fantôme des trains de la mort » (C. Henry-Biadaud – FR), qui révèle le rôle de l’entreprise dans la Shoah et l’impact actuel de ses actions passées ;
- la catégorie Terre(s) d’histoire, qui met à l’honneur les réalisateurs de documentaires qui utilisent des archives historiques, dont « Corée, l’impossible réunification ? » (P-O. François – FR) et « Sida, la guerre des 30 ans » (F. Biamonti – FR) ;
- et enfin « Autrement vu », composée de 18 films qui posent un autre regard sur la société, une approche plus décalée, plus intime de la réalité, dont « juifs et musulmans si loin, si proches » (K. Miské – FR) et « Laos : éléphants sans défense » (A. Come et A. Fronty – FR), un documentaire qui suit deux français ayant créé une clinique mobile dans le pays pour aider à préserver une espèce en voie de disparition.
Le Figra, c’est aussi un Festival qui aide les nouvelles générations et profite aux locaux : le « Coup de Pouce du Figra » permet à un réalisateur d’aller au bout de son projet de film pendant qu’un « village Web & Doc » prend vie au Palais des Congrès, que des documentaires tournés en région sont projetés ça et là et qu’un panel de jeunes gens désigne le reportage qui gagnera le Prix du Public. Tout fourmille autour d’une volonté de "mettre en avant la dynamique de la région et de faire participer les spectateurs".
Le festival ouvre d’ailleurs sur une soirée qui mettra à l’honneur la région avec « Chante ton bac d’abord » (D. André – FR), une diffusion inédite, qui aura lieu le mercredi 26 mars à 19h45. La soirée de clôture présentera d’autres avant premières le samedi 29 mars, avant la remise des prix à 20h.
Histoire, actualité, politique et questions des droits de l’homme seront soulevés. "Les gens ne sortent pas indemnes de ce festival, […] c’est ce qui fait la force de l’actualité", précise Georges Marque-Bouaret, Délégué Général du Figra. Question d’actualité, certes, mais aussi de responsabilité : pour la première fois, le Prix de l’Impact Figra-Amnesty International sera décerné à un film documentaire de société qui révèle des situations de violations des droits humains.
De nombreuses rencontres avec des professionnels du journalisme, des débats, expositions et animations diverses viendront compléter les diffusions de documentaires. "Pouvoir rencontrer des professionnels, c’est ce qui plait le plus aux spectateurs", insiste Janikck Goetgheluck, conseillère municipale de la mairie du Touquet. Pour contenter férus de discussions animées, deux grands débats marqueront cette édition : « Crise et mafias en Europe », le mercredi 26 mars à 18h30 sur la Place Publique, qui comptera des journalistes, mais aussi d’autres professionnels, et le Grand Débat de la SCAM sur le thème « Paroles d’experts : le vrai du faux » le samedi 29 mars à 11h30. Une vidéothèque et un espace librairie seront également à disposition des visiteurs, qui pourront se promener au gré d’expositions photos sur le thème « Témoins du monde » entre deux projections.
Enfin, il est nécessaire de préciser que, pour garder à l’esprit les risques des professions journalistiques, cette édition 2014 sera dédiée aux 4 otages en Syrie.
> Tarifs :
PASS 5 jours : 25 €
PASS dimanche : 12€
PASS week-end : 40 €
Renseignements supplémentaires sur le site du Touquet.
