Le Next Festival est de retour pour une 9ème édition “particulièrement dense”. L’événement se déroulera du 17 novembre au 3 décembre 2016 de Lille à Courtrai en passant par Tournai et Valenciennes. Il est devenu un véritable “réseau de coopération entres différentes structures de l’Eurométropole” annonce fièrement Didier Thibaut, Directeur de la Rose des Vents. Pendant la période du festival, l’objectif est de “présenter l’actualité de la création contemporaine”. “Le travail des artistes est un prisme de la réalité du monde actuel” rappelle le Directeur. Il précise donc que “certains spectacles ont une tonalité grave” liée à l’actualité notamment la guerre mais qu’ “il ne faut pas oublier le foisonnement et l’énergie joyeuse qui se dégage de cette programmation.”
- Quelques chiffres
67 représentations
37 navettes gratuites pour se déplacer d’une ville à une autre
33 compagnies internationales
18 partenaires culturels organisateurs et associés
10 villes de l’Eurométropole
- Le lancement du festival à Lille et Tourcoing
Le lancement du festival se fait à l’Opéra de Lille le 17 novembre avec “Nicht Schlafen” d’Alain Platel. Le chorégraphe s’est entouré de neuf danseurs et de l’artiste plasticienne flamande Berlinde de Bruyckere. Le même jour, l’Institut du Monde Arabe, nouveau partenaire du festival, ouvre ses portes à Tourcoing et dévoile sa première exposition dans l’ancienne école de natation de la ville.
- Quelques spectacles à ne pas rater !
The Common People à la Condition Publique les 19 et 20 novembre 2016.
Le chorégraphe flamand Jan Martens propose de découvrir “vingt quatre duos de personnes qui se rencontrent pour la première fois sur le plateau devant les spectateurs”. Il cherche à montrer à travers ce spectacle le “besoin de créer des liens, du besoin de toucher et d’être touché, de trouver sa place dans le monde.”
Imitation of Life à la Rose des Vents du 23 au 25 novembre 2016.
Le metteur en scène Kornel Mundruczo participe à nouveau au festival avec cette pièce qu’il a du mal à jouer dans son pays. Il faut préciser que “l’artiste hongrois prend à bras le corps la question du racisme ordinaire vis-à-vis des exclus de son pays”.
Alors que j’attendais au théâtre de l’Idéal du 24 au 26 novembre 2016.
“Originaire de Damas où il est né et a grandi, l’auteur du texte du spectacle, Mohammed Al Attar, a dû, contre sa volonté, quitter son pays en 2012. Sa famille y vit toujours ainsi que le metteur en scène.”
Retrouvez la programmation complète sur le site officiel du festival.
