Le groupe de low-rock lillois Bärlin revient avec son troisième album The Dust of Our Dreams pour nous plonger dans son univers aux influences de mythes légendaires et citadines à la fois, à la limite entre le jazzy, le post-punk et la new wave. La première partie d'un album qui nous offre 7 titres aux sonorités païennes, oscillant entre lumière et obscurité. La release party de l'album qui devait avoir lieu à la Maison Folie Moulins la semaine dernière a malheureusement dû être annulée en raison de COVID19, mais ce n'est que partie remise on l'espère !
lE GROUPE LILLOIS Bärlin
Bärlin est un trio de low-rock aux sonorités jazz, porté par un chant possédé. Ils nous proposent un rock doux, où la poésie et la spiritualité ne sont jamais bien loin. Ce sont trois lillois qui se sont rapprochés en 2007 par des influences communes et qui composent aujourd'hui une musique mêlant différents genres musicaux. Ils se caractérisent comme un "groupe de rock sans guitare" avec un attrait pour le spirituel et les résonances qui vont avec. La composition originale de leur groupe est la suivante : clarinette/chant, basse et batterie. Après deux premiers albums, quelques années d'expérience de la scène ponctuées de rencontres artistiques, le groupe revient aujourd'hui avec The Dust of Our Dreams, la première partie d'un diptyque disponible aujourd'hui - le 27 mars 2020 - sur toutes les plateformes de téléchargement, puis en physique le 5 juin via L'Autre Distribution.
"Fragments de sons, battements de cœur, vallées et champs de pavots mordorés. Histoires d'amour et poussières de rêves au vent dispersées."
Présentation officielle du groupe
"the dust of our dreams", l'art du clair-obscur
Le clair-obscur comme singularité, Bärlin nous plonge encore une fois dans les profondeurs de l'intime avec élégance au travers de cet album. Ce nouvel opus laisse beaucoup de place aux polyphonies vocales pour la puissance qu'elles émanent. Une nouvelle dimension semble aussi être accordée aux timbres des voix et de la clarinette, aux résonances de la batterie et aux notes de la basse, profondes, sidérales et lancinantes. On retrouve aussi des essais de violon électro, qui viennent dynamiser la mélancolie des morceaux.
Par ailleurs, la rencontre avec Steeve Ollagnier - du collectif Les 87 Revanchards - semble avoir été évidente dans l'optique de lui confier la conception des clips de l'album. Le clip de The Dust of Our Dream est composé à base de rushs de concerts en noir et blanc, alternant avec des effets visuels, oniriques et colorés. Tranchant ainsi avec la colorimétrie sombre habituelle, propre à l'identité "tourmentée" du groupe. "Black Heart" et "Esmerald Sky" sont aussi parus en clip tout récemment.
Un travail visuel très enveloppant et qui fait encore une fois ressortir le clair-obscur et la quête de beauté dans la pénombre, phénomènes sur lesquels se basent tout le travail de Bärlin.
Il s'agit aussi d'un opus plus abouti que les précédents car pour la première fois Bärlin s'est offert les services d'un studio pour le mixage.
le fil rouge du travail de bÄRLIN
Il ressort de toutes les compositions du groupe un fil conducteur qui place l'amour et les histoires de cœur au centre de la création artistique. Les morceaux parlent de l'intime et se basent sur certaines histoires personnelles des membres du groupe, avec pour volonté de parvenir à en faire quelque chose de plus global. De faire émaner un sentiment qui concernerait l'humanité entière, en quête de beauté. La place des mots y est également particulière car les chansons sont brodées au fil des sonorités, avant celle du sens des mots. Toutes les créations se font à partir d'improvisations.
Dans The Dust of Our Dreams, un lien semble exister entre les ruptures et la fin du monde. Mêlant le désespoir amoureux à des thématiques plus politiques et écologiques. En partant d'un constat parfois dramatique et désastreux, Bärlin essaye toujours de faire ressortir l'espoir et la globalité des phénomènes au travers de sa musique.
