Connaissez-vous Jeancristophe? Non? Pour le décrire simplement, c'est un jeune compositeur-interprète qui n'a qu'une obsession : les garçons, depuis qu'un certain Emet lui fait tourner la tête.
A l'aune de la saison des amours, son premier EP rose bonbon vissé dans le baladeur, vous fera fredonner ses mélodies électro-pop acidulées et qui sait, esquisser quelques pas de danse dans le métro. A la manière de Philippe Katerine, cet artiste devrait faire figure d'ovni dans le paysage musical hexagonal, et c'est justement ça qu'on apprécie. Il y a quelques mois, vêtu d'un caleçon rouge et d'une chemise à jabot, il avait déjà créé le buzz sur le Web avec le clip décalé d'"Obsession" où on le voit faire un show clownesque dans les dunes du littoral. Avec les cinq titres de "Ma vie en rose", un avant-goût de son premier album prévu pour octobre, Jeancristophe joue avec la langue de Molière, notamment avec le morceau "Là et maintenant c'est tout" chanté en duo avec Natacha Tertone. "Song for Emet", présage, d'ores et déjà, un bon accueil du public. A tue-tête, ça donne : " Emet, je t'aime parce que tu es joli. Dans la vie, il est bon d'avoir des amis et en plus, tu fais l'amour". Cet EP explore une palette de genres musicaux : tantôt électro-pop voire techno, tantôt des instrumentaux plus classiques. C'est le cas de la reprise "Poupée de cire, poupée de son" de Gainsbourg, artiste pour lequel il voue un attachement farouche. C'est via un timbre de voix gorgé d'émotion qu'il nous fait oublier France Gall. Pour donner naissance à ces sonorités atypiques, le chanteur a su s'entourer d'une équipe de choc composée de Vincent-Marie Bouvot, un nom associé aux succès de Zazie et de Pagny, ou encore de Tomas Bloch qui affiche de nombreuses collaborations aux côtés de Radiohead, Marianne Faithfull, Emilie Simon...
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Prochain concert : samedi 26 mars à l'Escapade d'Hénin Beaumont dans le cadre du festival les Enchanteurs
