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A-vox

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A-vox Style : Rock / Electro / Pop

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A 18 et 21 ans, le duo à la vie (ils sont frère et sœur) comme à la scène, A-vox a déjà un beau début de parcours devant lui. Le Main Square, et le Cabaret Vert cet été, et 3 scènes mythiques en première partie de Miyavi : le Splendid, le Bataclan et la Laiterie à Strasbourg. Rencontre avec Anthéa et Virgile qui se produiront également le 7 octobre prochain à l’Aéronef.

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A-vox au Main Square 2015 ©TomA Lille la Nuit


Comment vous sentez-vous à quelques heures du concert de ce soir au Splendid en première partie de Miyavi ?

Anthéa : Pour l’instant, on est assez serein. En général, on stresse dix minutes avant, donc là ça va on est calme.

Comment vous êtes-vous retrouvés en 1ère partie de Miyavi sur quelques dates de sa tournée ?

Virgile : Quand on a fait le Main Square, le directeur du festival est venu nous voir pendant le catering, et nous a dit qu'un artiste japonais allait venir en tournée sur trois dates en France, qu'il hésitait entre trois groupes pour faire sa première partie, et qu'il nous tenait au courant si c'était nous. On n'y croyait pas, mais pendant les vacances, il nous a appelés alors qu'on était sur la plage pour nous dire « c’est vous que j’ai choisi pour faire la première partie de Miyavi sur trois dates françaises ».

Anthéa : Et là on s’est dit « waouh ! » le Splendid, le Bataclan, la Laiterie à Strasbourg, trois salles de fou ! Le bataclan dit quelque chose à tout le monde, on était fou !

Le Main Square a vraiment été un énorme tremplin pour vous…

Anthéa : Oui, on a fini premier de la finale, on a été félicité par le directeur en personne, on a assuré en concert devant 10 000 personnes, on a eu que des bons retours. C’était vraiment génial et à la suite de ça, on a eu ces trois dates, plus le fait d’avoir été contacté par l’Aéronef pour faire la première partie de Minuit, les enfants des Rita Mitsouko. C’est trop bien le Main Square, ça nous fait faire pleins de choses.

Vous êtes frère et sœur, est-ce que pour vous c’est plutôt, un avantage ? Un inconvénient ? Le fait d'être de la même famille  vous permet d’être plus complice sur scène ?

Virgile : Ça a plus d’avantages que d’inconvénients pour nous.

Anthéa : On s’est toujours bien entendus donc c’est plutôt positif, après je ne dis pas qu’on est des anges et qu’on ne s’engueule pas quand on répète parce que ce n’est pas vrai. Parfois, on se prend la tête mais ça ne dure jamais très longtemps, vu qu’on vit ensemble en coloc à Lille, on ne peut pas rester fâchés très longtemps sinon il y en a un qui ne mangerait pas et moi je mangerais dans mon assiette sale. Donc oui, il y a beaucoup d’avantages pour les répétitions, les concerts, tout en fait !

Comment travaillez-vous tous les deux ? Est-ce que vous vous accordez des temps en particulier ?

Anthéa : Les compositions se font toujours à deux, il n'y en a jamais un qui va être dans son coin, on se propose des choses. En revanche, au niveau des paroles, c’est moi qui écris, il n’écrit pas mais il sait ce qu’il chante.

Virgile : Ça fait plus d’un an qu’on habite à Lille, on cherche des idées la semaine et le weekend on rentre chez nous dans les Ardennes et là on répète, parce qu'à Lille dans l’appartement ce n'est pas possible.

Anthéa : A Lille, on en discute on parle de nos idées, on monte un peu sur le synthé. Mais pour répéter dans la configuration A-vox on se réserve le weekend.

La musique fait vraiment partie de votre vie puisque vous avez choisi de faire des études dans ce domaine.

Virgile : On est tous les deux au conservatoire en piano et en percussion mais aussi à la fac Lille 3 en musicologie. Toute la semaine, c’est musique ! Et le week-end aussi.

En fait, vous avez toujours voulu faire ça ? Et en plus ça a décollé très tôt pour vous.

Anthéa : On en fait depuis qu’on est tout petits, Virgile a commencé à 4 ans la batterie dans une école de musique actuelle, moi j’ai commencé le piano à 5 ans et demi. Et ensuite on a fait le conservatoire.

C’est vrai que c’est aller assez vite on ne s’y attendait pas. On voulait que ça marche à fond et là on est hyper content que ça fonctionne. Le Bataclan, on ne s’en est toujours pas remis.

Anthéa - A-vox

Vous avez joué aussi au Cabaret Vert, dans votre « fief », c’était un bel été pour vous racontez-nous un peu comment ça s’est passé, le fait de jouer chez vous.

Virgile : On a été bien accueilli !

Anthéa : C’était un challenge supplémentaire parce qu’il y avait des gens qui nous connaissaient depuis qu’on était tout petit forcément et qui avaient suivi nos débuts. Ça c’est bien passé, on a même été filmé en direct sur Arte, notre famille dans le sud nous a appelés pour dire qu'elle nous avait vus

Virgile : Après, on a pris deux semaines de vacances. On est rentrés au moins d’août, on a eu trois concerts dont un devant 25 000 personnes en première partie de Calogero, ça fait peur !

Anthéa : On ne s’y attendait vraiment pas, on nous a dit « il y aura quatre, cinq mille personnes ». On arrive cinq minutes avant de jouer dans les coulisses, je regarde et je me dis qu'il y beaucoup de monde. Un mec passe en rigolant « vous avez déjà joué devant autant de monde ? » « Oui on a fait 10 000 au Main Square ». Il rigole et nous dit « Non mais là il y 25 000 ! »

Vous pouvez nous expliquer comment vous avez choisi le nom du groupe qui est plutôt original pour un groupe de musique.

Anthéa : A-vox est du latin et veut dire sans voix. Pourquoi sans voix alors qu’on chante ? Parce que dans nos textes, c’est un peu engagé, on parle de l’actualité ou de faits qui nous ont marqués, et contre lesquels on veut pousser un coup de gueule. Et donc quoi qu’il se passe, on reste sans voix, quoi qu’on dise, notre voix ne compte pas. Et puis, en latin, ça sonnait bien A-vox.

Ça vous est venu comme ça ou vous avez cherché ?

Anthéa : Oui, on a cherché. On a failli s’appeler par un nom de médicament, Anthrax.

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A-vox au Main Square 2015 ©TomA Lille la Nuit

 

Quelles sont vos inspirations musicales ? Vous avez grandi avec quoi ? Qu’est-ce qui vous inspire ?

Virgile : Quand on était à l’école de musique actuelle on faisait des reprises : The Hives, Olivia Ruiz, Artic Monkeys, Emilie Simon, Jet… On s’est peut être inspirés de ça mais après on écoute aussi beaucoup les Shoes, Bloody Beetroots, Hyphen Hyphen.

Anthéa : C’est assez éclectique ce qu’on écoute parce qu’on a une formation de conservatoire donc on écoute beaucoup de classique, du jazz. Toutes ces influences là nous aident à composer. Même si inconsciemment, on se dit qu'on ne va pas faire le riff de Miles Davis dans notre morceau (Rires).

Ce soir, vous jouez au Splendid, à l’Aéronef la semaine prochaine, est-ce que vous avez fait une résidence pour préparer ces deux dates ?

Anthéa : Alors oui, après nos deux semaines de vacances, on a fait une résidence de dix jours dans les studios du Show à Paris avec notre ingé son.

Virgile : C’est des studios qui sont prévus pour accueillir des spectacles comme le Roi Arthur.

Anthéa : Notre ingé son travaille là-bas donc on a eu la chance d'y faire une résidence, c’était intense, on a vraiment bossé à fond pendant dix jours.

Virgile : Le vendredi, on a fait la première partie de Gilbert Montagné aux Grandes Prairies à Arras. Mais après on était mort, il ne fallait plus rien nous demander. Mais on a fait une photo avec Gilbert quand même, elle est sur notre page Facebook.

C’est vous qui gérez votre page ?

Anthéa : Nous deux c’est Facebook, lui c’est Twitter et moi c’est Instagram. On alimente à fond, c’est un avantage vu qu’on est nés dans cette génération-là. On nous dit souvent qu'on alimente bien nos réseaux sociaux.

Donc là vous avez un EP, c’est quoi vos projets pour la suite ?

Anthéa : On va refaire un EP 5 titres qui sortira fin 2015. Et on va aussi faire un clip, on a déjà trouvé la personne avec qui on va travailler. On attend que les deux semaines qui arrivent se terminent

Retrouvez A-vox le 7 octobre à l'Aéronef en première partie de Minuit qui n'est autre que le groupe de la chanteuse Simone Ringer et du guitariste Raoul Chichin, en d’autres termes la progéniture des Rita Mitsouko.

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