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Ace Out Style : Rock / Club Date de l’événement : 20/01/2009

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 Juste avant leur répétition, le groupe lillois Ace Out a fait un saut à Lillelanuit.com. Lors de cette rencontre, Locha, Kant-1, Vinz & Vivian nous ont parlé de leur 1er album « Sweet Sweat Songs from the basement ». Un opus très attendu puisque depuis sa formation il y a 8 ans, les 4 garçons n’avaient proposé « que » 2 maxi. Le dernier datant de 2005, comment ont-ils évolué depuis ? 1er clip, 1er enregistrement live d’un concert, 1ers pas dans le téléchargement, pour tout savoir, c’est ci-dessous…

Aurélie : Après vos 2 maxis (en 2003 et 2005), le 1er album d’Ace Out est enfin sorti le 20 novembre dernier. Premier élément important : son titre « Sweet Sweat Songs from the basement ». Qu’est-ce que vous avez voulu refléter à travers lui et c’est quoi d’ailleurs sa traduction exacte pour vous ? 

Pierre (Locha au chant) : Je vais commencer par la traduction car ce n’est pas évident. Ce sont des chansons qui ont été conçues dans la sueur. C’est une sorte d’oxymore pour nous entre ces chansons faites dans une cave, le basement, un côté Rock un peu crade donc, et les refrains des chansons assez légers, assez Pop. La traduction littérale est quasiment impossible.
Aurélie & Clément : On a essayé. On a trouvé : "Douces chansons de sueur du sous-sol".
Locha : Oui, c’est ça. C’est quasiment impossible à traduire mais c’est ce qu’on a voulu dire.
Vincent (Vinz à la batterie) : Le côté sweat explique un peu le fait que ce soit des chansons qui font bouger donc suer.
Quentin (Kant1 à la guitare) : Il souligne le côté dansant, dancefloor.
Locha : On reste aussi sur les sifflantes : « Sweet Sweat SongS from the baSement ».
Vinz : On voulait tester l’élocution des journalistes !

Aurélie : On s’est justement entrainé. Est-ce que c’est entre autres le fait d’être des potes de lycée, voire même de collège [pour Kant-1 et Vivian] qui fait que vous avez pu prendre votre temps et garder la même line up ? 

Vivian (Vivdance à la basse) : On a pris le temps car on a mis du temps à se trouver musicalement.
Vinz : Mais c’est vrai que là où d’autres groupes auraient pu parfois tout arrêter, on a continué grâce à cette bonne entente qui fait qu’on reste toujours ensemble. D’autres groupes auraient pu plusieurs fois se splitter suite à des déceptions par exemple.

Kant-1 : Vu qu’on a commencé tôt ensemble la musique, on a fait nos propres expériences personnelles que pourraient avoir des musiciens plus indépendants mais on les a faites ensemble. On a tous les quatre évolué techniquement en écoutant de la musique ensemble. Tu parlais des 2 maxi toute à l’heure, il y a eu une évolution. Il y a même eu une sorte de divergence vers des textes plutôt en français à un moment. On ne s’est pas senti très à l’aise mais on est content de l’avoir fait. Comme disait Vinz, on ne s’est pas arrêté là. On savait qu’il y avait quelque chose à trouver. On ne se dit pas non plus que cet album est forcément figé. On a encore envie d’expérimenter d’autres choses.

Vinz : On a une démarche qui s’inscrit quand même dans la professionnalisation. On veut que ça marche donc on prend notre temps. Le but premier reste de faire de la musique à quatre.
Kant-1 : En plus, en parallèle, on a toujours plus ou moins tourné. Donc l’album s’est fait dans la continuité de ce qu’on faisait. Mais c’est vrai que d’avoir commencé aussi jeune tous ensemble, c’est étonnant.
Vinz : J’avais même pensé plusieurs fois à changer le nom du groupe car notre musique a évolué et le projet est différent. Mais en fait non car le noyau est là, c’est toujours nous mais on évolue.

Locha : Pour moi, cet album nous a canalisé. C’est une super base de travail pour nous. C’est le meilleur résumé de ce qu’on a fait et de ce qu’on est depuis qu’on joue ensemble, depuis 8 ans. Beaucoup de chansons sont passées à la trappe donc c’est aussi le résumé de ce qu’on va faire sinon on aurait gardé ces titres.
Kant-1 : Il faut savoir faire des choix et se faire plaisir. On avait quand même 450 titres donc on a bossé (Rires).

Clément : Vous décriviez votre style musical comme de la Fusion. Maintenant sur votre Myspace, c’est indiqué « Rock / Club ». Mais, contrairement au mélange Rap/Métal auquel on fait souvent référence quand on parle de Fusion, Ace Out c'est plutôt la Fusion de tous les genres musicaux que vous aimez. Ce melting pot que vous créez et le plaisir que vous avez à le faire et à le jouer, est-ce que vous pensez que c'est ça qui fait que votre musique touche un public aussi large?

Locha : Il y a un peu de ça.
Kant-1 : On travaille vraiment la musicalité du morceau.
Vinz : ça donne des tempos qui sont plus proches de ce qu’on va écouter en club. C’est nettement plus dansant, assez rapide, assez disco même. Mais tout ça avec un son Rock qu’on a conservé. Je pense aussi que c’est ce qui peut nous amener à avoir un public assez large car on a un côté un peu moins agressif qu’auparavant. On a un côté très festif.

Kant-1 : C’était saoulant, plein de groupes de Fusion disaient qu’on faisait du Limp Bizkit ou du Red Hot Chili Peppers. Ce sont des groupes qu’on adore mais on écoute plein de musiques différentes. Même si on a commencé par cette vague un peu néo-métal avec un Rock un peu plus dur avec Pierre qui gueulait un peu plus, on était plus jeune donc on avait besoin de s’identifier à un groupe, à un courant. Donc même si on a toujours voulu tendre vers un truc qui était hyper personnel, on avait cette recette séduisante. Aujourd’hui, on est arrivé à un truc qui nous ressemble. C’est pour ça qu’on arrive sur scène plus sûrs de nous qu’avant pour défendre nos morceaux.
Et c’est clair que c’est de la Fusion, de la vraie dans le sens où c’est un mélange avec une identité vraiment propre. Si on veut vraiment être concret, il y a du Hip Hop, de la Disco, tout ça dans un format assez Pop pour les mélodies et les refrains. On est tous fans de gimmicks. On a des mélodies accrocheuses sans forcément avoir cette connotation « commerciale ». Ça ne nous dérange pas d’écouter la radio et des bons titres R’N’B, du Justin Timberlake… C’est tout ça qui fait un peu cette fusion, cette mixture et après ce qu’on est aussi nous avec nos défauts. On n’arrive pas avec une grille de musique.

Vinz : Pour la composition de l’album, je me souviens que lors d’une répétition, je me disais qu’on avait une page blanche devant nous et qu’on avait une très forte envie de la combler. On joue sans limite, les morceaux sortent et on les retravaille derrière. On l’avait un peu acquis avant sur le 2ème maxi mais sans ce côté se lâcher vraiment. On avait une très forte envie de jouer et de se dire aller, on s’en fout de tout, on joue et on verra ce que ça donne. Ça a pris 2 ans finalement. Il y a eu du boulot pour palier les manques.
Kant-1 : 450 chansons quand même (rires)

Aurélie : En parlant de style justement, vous avez ajouté de l’Electro. En bonus dans votre album, se trouve un remix de votre morceau « Just Test It » fait par « Make the girls dance ». Pourquoi avez-vous choisi de remixer cette chanson avec ce groupe en particulier ?

Kant-1 : C’est la magie de Myspace car on ne les a jamais rencontrés. C’était par Myspace interposé. Un des deux DJ’s est directeur musical aux Galeries Lafayette, il voulait absolument passer « Just test it » dans sa playlist. On avait écouté ce qu’ils faisaient. On trouvait ça très sympa, très dansant. Ça pouvait donner un bonus à l’album. On devait aussi faire une date avec eux mais ils ne pouvaient pas. Ils étaient à Los Angeles.

Pour revenir au côté Electro, c’est là aussi qu’il y a de la fusion, ça nous intéressait de se dire, on va rejouer de l’Electro mais avec nos guitares. Tout se mélange tellement. Des groupes comme Justice se rapproche du Rock ; des groupes Rock comme les Strockes vont hachurer, ce que j’aime bien faire à la guitare, pour essayer de réinterpréter des ritournelles, des gimmicks qu’on peut entendre en Electro. Mais électroniquement parlant, ce ne sont que des sons acoustiques.
Vinz : sauf le Vocoder
Kant-1 : C’est intéressant que tu dises que ça sonne Electro. Limite tant mieux parce que c’est le genre de rythmes qu’il peut y avoir, de riffs de basses qui donnent cette impression là.

Clément : Justement pour revenir sur le Vocoder sur scène, est-ce que c’est un moyen pour vous de faire danser un peu plus les filles, de faire un Rock encore plus dancefloor ?

Vivian : Les prémices du Vocoder, ce sont des interrogations sur une chanson qu’on n’a pas mis sur l’album.
Vinz : On avait traficoté les voix en mixant. On avait fait un essai. C’est un petit peu du hasard.
Locha : Je chantais un refrain. On s’était demandé comment l’intensifier avec une 2ème voix. Olive, le mec avec qui on travaillait a reproduit cette voix électroniquement sur ordinateur. Ça donnait une touche vocodée sans qu’on l’ait jouée nous au vocoder. A partir de là, s’est engagée une réflexion entre nous.
Vinz : Mais sans tomber dans l’excès d’en mettre partout.
Locha : Oui, en live, on arrive à peu près à bien le gérer.

Kant-1 : C’était le mélange du vocoder avec une batterie acoustique et non électro en plus et avec des guitares derrière. Comme j’aime à le dire souvent : quand on fait un morceau qui est trop salé, on aime bien que ce soit un peu plus sucré pour faire une sorte de mixture qui nous ressemble. Encore une fois, on revient sur cette idée de fusion.
Vinz : On a choisi des sons Electro, mais en gardant un son le plus naturel possible. Maintenant avec les ordinateurs, on peut changer les sons même de la batterie. On a voulu vraiment garder le son Rock.
Kant-1 : Comme N*E*R*D* par exemple, ils vont pouvoir sonner Electro, acoustique sauf qu’il y a bien sûr un petit synthé. On garde cette sueur. C’est hyper important. Les groupes Electro qui arrivent à suer sur scène sont rares. Ça reste des boutons sur lesquels t’appuient, c’est moins organique.
Locha : Il y a Birdy Nam Nam
Kant-1 : Oui, mais, eux, il y a le côté très manuel des scratchs.

Aurélie : On retrouve d’ailleurs le Rock dancefloor et la notion de « Make the girls dance » dans votre clip « She looks for something new ». C’est votre premier clip d’ailleurs ? 

Kant-1 : Non, le premier date de 2002 mais on ne l’a que sur VHS. (Rires)
Aurélie : Comment avez-vous travaillé pour la réalisation ?
Kant-1: Ce n’est même pas le 1er clip. Pour moi qui l’ai réalisé, c’est un demi-clip. A la base, c’est un défi qu’on a fait sur le net. C’était pour « My Music Band » de M6, un gros concours tremplin sur le net pour lequel il fallait ramener le plus de monde possible sur le site et puis se prêter à des jeux chaque semaine.
Vinz : On devait gagner un maximum de points en réalisant des défis.

Kant-1 : On a beaucoup hésité puis on s’est dit qu’on allait jouer le jeu. A la clé en plus, il y avait la possibilité de faire une 1ère partie devant beaucoup de monde. C’est toujours intéressant de faire découvrir son groupe. L’un des défis était de faire un clip en 3 jours aux couleurs de My Music Band qui étaient jaune et mauve. J’avais eu l’idée de faire un truc hyper simple en noir et blanc pour que ça aille vite, avec les nanas devant la caméra qui représente le miroir. « She looks for something new », c’est l’émancipation féminine. J’ai recadré en demandant aux filles d’imaginer qu’elles venaient de casser avec leur copain avec qui elles étaient depuis 2 ou 3 ans et que c’était leur 1ère soirée entre nanas. Elles ont très bien joué le jeu. Il y a un côté très frais. J’ai gardé beaucoup de rushs de moments où elles ne savaient pas qu’elles étaient filmées donc ça joue beaucoup. On a essayé d’aller vite sur cette musique entraînante. Et une bonne ambiance régnait sur le plateau. C’était en haut de la Malterie dans une salle de danse où on répète donc on avait de la place. Tout s’est bien combiné. 

Vinz : Du concept jusqu’au produit fini, ça a pris 3 jours.
Kant-1 : Et une nuit ! Moralité : on n’a même pas gagné ce concours ! Ce n’était pas que sur le clip. J’ai donc repris les couleurs de Ace Out, rouge, noir et blanc et les détails graphiques autour pour faire un clip Internet. Je suis en train de voir avec des boîtes de production. Comme le format net prend beaucoup de place sur un ordinateur, j’ai tout réduit à un format internet. Donc c’est notre premier demi-clip.

Aurélie : En ce début d’année 2009, vous avez été quelques jours en résidence au Nautilys de Comines. Le public pouvait participer à l’enregistrement du live qui terminait cette résidence, quels étaient vos objectifs ?

Kant-1 : C’était un concert suite à la résidence pendant laquelle on a travaillé le son, les lumières, le show. C’est juste que sur « She looks for something new », on a fait monter les nanas pour la 1ère fois sur scène. Ça faisait longtemps qu’on voulait le faire.
Vivian : On va utiliser la vidéo maintenant.
Kant-1 : C’est nous qui avons demandé de le filmer pour pouvoir démarcher avec et avoir un bel objet. On savait qu’il y avait les moyens avec les lumières etc. On est en plein montage. C’est important d’avoir des vidéos notamment pour Myspace. Tant que les tourneurs ne t’ont pas vu, si tu dois aller jouer à Marseille et que tu es de Lille, ils entendent le son, mais ils savent très bien qu’aujourd’hui, beaucoup de groupes vont sonner d’enfer alors que le live ne sera pas top du tout. Donc, on voulait retranscrire ça sur vidéo.

Locha : Si ta question, c’était aussi de savoir si on allait faire un DVD car beaucoup de gens nous le demande, ce n’était pas le but.
Kant-1 : Commercialement, faire des objets comme ça alors que tu es un groupe autoproduit, pas signé, ce n’est pas la priorité.
Vinz : On a l’intégral du concert en vidéo et en son. Il y aura des vidéos sur Internet et des morceaux.
Kant-1 : pour que les gens viennent quand même.

Clément : Justement pour revenir sur l’autoproduction, votre album n'est matériellement disponible que dans les Furets et Fnac de la région ; mais numériquement, il est sur iTunes, Fnacmusic, etc... et d'ailleurs, les personnes qui n'habitent pas dans le Nord peuvent commander le digipack sur votre MySpace. Est-ce que, du fait que l'album est autoproduit, vous préférez prendre moins de risques en touchant un public plus "national" avant de sortir l'album dans la France entière? Comment vous positionnez-vous par rapport au téléchargement ? 

Vinz : On n’a pas le réseau, pas de distributeur. On bosse seuls. Concrètement, par exemple, je prends un carton de CD et je vais le déposer à la Fnac. C’est nous qui faisons tout ça. Faire ça dans la France entière, ce n’est pas possible. On a donc mis en place ce distributeur numérique et en plus, on s’occupe d’envoyer le CD partout. Ce matin, j’en ai envoyé un au Canada. Sur le site et le Myspace du groupe, la boutique permet de le commander. On vend de cette manière.
Kant-1 : C’est artisanal. Un peu comme Francis Cabrel.
Vinz : On avait eu l’opportunité d’être distribué. On y a réfléchi. On s’est dit qu’on allait perdre pas mal de points au niveau de l’édition etc. Au final, ils ne feraient pas le travail que fait un label. Il n’y aurait pas de mise en avant. Si c’est pour qu’on ait 5 CD à la Fnac de Marseille mais que personne ne nous connaisse là-bas, ce n’est pas dans notre intérêt.
Locha : Si on distribue le CD partout mais qu’il n’y a pas de communication derrière, ça ne sert à rien.

Kant-1 : On perd de l’argent. Si on ne voulait pas prendre de risques, on ne l’aurait même pas vendu sur Lille. Des petites boîtes comme Mosaic se proposent de distribuer mais comme dit Pierre, s’il n’y a pas de communication derrière, ça ne vaut pas le coup. On préfère que des personnes le commandent par exemple à la Fnac de Lyon puis on leur envoie, plutôt qu’il y en ait trop et que personne ne les achète. On aimerait bien avoir un deal mais les morceaux ont 3 ans donc soit on s’enterrait à se dire, pas d’album donc pas de concerts et de résidences derrière ; soit on avançait. On en avait très envie. L’album est aussi un moyen de se faire remarquer. Là, on a de plus en plus de concerts. Des gens travaillant pour des labels pourront nous voir. Donc, sans tout ce travail fait seuls en amont, on n’avancera pas. C’est clair qu’on ne s’est pas dit qu’on faisait ça pour l’argent.

Vinz : pour revenir au téléchargement, je suis contre. Mais le téléchargement payant, je trouve ça classe, même si par exemple I-Tunes pourrait améliorer la qualité des MP3 sans entrer dans les détails techniques. Je suis pour payer ce qu’on doit. On entend les gens dire qu’ils téléchargent parce que les maisons de disques s’en mettent plein les poches, c’est vrai mais ça ne l’est plus tellement en même temps. Il n’y a plus de budget, plus rien ne se signe.
Kant-1 : Elles se font de l’argent mais sur des artistes « jetables » qui dure un single. Elles sont en relation avec toutes les plateformes de téléchargement. C’est aussi une question de génération. Pour revenir à Francis Cabrel, il a sa propre maison de disque, c’est lui qui a vendu le plus d’albums cette année. Il garde la main mise sur toute la production de A à Z. Le public qu’il a est celui qui achète des CD. Les vrais fans de Francis Cabrel n’ont pas d’I-Pod.

Aurélie : Ce n’est pas frustrant justement pour vous que le CD en tant qu’objet perde de sa valeur ?

Kant-1 : C’est inquiétant plutôt. On essaye de se professionnaliser dans un domaine où on nous dit que c’est très glissant.
Vivian : ça nous fait peur mais en même temps, on a quand même voulu le faire en format digipack pour avoir un objet.
Kant-1 : Beaucoup de gens nous ont quand même dit qu’ils ne l’avaient pas téléchargé car ils attendaient l’objet.
Vinz : Et signer un autographe sur un MP3, c’est un peu difficile. On a pourtant essayé.

Aurélie : Pour vos projets en 2009, c’est donc d’essayer de distribuer à l’échelle nationale l’album et … ?
Kant-1 : Oui, et beaucoup de dates et d’autres projets qui se feront au fil des rencontres. Mais, c’est avant tout de tourner et de se faire connaître. Aller frapper aux portes des maisons de disques, c’est fait. Donc tant que tu ne joues pas et que tu ne te fais pas connaître, ça n’avance pas.
Aurélie : On vous souhaite donc une bonne année 2009 et une bonne tournée.

Dates à venir :
* le 31 janvier à Tournai
* le 21 février au Biplan

Ace out sur Lillelanuit.com :
* La fiche du groupe
* La chronique de "Sweet Sweat Songs from the basement"

 

Interview : Aurélie & Clément

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