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Alaska Gold Rush nous raconte son nouvel album aux 10 titres lumineux

Alaska Gold Rush nous raconte son nouvel album aux 10 titres lumineux

Alaska Gold Rush Human Flare

LillelaNuit a eu la jolie opportunité de rencontrer un groupe à la fois humain et électrique dans les célèbres concerts intimistes du Centre Culturel de Lesquin. Leurs fameux concerts à 11h11 se sont targués d’une magnifique prestation intimiste, chaude, folk indie rock, du groupe Alaska Gold Rush venu défendre leur nouvel album « Human Flare ». Deux ans après « Camouflage », le groupe nous offre un troisième opus frais, décomplexé, dynamique, empreint d’humanité, car le thème se prête subtilement à l’exposition des relations humaines, de la tendresse et de la nostalgie.

Alaska Gold Rush

Alaska Gold Rush © Renaud Ledru

Alaska Gold Rush, un duo complice

Alaska Gold Rush c’est avant tout un duo complice, Renaud Ledru (guitare, voix) et Nicky Collaer (batterie, chœur). Enregistrés et mixés à Bruxelles par Gaethan Dehoux (BRNS). Ils nous livrent un album accompli à l’univers résolument personnel, passant régulièrement d’un son hypnotique, doux à un rythme effréné et rock à souhait.

C’est par un coup de cœur assumé que LillelaNuit souhaite vous guider vers l’écoute de cet album aux 10 titres plus lumineux les uns que les autres. Une rencontre et quelques questions posées à Renaud le chanteur nous donnent encore plus envie de suivre le groupe de plus près. Accessible, humain, il nous a généreusement répondu.

Un joli album deux ans après « Camouflage », votre duo a su se réinventer avec « Human Flare ». On y trouve dix titres mélodiques soignés, bien produits, et avec des histoires émouvantes. Ça représente quoi pour vous cet album ?

Renaud : Merci pour ces gentils mots. Ce nouvel album, pour nous, c'est un peu la continuité de ce qu'on a déjà fait mais en même temps une sorte de renouveau. Ça reste l'ADN d'Alaska Gold Rush en mode duo mais on a vraiment apporté beaucoup de choses nouvelles sur ce disque. On a tenté de créer quelque chose de beau avec des belles images, des belles mélodies, un album positif. Il y a un côté aussi plus immédiat par rapport à ce qu'on a déjà fait par le passé. La composition des morceaux est moins alambiquée qu'auparavant. C'est plus droit au but. Cet album, c'est donc une étape importante pour nous. Mais d'un autre côté, c'est juste une étape de plus. On a encore plein de trucs à écrire.

On a tenté de créer quelque chose de beau avec des belles images, des belles mélodies, un album positif.

Alaska Gold Rush

On est très sensible à LillelaNuit à votre approche mélodique, ce qui fait votre identité. On y voit une certaine mélancolie et paradoxalement une certaine urgence à partager, une énergie nouvelle, singulière. Etes-vous d’accord avec notre analyse ?

Renaud : On est assez bien d'accord. Avec Alaska Gold Rush, on met vraiment en avant le format chanson. Donc les textes et les mélodies sont super importants pour nous. C'est vrai qu'il y a un côté mélancolique dans ce qu'on fait. Il y a petit sentiment de coucher de soleil de fin d'été. On adore jouer avec ça mais en ajoutant une sorte de tension, que le truc ne soit pas cucul mais plutôt prenant. On joue beaucoup sur les dynamiques et les contrastes avec des moments posés et d'autres franchement exaltés. C'est un peu notre marque de fabrique.

Et c’est quoi pour vous le « Human Flare » ?

Renaud : On pourrait traduire « Human Flare » par le rayonnement humain ou lueur humaine, cette espèce de lumière qu'il y a chez les gens quand on regarde vraiment à l'intérieur. Dans ce nouveau disque, chaque morceau est un portait d'une personne proche de moi, une sorte de dialogue avec elle ou lui en face à face. Il s'agit de souvenirs ou de réflexions autour de cette personne. J'ai réalisé avec le temps qu'il était souvent plus fort pour décrire un sentiment d'évoquer un détail bien précis plutôt que de généraliser sur le thème. J'ai tenté ici de faire des instantanés de moments avec ces personnes et je pense que ça rend les images plus universelles. Tous ces moments partagés avec eux font partie de ce rayonnement humain.

Merci pour ce partage. Une question encore sur votre groupe. Comment on arrive à s’entendre à deux. Qu’est-ce que vous vous apportez mutuellement ?

Renaud : Être à deux pourrait être vu comme un désavantage parce qu'il y a peu de possibilités de variation musicale, pas d'autres instruments pour apporter une couche supplémentaire. Nous, depuis le début, on le prend plutôt comme un défi. Vu qu'on est juste deux, on doit sans cesse essayer de trouver de nouvelles combinaisons pour qu'on ne s'embête pas à l'écoute de notre musique et que la basse ne manque pas. Du coup, j'ai développé un jeu de guitare bien rempli qui comble un peu ce manque de basse. Nicky lui varie son jeu un maximum à la batterie. Nos parties batterie et guitare se répondent, ce qui donne l'impression que l'ensemble est bien construit, qu'il se passe plein de choses. Disons qu'être deux est une contrainte qui nous aide à créer. Et puis à deux, on voyage léger et confortablement. Pas de prise de bec sur les agendas etc... Ça paraît un détail, mais c'est super important en fait dans la vie d'un groupe. Après, il faut bien s'entendre. Mais dans Alaska, on ne fait que rire donc jusque-là ça roule.

Leurs deux derniers clips

On vous invite à découvrir si ce n’est pas déjà fait l’univers de Alaska Gold Rush à travers leurs deux derniers clips, singles de « Human Flare ». A écouter sans modération !

  • "OD On Sugar"

  • Arsonist

Photo : © Alex Thomas

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