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Team Wild

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Team Wild "Clear Eyes // Full Hearts // Can't Lose" Date de l’événement : 18/03/2016

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Lille est indéniablement un nid à talents ! Ils sont deux, du talent, ils en ont beaucoup, et il s'appelle Team Wild ! Ils reviennent tout droit de Nashville aux États-Unis où ils ont enregistré leur premier album "Clear Eyes / Full Hearts / Can't Lose". C'est frais et électrique et c'est surtout une jolie histoire. Lille la Nuit a rencontré Amélie qui nous raconte son American Dream !

Team Wild a changé de musiciens depuis sa formation. Vous êtes toujours un duo ?

Team Wild reste un duo, mais je ne joue plus avec l'ancien batteur. Mon nouveau coéquipier s'appelle Eric Pifeteau. C'est le batteur des Little Rabbits et des French Cowboys. Il a aussi joué avec Philippe Katerine, Arielle Dombasle et Jeanne Cherhal. On s'est rencontré en 2009 et on a tout de suite accroché. Quand je lui ai fait écouter Team Wild et que je lui ai dit que je cherchais quelqu'un pour le live, il a tout de suite était partant. Malgré la distance - il vit à Nantes - on s’accommode et notre jeu reste très instinctif, brut et spontané et c'était exactement cet esprit que je voulais conserver pour le groupe.

Vous venez d'enregistrer un premier album qui a une histoire bien particulière puisque vous êtes allés à Nashville pour l'enregistrement. Pourquoi là-bas ?

Oui tout à fait et je peux en parler des heures ! J'adore cette ville, d'ailleurs je pense y retourner le mois prochain. Lorsqu'on a enregistré l'album, c'était mon premier voyage là-bas. L'histoire est plutôt dingue ! C'est un producteur de Nashville qui nous a contacté via Facebook car il avait entendu notre Bandcamp (oui c'est une histoire à la Myspace des années 2000 !). Sur le coup, j'ai cru que c'était du spam, mais non, il aimait vraiment les morceaux et c'était bien un producteur qui me proposait un studio d'enregistrement à Nashville. Il s'appelle Robin Eaton et il se trouve que sa femme a une entreprise en France, il vient donc régulièrement. Il a donc fait le déplacement à Lille et là, coup de foudre amical immédiat avec lui. On s'est rencontré en décembre 2012 et on est parti enregistrer l'album en novembre 2014. Il nous a fallu à peu près un an et demi pour travailler sur les morceaux de l'album.

C'est donc cette rencontre qui a déclenché la naissance de votre premier album ?

On voulait enregistrer depuis un bon moment, on avait pas mal de titres, on voulait sortir quelque chose de concret, et on avait sorti un EP en 2013 qui s'appelait Taekwondo, que nous avons enregistré à Lille pour le coup. On voulait trouver la bonne personne pour l'album et se sentir à l'aise. Et puis je trouve ça bien de partir, de ne pas rester à Lille et de s'enfermer dans une bulle, l'idée de partir m'a bien plu et quand on m'a dit qu'en plus ça serait à Nashville, j'étais aux anges. C'est quand même la ville de la musique par excellence ! En voiture, on est passé devant les studios de Lana Del Rey, des Black Keys et tout est tellement commun là-bas, personne ne s'en vante ! On y rencontre des musiciens tout le temps et il y a plein d'endroits pour aller à des concerts. Du coup, j'y suis retournée quatre fois en un an !

Tout l'album était prêt avant de partir pour l'enregistrement ou le fait de partir à Nashville vous a inspiré quelques changements et quelques ajouts ?

On est parti là-bas avec tous les morceaux qu'on a enregistrés mais effectivement, Robin et Brad nos deux producteurs ont apporté leurs touches personnelles et quelques améliorations. Ils sont très talentueux et ont beaucoup d'idées sans pour autant totalement modifier l'essence même de notre album. On a donc construit le disque à quatre en gardant la base guitare, batterie et chant.

 

Est-ce qu'il y a tous vos anciens morceaux sur cet album ? Est-ce que vous les avez fait évoluer ?

Oui, ils ont évolué ! Ce sont un peu comme des enfants qui grandissent. Pour nous c'était important de les faire évoluer et les idées de Robin et Brad nous ont permis de sortir de certaines ornières. Parfois, quand on passe trop de temps sur un morceau, on ne sait plus par quel côté le travailler et comment l'améliorer et le fait d'apporter des oreilles neuves sur le projet est très bénéfique ! Et sinon, il y a deux morceaux de notre EP qui se trouvent sur l'album.

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Pochette de l'album "Clear Eyes // Full Hearts // Can't Lose" de Team Wild © Mathieu Drouet


On a particulièrement aimé votre pochette d'album ! Comment avez-vous eu cette idée ? Elle vous est venue tout de suite ?

C'est Mathieu Drouet, un photographe lillois plutôt connu, qui a pris cette photo ! C'est un très bon ami et lorsque nous avons enregistré à Nashville, il est venu nous rejoindre quelques jours. La photo du disque est un burger situé à côté du studio qui s'appelle le Fat Mo's. On y est allés le dernier jour de l'enregistrement et quand Mathieu m'a montré cette photo, je me suis dit qu'elle était pleine de sens, c'était un lieu important pour nous. Et puis la photo dégageait beaucoup de mystère, on aime bien jouer sur le noir et blanc et la pénombre. Cette photo représente à la fois un pan de l'histoire de l'enregistrement, et à la fois un lieu qui nous est cher, et puis l'esthétique de la photo correspondait tout à fait à Team Wild.

Et la photo de toi avec une batte de baseball (Cf ci-dessous), c'est quoi la symbolique pour Team Wild ?

Eh bien, je suis une fille, je suis blonde et je suis petite. On s'attend à chaque fois à ce que je chante des chansons d'amour mielleuses et je voulais aller à contre-pied de tout ça, je voulais montrer que Team Wild allait botter des culs ! (Rires) Et puis, quand on se dit "Nashville", on se dit country, santiags, chapeaux de cowboy, Taylor Swift... donc j'avais aussi envie de jouer sur les clichés. Tout comme le titre du disque "Clear Eyes / Full Hearts / Can't Lose", qui est une référence à la pop culture américaine, c'est une phrase célèbre dans le sport et aussi une phrase récurrente dans une série qui s'appelle Friday Night Lights que j'ai adorée ! Pour moi, elle fait partie du Panthéon des séries télévisées. Cette phrase, c'était un peu une pièce du puzzle.

Vous avez prévu une Release Party ?

Oui ! Ce jour-là on jouera au festival Nouvelle Scène à Niort pour le jour de la sortie de l'album ! On va organiser une soirée "Greetings from Nashville", on jouera le soir, il y aura des Dj sets, des morceaux venus de Nashville, des bières venues de Nashville, une expo photo de Mathieu Drouet et la mise en vente de son livre de photos sur son voyage dans le Tennessee.

Et nous, on pourra vous voir quand sur scène à Lille ?

Pour le moment, on n'a pas encore toutes les dates de tournée. Mais on sera au centre culturel d'Haubourdin le 21 mai 2016. En première partie, il y aura des jeunes filles de 16 ans avec qui j'ai organisé un atelier d'écriture, elles sont très talentueuses ! La tête d'affiche de ce concert sera Thomas Fersen.

Il y a un clip de prévu ?

Oui, il y a un clip qui doit sortir  au moment de la sortie de l'album. C'est le clip du morceau Blondie qui ouvre le disque, ce sont des images de ce qu'on a vécu à Nashville, des images du studio, on voit Robin et Brad... Ça fait partie de cet univers américain qu'on a donné à l'album. Parce que si ce disque n'avait pas été enregistré aux États-Unis, il n'aurait pas du tout eu le même univers.

Est-ce que vous aimeriez tourner au États-Unis ?

Ah ça oui, j'aimerais bien ! Le problème c'est que tourner aux États-Unis, c'est hyper galère, ça coûte très cher, ce n'est pas les mêmes conditions qu'en France. Pour pouvoir faire une tournée, il faudrait qu'on se greffe sur celle d'un autre groupe. On en a déjà discuté avec un autre groupe, on a projeté de faire des dates communes mais tant que notre album n'est pas sorti aux États-Unis, il n'y a pas vraiment de sens à organiser une tournée là-bas. Il faut que ça se fasse dans une continuité. Alors pour le moment c'est la France en mars, le Bénélux en septembre et peut-être les États-Unis l'année prochaine !

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