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Asa I Viata

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Asa-I-Viata No Border Style : Rock Electro Balkan Date de l’événement : 23/10/2015

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Au début de leur résidence à l’ARA, les musiciens de Asa-I-Viata ont fait une petite pause pour nous présenter leur groupe et leur nouvel album « No Border », un mix entre Electro, Rock et musique traditionnelle des Balkans. Ils fêteront au complet – il manquait Ben lors de l’interview – sa sortie ce vendredi 23 octobre au Magic Mirror lors du festival Roubaix à l’Accordéon. Ces quatre musiciens dans la formule acoustique et cinq dans la formule Electro Rock autoproduisent leur projet grâce à leur compagnie In Illo Tempore. Pour l'instant...

Comment prononce-t-on le nom de votre groupe et qu’est-ce qu’il signifie ?

(Asa-I-Viata se prononce comme sur la vidéo de l'interview ci-dessus). Ce nom signifie « C’est la vie ! » en roumain. C’est une expression populaire.

Que représente la pochette de votre nouvel album « No Border » ?

C’est Bertrand, le graphiste de Poil aux dents qui a fait la pochette de cet album. C’est tout simplement un paysage de Roumanie dans le fond, et notre logo au premier plan. Le visuel représente le côté un peu plus moderne, contemporain. Le côté acoustique de notre groupe est représenté par ce paysage traditionnel roumain.

Et qu’est-ce qu’on trouve dans cet album ?

Antoine : On y trouve donc des morceaux roumains, un morceau moldave, un morceau turc, un morceau klezmer… un panel de différents morceaux donc qu’on a choisis et qui sont dans le répertoire qu’on va jouer ce vendredi. Ils sont assez représentatifs de ce qu’on fait en live tout simplement.

Quels sont vos influences, vos sources d’inspiration ?

Antoine : Le gros pôle musiques traditionnelles bien sûr, pour moi, c’est surtout la musique roumaine, la musique traditionnelle turque… Il y a aussi toute la musique actuelle comme Balkan Beat Box, beaucoup d’influences comme ça où le métissage avait déjà commencé à être fait sur des beats plus urbains. Nous, on a finalement un côté beaucoup plus Rock.

Max : C’est un mélange des influences que chacun de nous apporte. Comme le disait Antoine, lui est plus influencé par la musique roumaine, moi, je suis plus branché sur la musique d’Ex-Yougoslavie pour faire simple, mais j’aime aussi le Rock alternatif et le Métal. Tim vient du classique. Cyrille est un peu plus Jazz Funk. Le tout fait donc un mélange assez complémentaire. Chacun apporte ses propres influences, sa touche.

Vous pouvez vous attendre à du gros son, ça risque d’envoyer assez sévère puisqu’on envoie déjà pas mal en acoustique. On espère que ce sera bien le bordel dans le Magic Mirror !

Vous êtes actuellement en résidence à l’ARA, quels sont les objectifs de cette résidence ?

Se remettre le set dans les pattes avant le concert de ce vendredi qui est la priorité, travailler les entre-morceaux pour mieux enchaîner et mieux interagir avec le public, revoir l’aspect scénique au niveau des déplacements. Vous pouvez vous attendre à du gros son, ça risque d’envoyer assez sévère puisqu’on envoie déjà pas mal en acoustique. On espère que ce sera bien le bordel dans le Magic Mirror !

Et ce n’est pas votre première résidence dans cet endroit, vous étiez déjà venus en début d’année ?

Antoine : Oui, en février 2015. C’est ici qu’on a créé le répertoire ! A la base, on avait des idées, on avait fait quelques petites propositions, mais concrètement en arrivant ici, on ne savait pas du tout ce que ça allait donner : Electro dancefloor ? Plus Rock ? Finalement, en une semaine, on a monté le répertoire qui donne un mélange de samples électroniques, de synthé (par Ben), de guitare électrique avec Max qui est au Banjo dans la formule acoustique, et de basse avec Tim qui est à la contrebasse d’habitude.

Max : Avant il n’y avait pas du tout d’électro avec la formule à quatre, on était un quatuor traditionnel. Aujourd’hui, on s’en éloigne.

Tim : Les arrangements en acoustique nous étaient propres. On a donc remanié tous ces arrangements avec la formule Electro. Et on a aussi intégré le sax (Cyrille) au répertoire. A la base, il n’y avait que de l’accordéon. L’idée était de remplacer la clarinette qu’on retrouve dans tous les groupes des Balkans.

Quels sont vos projets ?

Antoine : Le concert de ce vendredi sera filmé. On verra ce que donnent les images pour monter un teaser, un court extrait qui est assez représentatif de ce qu’on fait en live, et éventuellement un morceau live en entier. Sinon, on attendait la sortie de l’album, on a joué quelques fois depuis qu’on a monté le projet électro en février, mais maintenant, on a de la matière pour démarcher les labels, tourneurs, producteurs… On commence à avoir des réponses positives. On va donc bloquer les dates, et étudier ce qui nous est proposé…

Max : On essaye de trouver une autre résidence aussi pour travailler davantage sur les lumières, et peut-être intégrer du Vjing. Le fait que notre musique soit que instrumental, sans chant, est assez atypique. La vidéo live serait assez intéressante pour ajouter des visuels.

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