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Aymeric Lompret

Aymeric Lompret

Aymeric Lompret Style : Comique Date de l’événement : 20/01/2012

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Aymeric Lompret est un jeune comique lillois de 23 ans. Sur les scènes depuis plus de trois ans celui-ci commence son ascension. Après avoir brillé en remportant le festival du rire de Vervins en octobre 2011, l’artiste s’est dernièrement fait connaître plus largement en passant à trois reprises dans l’émission « On n’demande qu’à en rire » de Laurent Ruquier sur France 2 (voir vidéo ci-dessous). Il était jeudi 19 janvier à la Péniche pour la première de son nouveau spectacle intitulé « Présent ». Il sera au Jamel Comedy Club mardi 24 janvier et au Spotlight le 18 février. Rencontre d’un grand brun discret, calme et malicieux, autour d’un verre de coca.

Comment as-tu décidé de devenir comique ?

Je me suis lancé dans le théâtre amateur après le bac, comme on essaye le patinage, juste pour rire. Ca m’a donné envie d’écrire des textes plutôt drôles. Au bout d’un an j’ai essayé des scènes ouvertes sur Lille. A cette époque j’étais en classe prépa HEC. Mais ça n’a pas duré longtemps, juste deux mois. Je suis ensuite allé travailler en usine pendant un an et demi. Puis je me suis dit que ça serait bien de faire quelque chose qui me plait. Alors je me suis lancé.

Tu fais « grand brun ténébreux ». Es-tu un comique dans la vie de tous les jours ?

Non, dans la vie de tous les jours je suis… « cool ». (rire) Non pas cool, je suis calme. Je suis comique sur scène grâce au texte. Je ne suis pas trop dans le zouave – attention je ne critique pas cet humour – mais plutôt dans le verbe.

Qu’est-ce qui te fait rire ?

Les incohérences, l’absurdité. Albert Dupontel aussi.

Et qui t’inspire en tant que comique ?

Pour mon spectacle, je travaille avec un pote coauteur, Florent Mariage, et Maxime pour la mise en scène. Mes textes pour l’émission de Ruquier sont écrits avec Maxime.

Comment s’est passée la première de ton spectacle « Présent » jeudi 19 janvier à la Péniche ?

Très bien. C’était complet. Différents facteurs y ont contribué, notamment ma participation à l’émission de Laurent Ruquier. Il y a une sorte de sympathie qui se crée quand on passe à la TV. Les gens ont l’impression de nous connaître. Par ailleurs l’avantage de la Péniche est d’être un laboratoire. C’était le début, le test.

Quelle forme prend ton nouveau spectacle ?

C’est du stand up avec des vies inventées. Il relate des souvenirs communs durant l’école avec comme fil conducteur une soirée où le carton d’invitation est une photo de classe. J’en montre cinq personnages caricaturaux et raconte ce qu’ils sont devenus aujourd’hui. Il y a celui qui était tout le temps en retard, le sportif, l’intello… J’avais déjà un sketch de 20 minutes sur le thème de l’école dans mon précédent spectacle « Les Marionnettes ». J’avais envie de reprendre l’idée. Le nouveau spectacle est dans la continuité. Ça fait du bien se remémorer des souvenirs plutôt joyeux.

Peux-tu nous parler de ton expérience chez Ruquier ?

La première n’était pas la plus importante. J’avais pris un texte de mon spectacle que j’avais déjà testé. Elle est donc passée toute seule même si j’étais fort tendu. La deuxième était vraiment nulle parce que j’étais vraiment stressé. Pour la troisième en revanche je m’étais vraiment préparé. D’ailleurs, j’y retourne lundi (23 janvier ndlr).

Comment prends-tu les critiques du jury ?

Si on y va c’est pour aller le plus loin possible. Il faut leur donner une part de ce qu’ils demandent. Mais ma participation à cette émission m’apporte surtout de la visibilité.

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