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Charles de la Compagnie Ta Zoa

Charles de la Compagnie Ta Zoa

Charles Compagnie Style : Directeur de compagnie Date de l’événement : 04/06/2013

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En 2013, c’est au tour de Dunkerque d’être capitale régionale de la culture. Pour l’occasion, de nombreux artistes ont répondu à l’appel à projet. La Compagnie Ta Zoa, qui a déjà monté de nombreux projets dans la région Nord-Pas-de-Calais proposera le film « Boulevard du Break », une comédie musicale chorégraphiée, rendant hommage à Dunkerque et au hip-hop. Charles, directeur de Ta Zoa, nous en dit plus sur la compagnie et sur ce projet.

LLN : La compagnie Ta Zoa existe depuis 2007, peux- tu revenir sur son histoire ? 

Charles  : On s’est rencontré avec un certain nombre de personnes, avec qui je continue de travailler, dans les ateliers de la Rose des Vents. On était un petit noyau de 5-6 personnes à peu près du même âge et on a décidé de continuer à travailler ensemble sous la forme d’un collectif. On avait pour parti pris de faire de la mise en scène collective, d’être sur des formes performantes, de ne pas forcément jouer dans des lieux de culture. On a donc joué beaucoup dans des lieux alternatifs, dans des squats, des festivals... etc. On avait un côté un peu engagé qui était de travailler sur des thématiques tabous : celle du genre, de la sexualité, de la déviance, du corps humain animal... Ce collectif, qui s’appelait les Mandragores a existé pendant 4-5 ans (de 1998 à 2002), on a fait plusieurs spectacles, des performances ponctuelles notamment dans des festivals. Puis ce collectif s’est séparé en 2002, d’un commun accord et en très bonne entente, parce qu’on avait tous des chemins différents à faire. J’ai créé Ta Zoa en 2007, sur la base de l’association qui existait déjà (les Mandragores), après être revenu de Bruxelles et avoir travaillé avec différentes compagnies, sur le postulat de la pluridisciplinarité. Ta Zoa, c’est donc une compagnie de spectacle vivant, de théâtre, qui travaille le jeu de l’acteur, le texte, le mouvement, le corps, la voix… et au-delà de ça, l’identité même de la compagnie, c’est sa pluridisciplinarité, on a donc tout un travail qui s’est développé autour de la vidéo, et justement avec les Digital Vandal essentiellement que vous avez déjà rencontrés. Le principe du nom de la compagnie « Ta Zoa », signifie « ce qui est vivant » ou « la vie en général ». On n’a pas envie de s’inscrire dans un seul style ou dans une seule discipline. L’idée, c’est de ne pas rester dans un genre qui nous serait attribué.

LLN : On sent un fort engagement de votre part, qui se ressent d’ailleurs dans vos spectacles… je pense ici à Clara 69 par exemple.

C. : « Clara 69 » est un de nos spectacles très engagé sur le thème de la prison, avec un parti pris très radical autour de la vidéo, une orientation assez sensorielle et sensitive, assez violente pour le public, car on est vraiment dans une cellule. Parallèlement on a développé tout un labo autour du hip-hop qui s’appelle « Alchimie », à partir d’une performance que j’ai réalisé, qui est une des recherches justement sur la pluridisciplinarité : l’idée étant de mettre en osmose les quatre éléments du hip hop : l’air pour le slam et le rap, l’eau pour le mix, le feu pour le danseur, et la terre pour le graffiti et le street art. A ma connaissance, cette performance « alchimie », est une des seules tentatives de marier les quatre éléments, dans un même objet, avec la même cohérence et le même discours. C’est un labo qu’on a développé dans plusieurs villes : en 2008 à Roubaix, en 2010 à Dunkerque, en 2011 à Moulins.

LLN : Est-ce suite à ce travail autour du hip-hop que vous avez eu l’idée de « Boulevard du Break » ?

C. : Quand les appels à projets de Dunkerque 2013 sont sortis, étant d’origine dunkerquoise, il y avait certaines choses que j’avais dans la tête qui se sont synthétisées sur le projet « Boulevard du Break » et qui découlent réellement du labo « alchimie », de cette recherche autour du hip-hop. Une des recherches qu’on a entamée, c’est justement « danser la rue », avec pour objectif d’organiser un court métrage chorégraphique. On commençait à être un peu frustrés car on avait pleins d’idées qui venaient quand on était dans la rue avec les artistes pour danser, mais on ne savait pas comment trouver l’occasion de le faire. Dunkerque 2013, c’est donc l’occasion de le faire. Je suis dans le théâtre, mais j’ai toujours eu une vision très graphique, très imagée des choses, et du coup même parfois des visions de mouvements de caméra. Cela procède donc de quelque chose qui m’habite depuis que je suis ado. J’ai été un grand cinéphile quand j’étais ado. Mes premières références ont donc d’abord été cinématographiques. Les gens que j’admire c’est Almodovar, Hitchcock... C’est ça qui me nourrit. Même si c’est des cinémas très différents, ce sont souvent des esthétiques et ça nourrit beaucoup le travail de Ta Zoa. S’il y a une confusion à un endroit et qu’on dit « mais que fait Ta Zoa ? », le point commun entre toutes les choses qu’on fait c’est qu’elles sont très esthétiques. A chaque moment du spectacle, si on fait une pause, on peut dire que c’est beau à regarder quoi.

LLN : Quel est le but de créer un film en parallèle avec une production de 1913 (« Tramway ») ? 

C. : Je ne savais pas que ce film avait fait un tel buzz à Dunkerque, tout le monde connaît ce film. J’ai été très surpris, de me rendre compte de ça en parlant du projet. Tout de suite les gens me disaient que c’était génial. Le film de 1913 a été tourné avant que la ville soit détruite pendant la guerre. C’est un traumatisme pour la ville, elle en garde des séquelles visibles qui sont énormes. Du coup, il y a l’idée de sauter un siècle en arrière, de retrouver la joie qu’il y avait avant les deux premières guerres mondiales. Dunkerque a été en guerre pendant 5 siècles. Elle a été à chaque fois ravagée par la maladie, par les guerres, occupée par 4 empires différents… Cela explique sa joie de vivre, son carnaval, et pourquoi il est aussi fort là-bas et pas à Lille. Dunkerque est une ville très libre, et qui dans son histoire, a toujours été très indépendante. Elle est un peu en dehors du territoire flamant, même du territoire du nord, c’est une ville qui a une très forte identité.

LLN : Cet événement s’inscrit dans « Dunkerque capitale régionale de la culture », comment s’est passée cette collaboration ? 

C. : Quand Béthune capitale s’est arrêtée, j’ai su tout de suite que Dunkerque serait la prochaine capitale culturelle. Ma famille venant de Dunkerque, j’ai des racines là-bas. J’ai des lieux qui sont cultes et notamment « La Digue du Break », qui est un endroit source pour moi. C’est un endroit où je vais m’isoler, c’est un endroit où depuis longtemps j’avais l’idée d’un jour venir filmer quelque chose. Alors pour Dunkerque capitale régionale, j’ai lancé un projet, de travailler sur « la digue du break » et parallèlement sur le film de 1913, donc un projet à double entrée. On a décidé de rejouer le film de 1913 en le dansant, en faisant une comédie musicale. J’ai envoyé une note d’intention à Dunkerque capitale régionale, avant même que l’appel à projet soit lancé. On m’a dit, « c’est bien c’est intéressant mais c’est un peu tôt quand même » (rires). J’avais donc déjà écrit une grande partie du projet avant l’appel à propositions. Du coup après on a dû adapter cela à l’appel à propositions. Cela n’a pas été très compliqué car on avait une idée qui a tout de suite plu avec cette idée de rejouer le film de 1913. Du coup pour nous, en tant que compagnie, c’est la première fois qu’on a un projet de cette ampleur. Après forcément pour des questions de budget, on n’avait pas forcément l’ingénierie au sein de la structure associative Ta Zoa.

LLN : Est-ce qu’il y a des contraintes à respecter sur le plan artistique quand on participe à un événement comme Dunkerque 2013 ? 

C. : Beaucoup, beaucoup… Pas forcément au niveau des thèmes. On a choisi d’avoir le côté festif qui est relié au carnaval et à la culture populaire. Et puis le pendant, qui a à voir avec la « digue du break », qui peut avoir un côté plus dur, plus à voir avec la matière. C’est quand même un endroit où il y a 14 sites Seveso, une centrale nucléaire au bout qui est vétuste, qui aujourd’hui devrait être fermée, et en face un terminal méthanier en construction … donc si un jour il y a un problème, ici à Lille, à 85km de Dunkerque, on est rasé aussi. Alors quand je suis à la « Digue du Break », je ne peux pas m’empêcher de sentir cette dangerosité, de sentir à la fois cette puissance de l’industrie et puis de l’autre côté c’est l’immensité de la mer, on a l’impression de quelque chose d’apocalyptique, en tout cas de quelque chose de bien supérieure à notre petite personne. C’est très poétique, c’est très puissant ce que je ressens là-bas. J’ai vraiment l’impression d’être à l’endroit de la friction même entre la beauté et l’horreur, entre la douceur et la violence, entre la nature et l’industrie, entre l’histoire et le futur qui peut être un désastre. Il y a donc des contraintes fortes, ce n’est pas évident quand on présente le projet de parler de tout ça. En tout cas, nous, on a mis dans nos postulats, le fait que la Digue du Break était un lieu où il y avait cette friction-là. Ce n’est pas du tout le cas du film, mais c’est le cas du spectacle, qui peut se permettre de tenir un propos plus personnel, plus engagé et plus ferme. Dans le premier dossier qu’on a remis, on n’a pas forcément souligné ce trait là mais on l’a évoqué, on a dit qu’il y aurait ce rapport sur la matière et sur la violence du site et la violence de la nature.

LLN : Comment travaillez-vous avec les danseurs pour exprimer cette friction ? 

C. : C’est un travail d’adaptation. On a beaucoup travaillé sur le mouvement, notre travail en tant qu’artistes, c’est de savoir adapter des présupposés, des postulats, dans un langage particulier et même dans un vocabulaire particulier, qui est ici celui du hip-hop. Les artistes ne font que ça : on s’adapte. C’est pour ça que je ne pense pas qu’un artiste doit avoir une étiquette, c’est la sensibilité de l’artiste d’abord qui va lui permettre d’adapter son langage, au propos qu’il a envie de tenir, ou à la résonnance que lui évoque par exemple un lieu. On travaille donc sur l’architecture du lieu, comment elle se joue dans le corps, la contrainte spatiale, mais aussi l’énergie du lieu, et l’émotion qu’il transporte. C’est surtout la justesse et la sincérité de l’artiste qui importent.

LLN : Vous avez donc été amené à collaborer avec de nombreux danseurs hip-hop…

C. : Ce qui est très plaisant dans le hip hop, c’est qu’on a très vite affaire à des danseurs qui ont une capacité à improviser et à restituer immédiatement qui est phénoménale. Ce sont des interprètes exceptionnels. Je pense qu’il y a une grande partie aujourd’hui, du monde du spectacle vivant qui se coupe de ces jeunes, et qui ne se rend pas compte du vivier de qualité qu’il y a. Aujourd’hui, le ministère de la culture est en train, enfin, de mettre en place « le diplôme d’état en danse hip-hop » : enfin on va avoir une reconnaissance du patrimoine que c’est, en France particulièrement, peut-être même plus qu’aux Etats-Unis. Il était temps, depuis 40 ans que le hip hop existe. C’est une grande reconnaissance, et j’espère que les gens comme « just’1 kiff » à Dunkerque, vont pouvoir recevoir ce diplôme, car c’est eux qui portent ce patrimoine là depuis 30 ans. Il y a quand même pour moi, dans ce projet, au-delà de l’hommage à Dunkerque, un hommage au hip-hop.

photos : Bénédicte Alloing / Digital Vandal

LLN : Et justement, vous avez collaboré avec le collectif « Just’1 kiff », comment choisissez-vous vos collaborations ? 

C. : J’ai rencontré John et Olivier de Just’1 Kiff au Festival d’Avignon, alors que nous y étions pour « Clara 69 ». Ils travaillaient sur un autre projet. On s’est rencontré sur place, on a fait connaissance, et on a tout de suite eu des atomes crochus. Olivier est venu voir trois fois « Clara 69 », en nous disant à quel point cela l’avait secoué. Quand on a réfléchi au casting de « Boulevard du Break », c’était une évidence du coup. La rencontre avec les artistes est vraiment quelque chose d’important. Je n’ai pas envie de travailler avec n’importe qui. Avec Olivier, je sais qu’on se comprend à demi-mot, on a le même langage, la même résonnance, la même vibration, et c’est très précieux. Ce n’est pas le cas avec tout le monde. « Just’1 Kiff », c’est vraiment des artistes et je ne les remercierai jamais assez.

LLN : Et tous ces artistes qui travaillent sur le projet sont soutenus par les gens qui ont participé à votre appel à contribution sur Ulule. Pourquoi avoir choisi cette plateforme ? 

C. : C’était une sorte de test. Un jour, lors de l’assemblée générale de l’association, la trésorière a tiré la sonnette d’alarme. On a donc commencé à faire des actions de mécénats, sachant qu’on est une association, les gens peuvent faire une déduction fiscale de 66%. Je ne voulais pas le faire sur les autres projets comme « Streumon », car c’était des projets qui ne coûtaient pas très chers. Je savais qu’avec « Digue du Break » ce serait une autre histoire, car on implique aussi d’autres compagnies, comme « just’1 kiff », ou le collectif Digital Vandal. On s’est donc dit qu’on allait faire cet appel à participation, sur un site de crowdfunding. Je pense qu’on l’a fait vraiment au bon moment, parce que là on constate que par exemple sur Avignon 2013, il y a vraiment une explosion des appels à financement. Après il ne faut pas rêver, même sur Ulule, la moitié des personnes qui nous soutiennent sont des amis et de la famille. Mais c’est valable pour toutes les souscriptions, quand on fait un appel à participation, c’est toujours la famille qui forme le premier cercle, les amis le deuxième, les amis des amis le troisième et on ne va pas beaucoup au-delà. D’où l’intérêt pour nous de chercher des entreprises en mécénat. Les gens savent que le projet est difficile à monter, que cela demande des sous de faire un film, mais ils savent aussi qu’on travaille de manière participative et collective. Qu’il ne s’agit pas d’amateurisme.

LLN : Est-ce que l’argent récolté sera suffisant pour vous permettre de mettre en place le projet tel qu’il était initialement pensé ?

C. : On peut travailler beaucoup avec Ta Zoa de manière précaire, c'est-à-dire sans argent. « Le Minotaure » et « StreuMon » sont des spectacles autoproduits par exemple, on ne s’est pas payé pour l’instant. On l’accepte entre nous, parce que l’on se connaît depuis très longtemps et qu’on sait que cet inconfort-là ne sera pas forcément toujours présent, dans la mesure où après les spectacles vont se diffuser, si on les vend, etc. « Boulevard du Break » est un projet qui a une certaine précarité, parce qu’on a pas obtenu tous les fonds qu’on a demandé en terme de subventions, mais du coup on a renoncé à notre note d’auteur, afin de payer les artistes-interprètes.

LLN : Un des événements centraux de votre projet, c’est bien entendu le « flash mob » qui clôturera le tournage du film. Comment gérez-vous cela ?

C. : L’idée justement, c’était de finir de la même manière que s’achève le carnaval en fait. La bande du carnaval défile dans les rues, avec la musique, etc… et elle se retrouve à la fin de la journée, sur la place de la mairie, où il y a le traditionnel lancé de kipper (hareng rouge). C'est-à-dire que monsieur le maire se retrouve au balcon de la mairie et lance des harengs fumés, que les gens attrapent avec la plus grande énergie. L’idée était de se retrouver au même endroit, qui n’apparaît pas dans le film de 1913. On a donc rajouté un prologue et un épilogue qui nous permet de voir la ville d’une manière idéalisée, rêvée. Le prologue commence à la gare, comme le départ théorique du film de 1913. L’idée est qu’on voit la vie à travers les yeux d’un danseur de hip-hop, qui la rêve, avec son bagage de dunkerquois, c'est-à-dire « je suis un danseur de hip hop, et ce jour-là, ce serait un peu comme le jour du carnaval, la ville serait en fête, la ville serait dansée, et tout le monde ferait du hip hop ». Ce qui est quand même un beau fantasme, en tout cas pour moi. On imagine donc qu’on voit les choses à travers ce regard de danseur, et quand il arrive à la mairie, là d’un seul coup, on a ce flash mob, où on invite la population à participer, à l’unisson, un peu dans l’esprit du carnaval, où toute la ville est rassemblée… On sait qu’il y aura au moins 80 à 100 personnes, c’est les danseurs avec qui on travaille et qui seront là pour le flash mob, ça c’est sûre. Après, de 0 à l’infini, on peut gérer... il y a une ou deux contraintes techniques mais on aura plusieurs axes de caméras.

LLN : Une fois de plus le public sera donc amené à participer au projet…

C. : Il y a une chose à laquelle on aimerait que les gens participent, en plus de la danse, c’est qu’ils puissent filmer. On va mettre en place un site pour récolter tous les films fait avec les portables ou appareils photos. Aujourd’hui tout le monde peut filmer, donc l’idée c’est que, en plus de l’allégorie et de la métaphore du carnaval, on puisse récupérer toutes ses vidéos là, et qu’on en fasse un montage final du flash mob dans le film. On va au bout du processus de dire « c’est quoi en 2013 le rapport à l’image ? ».

LLN : Donc le but c’est aussi pour vous de laisser une trace avec ce film ?

C. : Ah mais s’il y a des fous en 2113 qui refont notre film, pourquoi pas ! (rires) Cela va laisser une trace, on l’espère, c’est une ambition artistique, je n’ai pas envie d’avoir la prétention d’en être sûr. Mais il y a quand même l’idée d’un saut de 100 ans, et de refaire un même film, et donc d’espérer quelque part que dans 100 ans le film existera encore. Pour la ville de Dunkerque, j’aimerais bien, c’est un souhait, que l’objet soit assez fort et qu’il tienne suffisamment la route. C’est marrant il y a des gamins qui m’ont dit ça ce week-end quand on répétait, « mais alors ça veut dire que peut être dans un siècle il y a quelqu’un qui va me rejouer moi », eh bien espérons-le, pourquoi pas ! Peut-être que si nous on en a eu l’idée, d’autres vont se dire pourquoi pas… et je pense qu’en 2113 ce sera encore plus simple.

LLN : Quand le tournage est-il prévu ?

C. : Le tournage est prévu le 23 juin, le flashmob aussi, tout est le 23 juin. La prise de risque est là aussi, il n’y a pas d’autre possibilité. On a un accord au sein de l’équipe, « c’est ce jour-là il ne pleut pas, c’est sûr, on ne doit pas évoquer la possibilité qu’il puisse faire mauvais ». Dans le hip-hop il y a ce slogan « j’représente », et bien ce jour-là ce sera le moment ou jamais de représenter Dunkerque. Ce qui va se passer c’est exceptionnel, cet événement n’aura lieu qu’une fois, donc c’est le moment ou jamais : soyez là.

  1. ta zoa

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    prochains rdv
    Réunion d'information le 6 juin à 18h au Stade des Flandres
    répétition du flashmob le 17 juin à 18h30 sur le Stubnitz

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