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Ekhô

Ekhô

Ekhô Style : Musiciens Date de l’événement : 05/04/2012

C’est à la Rumeur que nous rejoignons le duo Ekhô, lancés dans leur tournée française. Pas de bol, la Rumeur, où ils se produisent le soir même, n’a pas encore ouvert ses portes. La métropole lilloise étant bien fournie en bistrots, c’est assez facilement que l’on trouve un endroit où faire plus ample connaissance….

Vous pouvez vous présenter en quelques mots ?
Jérémy : On est un groupe de pop rock électro du Mans, on vient tous les deux d’univers différents : Xavier jouait dans un groupe de métal et moi j’étais plutôt dans le pop rock. Notre style est un mélange de tout ça, avec de l’électro en plus. Je suis au piano, à la guitare et au chant et Xavier est à la batterie, au samples pour le côté électro et à la deuxième voix.

Quelles sont vos influences ? Vos références?
Xavier : Il y en a trop ! Comme le disait Jérémy, j’ai écouté beaucoup de métal pendant un bout de temps, avant de m’ouvrir à tous les autres styles.
Jérémy : Moi je suis un peu plus sélectif, je suis vraiment dans le pop rock : Queen, Radiohead, jeff Buckley…

Pourquoi le nom Ekhô ?
Jérémy : C’est en référence au titre des Pink Floyd, « Echoes », c’est un petit clin d’œil !

Vous jouez du rock en duo, comment vous faites pour combler un éventuel manque qu’il peut y avoir par rapport à une formation plus basique, accompagnée d’une basse, par exemple ?
Xavier : Les samples, justement ! Dans le style électro, toutes les basses qu’on entend sont générées par des machines, comme des infra basses, ou même le cumul de deux lignes de basse. Mais on rajoute aussi parfois des petites mélodies, tout ça amène un côté « ambiance ».

Vous avez jamais eu envie de jouer avec d’autres musiciens ?
Xavier : Justement, c’était le pari qu’on s’était lancé : essayer de faire sonner un groupe en étant que deux. Le fait qu’on soit multi instrumentistes et qu’on rajoute des samples, ça apporte de la richesse.
Jérémy : D’ailleurs, souvent, quand les gens nous entendent sans nous voir, ils s’imaginent qu’on est 3, 4 ou 5. Quand ils nous voient, ils sont assez surpris !
Xavier : On aime bien quand ça arrive, c’est un beau compliment !

Donc vous avez un Ep (Rebirth), un premier album (Twin Sides) et un single, « I Can’t stop running », ce titre est plus électro, c’est en prévision d’une nouvelle direction pour votre prochain album ?
Xavier : « I Can’t stop running », ça bougeait bien en live, donc on s’est dit qu’on devait l’enregistrer. C’est plus un délire qu’une nouvelle direction.

En parlant de votre prochain album, il est en cours ?
Oui, on est en train de le composer, en attendant d’avoir d’éventuelles propositions, et de voir comment il va être produit et par qui !

Et vos productions déjà sorties, on peut les trouver où ?
Jérémy : À la Fnac ou sur toutes les plateformes de téléchargement légales : I-Tunes, Amazon…

Vous pouvez nous parler un peu de votre clip sur le morceau « Second life » ?
Jérémy : C’est pas du tout un clip pro à la base, on l’a fait entre potes, en se disant « on prend trois jours pour faire un clip », une seule caméra en mains. On ne savait pas ce que ça allait donner, puis finalement on a trouvé ça sympa, donc on l’a lancé, mais plus en bonus qu’en vrai clip. Quand on en fera un vrai, il sera issu du prochain album. Maintenant, vis-à-vis de notre évolution on fait tout pour montrer des productions professionnelles.

Vous êtes en pleine tournée française, c’est quoi la suite du programme ?
Jérémy : Après Lille on a pas mal de dates parisiennes… Et puis des grosses scènes, comme pour les 24 h du Mans avec les Shaka Ponk, devant à peu près 10 000 personnes.

C’est pas angoissant de jouer sur une scène pareille ?
Jérémy : Et bien non, au contraire, on a déjà eu l’occasion de tester et ça nous va plutôt bien. Notre style de musique ressort mieux, on peut vraiment se lâcher et s’exprimer pleinement. Dans un bar on va être vite limités par rapport au son, même si on aime les bars, on essaye de se tourner de plus en plus vers des grosses scènes.
Xavier : Oui, notre musique prend vraiment tout son sens sur une grosse scène, c’est là qu’on peut percevoir tout ce qu’on fait !

Vous êtes déjà venus à Lille il y a 3 ans, au Bar Live et à la Chimère, vous êtes contents d’être de retour ?
Xavier : Très contents de revenir ! Ça s’était super bien passé, que ce soit au Bar Live ou à la Chimère. La mentalité lilloise est quand même plus rock’n’roll que dans certaines villes un peu plus au sud… Et Lille c’est une ville réputée pour sa richesse culturelle, c’est hyper intéressant d’y jouer, vous avez la réputation d’être le meilleur public de France.

Le Mans, c’est pas rock’n’roll ?
Jérémy : Disons que le public est très difficile, beaucoup plus froid…Il y a une légende qui dit que si tu enflammes le public du Mans, tu peux l’enflammer n’ importe où !

Pour savoir si Ekhô va enflammer le Nord, rendez-vous ce soir au Couleur Café d’Arras et au Musical à Lille ce samedi, accompagnés des Somabogota.

Site officiel


 

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