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I Want You

I Want You

François Caccivio Style : Folk / Pop / Songwriting Date de l’événement : 04/04/2014

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I Want You - Amour dans le texte, amitiés sur scène(s)

Un membre de la fanfare Dissident Chaber, une chanteuse de jazz : et voilà le duo « I Want You », né d’une rencontre amicale et fortuite à Chinon. Au côté de Karine Bergaud, dont le registre vocal semble sans limites, François Caccivio a retrouvé l’envie de chanter, laissée avec son groupe Catch en 2005. Le surnom de Catch lui est resté, mais aussi un joli sens de la mélodie. Désormais, ses textes sont en anglais, mais cela passe, grâce au bon accent de Karine, fruit d’un long séjour aux Etats-Unis. Un vrai songwriter, François ? Sans doute car, pour avoir écouté une petite vingtaine de titres au Fort de Mons, le 28 mars dernier, nous avons été frappés par la variété de ses compositions.

Le public eut l’heureuse surprise de voir Jef Kino, ami de longue date, et soutien de nombreux groupes nordistes émergents, monter sur scène pour deux titres en compagnie de François et Karine.

Au compteur, le duo affiche des premières parties lilloises flatteuses – Alex Beaupain au Splendid, Axelle Red au Sébasto, Pauline Croze à l’Aéronef. Sur scène, il s’entoure de musiciens expérimentés, tels le bassiste Hervé Poinas (acolyte de Jef Kino, ou Les Mauvaises Langues), Guillaume Montbobier (Lénine Renaud) à la guitare électrique, Guillaume Deffrennes (Noumène Tobar, rencontré au sein des Dissident Chaber) à la batterie – sur le EP 5 titres, disponible sur les plate-formes de téléchargement, le batteur est Laurent Mollat.

Car I Want You, c’est de l’amour dans les textes, et de l’amitié sur scène ou dans la salle - où officie l’incontournable ingénieure du son Cécile Cognet. Laquelle multiplie aussi les talents : Cécile, c’est la voix, les textes et les musiques de Cactus in Love ou de Louise Primate.

Au final, un cercle des poètes retrouvés.

Interview de François Caccivio

Pourquoi un duo ?

Un hasard, en juillet 2011… Nous étions profs tous les deux, encadrant un stage à Chinon, moi à la guitare, Karine au chant. Nous devions chanter un exemple à la fin. Nous avons chanté en duo Something Stupid, le titre popularisé par Nancy Sinatra et son père Franck. On s’est aperçu que cela fonctionnait bien. Nous avons aussi chanté New Year’s Day de U2.

Vous aviez les mêmes goûts musicaux ?

Non, Karine vient du jazz, elle a obtenu une médaille d’or au conservatoire de Tourcoing, et a suivi aussi les cours du conservatoire de Paris. Mais elle écoute de tout, c’est une fan de Beyoncé ! Vous me croirez si je vous dis qu’elle écoute Fun radio en voiture ? (rires)

Et vous ?

Je suis un fan des Beach Boys et de Brian Wilson leur compositeur – mon idole absolue ! Smile, son album solo sortie en 2004, est un chef d’œuvre. J’aime aussi Paul Simon, les Everly Brothers pour leurs harmonies vocales – elles nous ont influencés Karine et moi. Et puis aussi Burt Bacharach, ce compositeur prolifique. Chez les Français, je peux écouter Michel Polnareff, Julien Clerc, d’excellents mélodistes.

J’aurais pensé que vous suiviez de près le pop rock anglais, ou le renouveau du folk-rock américain ?...

Non, pas tant que cela. Côté folk-rock, j’aime bien Angus Stones, pas forcément en duo avec sa sœur, mais plutôt son album solo. Chez les Anglais j’adore Arctic Monkeys, mais aussi Miles Kane.

Vous avez 40 ans : vous vous souvenez des premiers disques que vous avez achetés ?

Oui ! Pink Floyd et les Beatles ! J’avais 16 ans. Le Floyd, je ne connaissais pas mais j’avais repéré une pochette qui me plaisait dans l’hypermarché où ma mère faisait ses courses. J’ai donc acheté le disque pour la pochette, sans savoir ce qu’il y avait dedans ! C’était cette étrange pochette avec des lits (ndlr : A Momentary Lapse of Reason, 13e album studio paru en 1987, pas vraiment l’album le plus connu…). Les Beatles, mon père me les a fait découvrir. C’était la compil des albums dits « Bleu » et « Rouge ».

Comment avez-vous appris la guitare ?

Tout seul. Plus tard j’ai quand même suivi des cours à l’Espace de Formation des Métiers de la Musique (EF2M), à Tourcoing. Mais une chose est sûre : j’ai commencé la guitare pour composer. Immédiatement j’ai préféré composer que relever des morceaux ; c’est comme cela que j’ai appris à jouer. Encore aujourd’hui, je préfère composer que chanter, je n’hésiterais pas à le faire pour d’autres.

Vous avez tardé à oser vivre de la musique ?

Oui, ce n’est qu’à 27 ans que je me suis senti les épaules pour le faire.

I love you est pré-sélectionné pour le Main Square d’Arras ? Quel est le principe des sélections ?

Nous avons notre premier tremplin au Colysée de Lens. Il y a trois sélections dans trois secteurs, Nord, Pas-de-Calais et Picardie. Et sept groupes retenus dans chaque secteur... Puis cela se réduira à chaque tremplin, jusqu’à retenir seulement trois groupes pour l’interrégion.
 

© Photo : Benoit Poix
 

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