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Le premier album de Jelly Bean

Le premier album de Jelly Bean

Jelly Bean Jelly Bean Style : Pop Date de l’événement : 28/11/2018

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Le groupe lillois Jelly Bean a sorti son premier album le 26 octobre. Après une release party à la Bulle Café de Moulins, Jeremy, Rémi, Steeve & Robin préparent leur premier concert à la Cave aux Poètes.

LillelaNuit : En nous présentant votre premier album, vous avez précisé qu’il était composé de “neuf chansons d’amour pop” que [vous chérissez] depuis plusieurs années”. Est-ce que ça signifie que vous avez pris votre temps pour le préparer pour qu’il soit à la hauteur de vos attentes ?

Jelly Bean : Au moment de notre dernier EP, on enregistrait déjà tout à la maison mais on sortait très vite les morceaux. Pour cet album, on avait envie de se poser pour que les chansons sonnent exactement comme on le voulait au niveau des arrangements. Et on a eu un petit changement au niveau de notre line up. Quand on a commencé Jelly Bean, on était trois. C’était une formation plus rock : guitare, basse, batterie avec moins d’arrangements. Rémi est arrivé et on s’est retrouvé avec une voix supplémentaire et plus d’instruments sur scène et en studio. On a donc pris environ deux ans pour soigner les arrangements, aller le plus loin possible sur chaque morceau et sortir cet album vraiment pop. Une pop dans la veine des Beatles.

Vous avez donc tout composé et enregistré à la maison ?

Oui sauf le mastering qui a été fait à la Villa, un studio à Paris qui travaille avec Julien Gasc, Barbagallo… Tout le reste a été fait à la maison car on voulait avoir le temps de faire cet album et on voulait être dans notre espace de jeux. La période passée en studio coûte cher, on n’a donc pas forcément l’occasion d’expérimenter. Là, on a pu tester plein de choses, revenir sur certaines idées, aller beaucoup plus loin… C’est intéressant de travailler comme ça, même si humainement, c’est une catastrophe. (Rires) On a débordé un peu plus que prévu sur le temps qu’on s’était fixé. Mais on est très content de cet album qui sonne exactement comme on le voulait, même mieux ! Quand on a commencé, on ne pensait pas que ça nous porterait jusque là.

Lors de la préparation de cet album, qu’est-ce que vous avez découvert ? Qu’est-ce que vous avez trouvé difficile ?

Le format pop nous correspond beaucoup plus. Mais il peut être exigent. Plus on va ajouter d’instruments : des cordes, des cuivres… plus c’est long à mixer, enregistrer, produire. On ne s’en était pas forcément rendu compte quand on a commencé à enregistrer l’album. Même si on avait déjà testé sur l’EP précédent d’écrire des morceaux plus arrangés avec plus de recherches au niveau des sons, des instrus… Avec ce format complet, on a vraiment trouvé notre son. C’est d’ailleurs aussi pour ça que cet album n’a pas de titre autre que Jelly Bean.

La pochette du 1er album de Jelly Bean

J’imagine que ce n’est pas facile de choisir le visuel de son album quand ce n’est pas une photo du groupe. Comment cette image s’est imposée à vous ?

On a d’abord mis des mots sur l’image qu’on voulait représenter. On a fait plein de tests mais ça ne nous convenait pas. Finalement, on est tombé par hasard sur le travail de Raphaëlle Martin. On a contacté cette illustratrice pour avoir les droits de ce visuel qui dégage bien ce qu’on souhaitait au départ.

Vous avez aussi fait un shooting à la Piscine Art Déco de Bruay qui rejoint l’univers de la pochette. Pourquoi dans ce lieu en particulier ?

On a aussi cherché pendant un moment un lieu. Robin est tombé sur un reportage sur la piscine art déco. Il s’est dit que c’est là qu’on devait faire ce shooting. On a donc organisé la séance au printemps. Cet endroit est génial.

Jelly Bean - © Alice Gonsolin

Vous avez déjà sorti une vidéo pour Holiday. Est-ce que vous préparez un autre clip ?

Le script est écrit. Il faut qu’on le tourne la vidéo de ce morceau qu’on voudrait mettre en avant. En terme de communication, c’est plus attrayant pour vraiment te plonger dans l’univers du morceau. C’est notre ami Pierre Ponchant qui a réalisé Holiday. Pour le script, on avait tous partagé nos idées. Sur papier, il existe donc beaucoup de versions de ce clip. Comme de nos morceaux d’ailleurs ! La version définitive est celle qui ressort finalement au bout d’un moment. C’est ça aussi l’idée de prendre le temps, et de faire les choses nous-mêmes, on peut arriver à se surprendre nous-mêmes, et à garder de la fraîcheur dans ce que l’on fait.

Vous avez été accompagné par le 9-9 bis de Oignies. Qu’est-ce que vous avez tiré de cet accompagnement ?

On a appris beaucoup au niveau des contacts professionnels, de la préparation de nos communiqués de presse, de la diffusion de notre album pour le faire exister… On a fait une résidence et on a pu prendre entre autres des cours de chant, de scénographie… On a eu un très bon accueil et une belle aide matérielle car ils ont des supers studios. On a donc pu répéter et préparer nos concerts dans de bonnes conditions. On a pu réfléchir à ce qu’on voulait faire et se remettre en question. On recommande ce dispositif aux groupes qui veulent passer un cap.

Quels sont vos projets pour 2019 ?

De jouer partout ! On veut faire écouter cet album à un maximum de gens, faire vivre les morceaux, explorer d’autres choses comme l’imagerie du groupe, de confier notre projet à des personnes extérieures qui ont leur univers comme Pierre, le réalisateur de notre clip qui a son propre univers… Ça nous permet d’avoir une autre lecture. On a aussi prévu de faire des résidences pour pouvoir faire des plus plus grosses scènes.

Et en attendant, Jelly Bean joue à la Cave aux Poètes avec Tahiti 80 le 28 novembre…

C’est une belle date ! On admire beaucoup la carrière de ce groupe qui fait de la pop en anglais depuis 98. Ils ont été connus avec leur premier album “Puzzle”, un bijou ! En fouillant leur discographie, ils ont tenté plein de choses en huit albums, et c’est toujours super bien. Les chansons sont très lumineuses. On se retrouve bien là-dedans. Ce sera notre premier concert à la Cave aux Poètes !

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