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Kill Me This Monday

Kill Me This Monday

Alexandre Blijkers & Thomas Ryckewaert Style : Rock Date de l’événement : 11/02/2014

Après avoir reçu leur EP, on est allé à la rencontre du groupe dunkerquois Kill Me This Monday. Alex et Thomas nous ont raconté comment est né le groupe qu’il forme avec Yohan et Stéphane et comment a évolué leur musique Rock. Ils ont aussi évoqué le soutien qu’ils ont reçu dès le début par les 4Ecluses et leur collaboration avec Dream On qui leur permettra de jouer au Biplan le 23 mai.

Comment s’est formé Kill Me This Monday ?

Alex : En deux chapitres. Le premier avec Steph, Yohann et Thomas qui jouaient ensemble depuis longtemps, comme Thomas va le raconter. Le deuxième correspond à mon arrivée dans le groupe. C’est vraiment à partir de ce moment qu’on a décidé de faire le projet Kill Me This Monday.
Thomas : Yohan et moi avons formé le groupe quand on avait 16/17ans. Aujourd’hui, on en a plus de 30. On a eu différents projets, mais pour Yohan et moi, c’est le même groupe, il s’inscrit dans la même continuité. On a grandi avec le groupe. On a un peu mis en stand by avec les études mais on continuait quand même. Vers 2005, on a rencontré Stéphane, le bassiste et son frère, le chanteur. En 2008, on s’est séparé pour plein de raisons, notamment le départ de Yohan à l’étranger. Le hasard a voulu que Yohan revienne vivre en France. On a donc retenté à trois en incluant Alex. Il jouait dans plusieurs groupes et j’adorais sa façon de chanter. Le groupe actuel s’est donc officiellement formé fin 2010.

Et d’où vient le nom de votre groupe ?

Thomas : Par hasard encore une fois. On jouait ensemble depuis peu de temps. Un plan concert nous est tombé dessus. On a joué avec My Own Private Alaska suite à un désistement de dernière minute. On devait prêter du matos pour le groupe aux 4Ecluses. On a déconné en proposant de faire la première partie de ce groupe qu’on aimait vraiment beaucoup. La proposition a été acceptée. On n’avait pas de nom de groupe. Il a donc fallu choisir rapidement dans la voiture. L’un voulait un jour de la semaine, l’autre qu’il y ait le « Me », on a assemblé les différents souhaits qui ont donné au final « Kill Me This Monday ».

Vous avez sorti un premier EP 3 titres pour l’instant, comment décrieriez-vous votre musique à ceux qui vous découvrent ?

Alex : On a déjà essayé pas mal de fois cet exercice, c’est difficile.
Thomas : Ce qui est marrant, c’est que les gens ne sont jamais d’accord. Quand on est chroniqué, ce ne sont jamais les mêmes groupes cités. C’est souvent aux antipodes des groupes dans lesquels on se reconnait. Si je devais qualifiais, je dirai qu’on fait du grunge. Je me reconnais dans des groupes comme Nirvana ou encore Deftones. On n’a pas tous les mêmes références. Mais on fait du Rock !

Comment travaillez-vous tous les quatre ?

Alex : On travaille de plusieurs façons différentes, soit l’un d’entre nous ramène quelque chose et on travaille autour, souvent Thomas commence un petit truc à la guitare, Steph est le musicien très méticuleux donc il apporte sa touche avec de la création, un arrangement plus musical… Tout ça crée un vivier. Une ou deux fois, on est parti des paroles.
Thomas : On n’a pas vraiment de méthode exclusive, on fait comme on le sent.

Cet EP est pour le moment votre carte de visite avec une belle pochette. Que représente cette photo pour vous ?

Thomas : C’est tout simplement la plage de Dunkerque, là d’où nous venons. Je suis très fièr d’être dunkerquois. Je trouve vraiment qu’on a des paysages magnifiques.
Alex : Il y a autre chose que le Carnaval. 
Thomas : Cette photo est un exemple typique de ce qu’on peut voir à Dunkerque. C’était un jour de tempête, on ne voyait plus la différence entre la mer et le sable. Il n’y avait plus de limites.


D’ailleurs, à Dunkerque, vous avez été soutenus dès le début par les 4Ecluses

Alex : C’est un super soutien depuis le concert avec My Own Private Alaska, depuis qu’on a sauté sur l’occasion de faire cette première partie et de prendre le risque de remplacer l’autre groupe au pied levé.
Thomas : On a déjà fait une résidence aux 4Ecluses. Ils nous ont emmenés en tournée en Algérie dans le cadre de leur échange culturelle. On devrait avoir une résidence de création à la rentrée 2014/2015. Et des locaux de répét' devraient être disponibles là-bas.

Et vous êtes aussi soutenus par Céline de Dream On Production

Alex : Oui, on travaille avec Céline, qui s’occupe des recherches de dates, du management, des contacts, des moyens de diffusion… et des idées. Elle nous propose toujours des idées, et c’est vraiment super d’avoir cette énergie derrière. Nous, on est beaucoup plus concentré sur notre musique plutôt que sur le reste.
Thomas : On ne s’en sortirait pas sans Céline.

Qu'est-ce qu'il vous manque aujourd’hui pour aller encore plus loin ?

Thomas : Il nous manque un label. L’album est prêt : on a les sept titres finis,mixés, masterisé… Il ne manque plus qu’un label pour pouvoir le distribuer. Il nous manque aussi des premières parties avec des groupes sérieux. Ce n'est pas évident parce qu’on est dans un créneau qui n’est pas vraiment idéal. Je suis persuadé que si on refaisait notre musique il y a 15 ans, ça passerait bien. Il n'y a pas assez de métal pour les métalleux, ou alors on est trop rentre-dedans pour les autres...

Donc, même si l'album n'est pas encore sorti, si on assiste à votre concert, on pourra entendre de nouvelles chansons ou seulement celles de l’EP ?

Thomas : Tout est mélangé.

Y-a-t-il un clip de prévu ?

Thomas : On a un clip !
Alex : On a un clip ?!
Thomas : Mais oui ! On a un peu filmé quand on était en Algérie, on a pris des images de nos concerts qu’on a montées et on y a mis un morceau de l’EP. Donc on a un clip.
Alex : Ouai, c’est une vidéo plutôt qu’un clip… Mais il n’y en a pas d’autre de prévue pour le moment. On devrait peut-être y penser.

Des prochains concerts à venir ?

Thomas : Nous serons au Biplan le 23 mai. On va aussi donner un concert à Bruxelles et à la Louvière. On attend encore des réponses, mais on va essayer de jouer un peu sur Lille...

 

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