Nora, jeune parisienne, a été révélée au grand jour par le Festival Juste pour Rire de Nantes en 2009. Depuis, elle a parcouru un sacré bout de chemin, en passant notamment à plusieurs reprises dans l’émission On n’demande qu’à en rire de Laurent Ruquier. Entre presse féminine, télévision et cinéma, Nora est partout et compte bien encore faire parler d’elle ! Ce samedi 18 février, venez découvrir « Nora One Woman Show » à la Péniche. Au bout du fil, elle nous en dit plus sur son spectacle et ses projets :
Claire : Demain, vous êtes à Lille pour jouer «Nora One Woman Show». Depuis que vous jouez ce spectacle, comment a évolué le texte, la mise en scène ?
Nora : J’ai commencé à monter sur scène il y a déjà 3 ans. Le hasard m’a amené à envoyer mes textes à des producteurs qui m’ont alors conseillé de les tester auprès d’un public et me lancer. Mais je me suis rendue compte au fil du temps que ce que je disais aurait pu être écrit dans un journal intime ou dans le métro. J’ai connu des phases stressantes dans ma carrière où je me demandais clairement ce qui pourrait bien faire rire les gens. Au final, j’ai voulu rester proche de moi-même et me faire plaisir !
Claire : C’est venu d’où cette idée de «show inutile», comme vous l’appelez ?
Nora : Au départ, je n’avais pas trouvé de nom et le seul titre « Nora One Woman show » me semblait trop prétentieux. A l’inverse du courant actuel où les humoristes viennent défendre quelque chose sur scène, je préférais parler ironiquement de «show inutile». Je voulais faire comprendre aux gens que je ne venais pas changer le monde, mais juste faire rire.
Claire : Comment vous vivez votre spectacle au fil des soirées ? L’improvisation par exemple, vous y avez recours, non ? Comment vous gérez ça ?
Nora : Je garde toujours la même base et je m’adapte au public. J’aime rebondir sur leurs réactions et les faire participer.
Claire : On a regardé quelques unes de vos vidéos sur le web, vous vous inspirez de l’univers féminin parisien dans votre spectacle, ou pas ? Il y a des thèmes récurrents ?
Nora : C’est vrai que je suis parisienne et inconsciemment cet univers doit ressortir quelque fois dans mon spectacle. Mais avant tout, je tiens à parler de ce que je ressens en tant que fille et je pense que parisienne ou non, les autres filles de France peuvent se retrouver dans mon spectacle.
Claire : Vous êtes passée plusieurs fois à On n’demande qu’à en rire de Laurent Ruquier, vous en gardez quels souvenirs ?
Nora : J’ai participé sept fois à l’émission et l’avant dernier passage ne s'est pas très bien déroulé. Il y a eu un clash avec Benguigui mais bon, je sais que derrière des gens me soutiennent. Cet exercice est vraiment particulier et stressant. En y allant, on prend le risque de «s'en prendre plein la gueule». On est jugé et en même temps on a envie de plaire. Malgré tout, j’aime amener le débat et en tirer quelque chose.
Claire : Entre le théâtre, la télévision, les courts et moyens métrages, vous ne passez pas inaperçue, comment vous expliquez ces multiples facettes ? Qu’est-ce qui vous attire le plus ?
Nora : Je ne sais pas trop. J’ai toujours eu envie de raconter des histoires et cela peu importe le support même si à la base je voulais devenir comédienne. J’avais pensé écrire un blog pendant un moment mais finalement ça ne me tente pas, je préfère la scène. J’ai toujours ressenti un besoin de m’exprimer, voilà tout. D’ailleurs j’aurais adoré chanter !
Claire : Prochainement on vous verra dans Réussir sa vie, un film de Benoit Forgeard dont la sortie est prévue le 4 avril, ça y est, vous mettez les pieds dans le cinéma ?
Nora : C’est difficile à dire. Réussir sa vie est un film à sketchs composé de 3 courts métrages entrecoupés d’interventions du réalisateur. En fait, j’ai joué dans un des courts métrages il y a déjà 2 ans et demi. Aujourd’hui, tout est regroupé dans un seul projet. Je travaille aussi sur quelques pastilles, j’ai envie de toucher à tout et voir où ma carrière me mène.
Claire : Quelques mots pour nous donner envie de foncer vous voir ?
Nora : J’aime boire un coup après mon spectacle et je serai ravie de trinquer avec quelques lillois ! Il y a un nom de rue que je trouve formidable chez vous à Lille : la Rue du Gros Gérard. J’adore ! (rires)
