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Radical Suckers

Radical Suckers

Radical Suckers Vultures Style : Punk / Rock / Speed Rock Date de l’événement : 25/12/2014

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Robin et Jéré du groupe lillois Radical Suckers sont passés à LillelaNuit pour présenter leur groupe, leur style mais surtout leur album « Vultures » sorti fin 2014. Lors de cette interview filmée, ils nous ont aussi parlé du nouveau batteur Antoine, de leur résidence à l’Aéronef, et de la préparation de leur prochain album… Entre deux projets, ils nous racontent quelques anecdotes improbables que vous pouvez donc retrouver dans la vidéo ci-dessous !

Comment résumez-vous l’histoire de Radical Suckers ?

Robin : On a commencé la musique il y a 15 ans, avec des reprises de Lofofora par exemple, de Punk Hardcore et de Métal.

Jéré : On jouait tous les deux avec le même pote, chacun de notre côté. Un jour, ce pote a cassé une corde, je suis donc venu le dépanner, et depuis, on joue ensemble. Avant, j’étais à la guitare, maintenant, je suis à la basse.

Robin : En 2009, nous avons monté Radical Suckers avec un premier batteur. On a ensuite changé de batteur. Et on vient d’ailleurs de changer une nouvelle fois de batteur.

Il faut préciser que si on écoute l’album ou si on vous voit sur scène, vous êtes trois. Votre nouveau batteur Antoine n’est pas là pour l’interview. Vous pouvez le présenter rapidement ?

Jéré : Tonio est un bourrin ! (Rires) On l’a rencontré lors d’un festival quand on cherchait un nouveau batteur, on a tout simplement joué avec lui, ça a collé direct ! Trois semaines après, on tournait deux clips enregistrés en live, il y avait donc un petit challenge pour lui, mais tout s’est bien passé.

Comment vous définissez le style de musique de Radical Suckers ?

Robin : Entre Punk – Rock – Speed Rock, ce genre de styles.

Jéré : On a tous des influences de gros Rock’N’Roll, ou de Métal.

Les sujets d’inégalités nous donnent la rage sur scène, ça fait du bien !

Jéré - Radical Suckers

Vous avez sorti un album, Vultures, fin 2014, comment avez-vous construit ce projet ?

Jéré : Avant cet album, il y a eu l’EP de cinq titres. On a tout simplement continué avec le projet d’en faire un deuxième. On avait pas mal de morceaux, on a donc beaucoup bossé, notamment le maquettage. On a fini par se mettre d’accord sur ces huit titres.

Qu’est-ce qui inspire Radical Suckers ?

Robin : Plein de choses ! Mais les inégalités sociales en particulier, notamment les fermetures, le chômage… Le foutage de gueule politique ! Mais aussi les femmes, la bière… (Rires)

Jéré : Les sujets d’inégalités nous donnent la rage sur scène, ça fait du bien !

vultures

La pochette de l’album représente votre univers ?

Robin : C’est un pote tatoueur à Paris qui l’a faite. Au départ, on partait sur les têtes de mort pour déconner. A la base, on voulait un univers proche des indiens jivaros, de l’Amérique Sud…

Jéré : Et on parle souvent de la mort dans nos chansons, donc c’était assez évident finalement de partir sur ce thème.

Vous étiez en résidence à l’Aéronef ? Quels étaient les objectifs ?

Robin : De refaire un bon gros set d’une demi heure / trois quart d’heure qui soit cohérent.

Jéré : De choisir les bons morceaux, de les mettre dans le bon ordre, pour pouvoir faire une bonne première partie. Comme ça, on arrive, on est prêt ! On a aussi beaucoup bossé le chant pour Robin, et les chœurs pour moi. On a pu voir comment on réagit sur une vraie scène. On est donc prêt après avoir bien bossé avec Cusmar Brutal. On l’a ressenti tout de suite après quand on a joué dans un café  et au festival de Shak'eu'dins à Trélon : on se sentait beaucoup mieux !

On est sur une idée de clip, et on est en train de composer et de préparer le troisième album !

Robin - Radical Suckers

Quels sont vos projets pour les mois qui arrivent ?

Jéré : On est sur une idée de clip, et on est en train de composer et de préparer le troisième album !

Robin : Pour l’enregistrer cet été chez moi. On pourra faire du son pendant longtemps, manger et dormir sur place. Humainement, ce sont les meilleures conditions pour resserrer les liens du groupe. Une sortie 2016 pourrait le faire !

Jéré : Avec un six à huit titres.

Vous travaillez de la même façon que le précédent ou vous voyez déjà une évolution ?

Robin : C’est plus violent ! On avait tardé à préparer le précédent et à le sortir, celui là devrait donc être plus cohérent, puisqu’il sera travaillé sur environ trois mois. Les chansons seront un plus dans la même lignée que le deuxième.

Jéré : Alors qu’on avait du mal à se chercher pour le précédent, c’est ici un peu plus direct !

Pour terminer, est-ce que vous avez une anecdote à nous raconter sur l’enregistrement de l’album ou sur l’un de vos derniers concerts ?

Robin : Un mec est monté avec une tronçonneuse sur scène au Paradisiac Fields à Landrecies !

Jéré : On a regardé des vidéos du festival de Shak'eu'dins à Trélon, les spectateurs se jetaient les uns sur les autres jusqu’à créer un tas d’hommes ! C’était excellent ! On peut aussi raconter qu’on a enregistré l’album chez la grand-mère de Cusmar, près du feu de la cheminée, et entourés d’un vieux papier peint old school auquel on devait faire super gaffe ! On a aussi enregistré nos clips dans son garage car la brasserie qui devait nous accueillir avait des horaires trop restreints. On a donc enregistré à la maison tout simplement !

Photo : Djavanshir . N

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